• EB - Un livre coup de coeur : "Le paradoxe du bonheur" d'Aminatta Forna, une belle leçon de vie...

    J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Littérature" organisée par Babelio.

     

    Merci à Babelio et aux éditions "Delcourt".

     

    Informations pratiques :

     

    Roman d'Aminatta Forna, paru aux Editions "Delcourt", en janvier 2019. 411 pages. 21,50 €.

    L'auteur : Aminatta Forna est née à Glasgow d'une mère écossaise et d'un père sierra-léonais et a grandi en Sierra Léone, puis en Thaïlande, en Iran et en Zambie.

     

    La 4ème de couverture :

    Un soir de février, à Londres, un renard traverse un pont, une femme percute un passant. Elle est américaine, il est ghanéen. A partir de cet événement presque banal, Aminatta Forna tisse le long de la Tamise, à deux pas des monuments et des beaux quartiers, une succession de rencontres improbables entre ces deux personnages et des étrangers de l'ombre qui travaillent dans les arrière-cours des théâtres, les parkings ou les cuisines des palaces. Une communauté disparate d'exilés qui, sans se connaître, se mobilisent pour rechercher un petit garçon dont on a perdu la trace. Un roman sur la vie souterraine des grandes métropoles, sur la cohabitation entre les humains réunis par le hasard ou les guerres du monde, entre les hommes et les animaux sauvages. Un récit entrecroisé sur le bonheur qui, et c'est le moindre des paradoxes, est là où on ne l'attend pas et qui tient parfois à la présence d'un renard sur un pont, à Londres, un soir de février.

     

    Mon ressenti :

    Jean est une biologiste Américaine. Elle vit à Londres et réalise des études sur les animaux sauvages en milieu urbain : loups, coyotes, renards, tout en concevant des jardins sauvages sur les toits. Elle est divorcée et mère d'un fils, Luke, avec qui la communication est difficile.

    Attila est un psychiatre Ghanéen, spécialiste des troubles liés aux syndromes post-traumatiques. Il intervient partout dans le monde, sur les zones de conflit.

    Les personnages secondaires sont aussi parfaitement décrits. Pour la plupart ce sont des étrangers, travailleurs de l'ombre : portiers, gardiens, plongeurs, mime, dans des parkings, des hôtels, des théâtres, constituant un incroyable réseau d'entraide et d'humanité. Mais il y a aussi Tano, petit-neveu d'Attila, enfant rêveur qui va fuguer pour échapper aux services sociaux et Emmanuel, soigneur dans une maison de retraite qui offre du soleil et de la chaleur à des personnes âgées en fauteuil roulant.

    Les thèmes abordés sont nombreux : les conflits dans le monde, les traumatismes, les émotions, la maladie d'Alzheimer, l'accompagnement des mourants, les dénonciations, la cohabitation entre les hommes, les animaux sauvages et la nature.

     

    Pour Jean et Attila, mais aussi pour Tano, Luke le bonheur est là où on ne l'attend pas...

    Attila est une belle personne, toujours prêt à aider, accompagner. Son attitude envers Rosie, son ancienne amie, atteinte de la maladie cd'Alzheimer, m'a  bouleversée.

    J'ai apprécié de plus en plus, au fil des pages, Jean passionnée par les coyotes, les loups et les renards mais aussi les fleurs et les arbres.

     

    Ce roman nous ouvre les yeux et nous invite à apprécier tous les petits bonheurs de la vie, à faire preuve de compassion, de tolérance envers les autres humains et les animaux, à regarder autrement ceux que nous croisons et à nous émerveiller devant la Nature .

     

    Il m'a aussi envie de découvrir Londres...

     

     

    Quelques extraits :

    * "Rappelle-moi : c'est quoi, déjà, la différence entre les primates et les humains ?

    - Les primates tirent des leçons de l'expérience, sourit Attila.

     

    * Avec le temps, les loups et les hommes avaient appris à chasser ensemble : les premiers rabattaient les proies et les acculaient, les seconds les tuaient avec leurs couteaux et leurs lances. Un pacte fut scellé, qui dura des millénaires, dont furent exclus les loups encore sauvages, que les humains traquèrent sans pitié. De nos jours, les hommes et les chiens n'avaient plus grand chose en commun avec ce qu'ils étaient alors, mais le pacte tenait toujours. Tandis que le reste du règne animal luttait dans la nature pour sa survie, les chiens avaient leur place au coin du feu, leurs propres marques de nourriture, des salons de toilettage et des petits manteaux en tissu écossais.

     

    *Des hommes jeunes se jetant à corps perdu dans les combats, envoyés par des hommes mûrs qui ne tenaient un fusil que le week-end pour chasser le canard, et des hommes comme lui, dont le travail consistait à tenter de faire en sorte que ces jeunes recrues conservent leur santé mentale alors que ce qu'on leur demandait était de la pure démence.

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 11 Mars 2019 à 20:10
    Là, je laisse de côté, pas du tout mon style .
    Bisous et bonne soirée
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    2
    Lundi 11 Mars 2019 à 20:18

    ..tu me donnes envie de le lire, je note le titre.

    Bises du soir

    Mireille du Sablon

    3
    Lundi 11 Mars 2019 à 21:49
    Durgalola
    Je vais voir s'il est disponible. Comme toi j'apprécierai ce livre. Bises
      • Mercredi 13 Mars 2019 à 20:42

        Bonsoir Andrée. Il devrait te plaire... Bisous

    4
    Mardi 12 Mars 2019 à 16:05

    Ecureuil, on dirait le compte-rendu d'une élève excellente qui collectionne les 19,50 sur 20! Mais je ne lis plus les livres car je sombre peu à peu dans la nostalgie. (c'est pas vrai, je ris beaucoup! -chut!). Je t'embrasse bel Ecureuil bleu, Gisèle

      • Mercredi 13 Mars 2019 à 20:48

        Bonsoir Gisèle. Je suis sincère dans mes critiques : c'est un beau livre, original. Bonne soirée et bisous

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