• EB - Les participations au Café Thé n° 133 - Rebondir

    Pour ce 133ème Café Thé, je vous ai proposé de "broder" autour de cette phrase de Pierre de Coubertin :

    "Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès."

     

     

    Avez vous déjà eu l'occasion de rebondir suite à un incident, un obstacle ou un problème ? Si oui, racontez le nous ; si non, vous pouvez imaginer une telle situation.

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

    Vous êtes 5 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Renée, Colette et Livia).

     

    et je vous en remercie.

     

    Bravo à tous et toutes !

     

    Voici les 5 participations :

     

     

    "Le chemin de la vie" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

    La vie

    C'est comme un môme qui tombe de bicyclette

    Genou écorché, ecchymose, larmes

    Il peste, n'en veut plus

    En veut à la terre entière, mais, remonte dessus...

     

    La vie

    C'est du sport

    Avancer, chuter, se relever...

    La vie

    Ne va pas sans efforts

    Pour exister...

     

    Un écueil doit nous enrichir

    Maîtriser les choses

    Aider à tenir debout, à faire des projets...

     

    Un deuil, aussi cruel soit-il,

    Jauge le courage

     

    La maladie

    Celle du combat

     

    La pauvreté

    Celle de la débrouillardise

     

    Alors oui, chaque obstacle rencontré

    Doit donner l'occasion d'un nouveau progrès, d'une fierté...

     

    Certes, la vie n'est pas toute rose,

    Sachons être ce lierre qui s'accroche à la pierre

    A un tronc

    Et s'élève jour après jour...

    "Rebondir" de Rose du blog : "Golondrina 63" :

    Sur une partition

    Toujours faire rebondir

     La note bonheur
    Note joie


    Le bonheur

    Parfois volatile

     Tel l'oiseau libre de s'envoler

    À tire-d'aile 

    Mais aussi volubile
    Quand il se pose sur une tige frêle
     

    Il a le bon rôle

     Le bonheur
    Savoir frapper et rebondir

    Rien de tel que de s'approprier 

    Cette fameuse note 

    Souhaitons que j'arrive à la faire rebondir 

    Dans vos coeurs...

     

    "Rebondissons" de Renée du blog : "Envie de" :

    Alors rebondissons puisque Brigitte le souhaite, ou du moins elle souhaite savoir comment on a fait ce rebondissement. 

    C’était je crois hier qu’encore en com je lui ai dit ne pas croire faire le défi parce qu’aucune idée ne venait. Parler des ennuis et du comment je m’en suis sortie n’a guère d’intérêt, c’est du passé qu’il ne faut pas oublier, certes mais, du passé.  

    Le rebondissement a eu lieu tant mieux. 

    En même temps c’est quand même être *dégonflé* alors qu’on a surmonter des difficultés plus importantes dans la vie, qu’un simple texte non ? 

    Donc il s’agit bien là d’un rebondissement avec ce simple texte qui, en soi ne livre rien mais, qui a l’avantage de me permettre de remettre ma participation à Brigitte pour ce 133ème café/thé. 

    Cela s'appelle aussi, se sortir d'un mauvais pas avec une pirouette. 

    Et voilà.

     

     

    "Un mal pour un bien" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

     

    Nous avons toutes et tous une ligne de vie que personne ne peut vraiment réaliser pour nous. Parfois, une contrainte peut nous conduire là où nous ne voudrions pas du tout aller ou bien, c’est le contraire qui se présente. Nous voudrions bien faire quelque chose, participer, mais les circonstances font qu’on ne veut absolument pas nous y conduire, et ce, pas du tout. C’est à ce moment précis, que je peux intervenir dans ma façon d’accepter ces contraintes de la vie. 

    "Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès." 

    Bien évidemment, je peux me considérer comme martyr(e) ; c’est souvent notre première réaction malheureusement, mais aussi, je peux avoir une deuxième réaction et rebondir, de manière à ce que tout se transforme en témoignage d’amour, et faire de cette contrainte une petite ou une grande victoire.  

    Ce que je vais vous raconter, remonte au temps de mes études secondaires. J’ai alors subi l’influence négative de ma titulaire de classe, en fonction, cette année-là ! Je n’y étais pas sympathique et vice versa. Toujours est-il qu’elle m’avait souhaité, devant toute la classe, de manquer mes examens de fin d’année. Là aurait été le moment de rebondir, et de ne pas me sentir victime. Ce que je n’ai pas fait, à ce moment précis, résultat : j’ai eu échec dans une matière. De plus que cette enseignante m’avertit à la réception de mon résultat négatif que je pouvais me reprendre, au cours de l’été, mais qu’elle partait en vacances pour tout l’été et que je devais réviser moi-même la matière.  

     Mon rebondissement se fit, une fois ce fait accompli. Une force s’empara de moi. Ma révision, je l’ai faite avec la titulaire de même niveau de la paroisse voisine. Mon but était de réussir bien au-delà de ses prédictions, de manière à la surprendre honorablement. C’est évidemment ce qui arriva. C’était ma revanche. 

    À la réception de ma note de reprise, elle était de retour, et c’est la tête haute que je reçus d’elle, ma feuille en me réjouissant de son sourire un peu de travers ; ce qui m’a fait rebondir encore davantage. À partir de cette expérience, il en fut ainsi de tous mes problèmes rencontrés mais là, dès ma première réaction. Ce fut alors pour moi, un mal pour un bien. 

     

    "Rebondir" de Livia du blog : "Livia augustae

     

    Les difficultés sont monnaie courante, tout le monde connaît.

    Mais rebondir et en faire un nouveau progrès, c'est une autre histoire !

    Et pourtant, tout un chacun peut le faire.

    C'était un soir de ce joli mai – comme on se plaît à le nommer – un soir gris, pluvieux et presque froid, j'avais pris une ruelle un peu sombre mais qui était un raccourci pour rentrer chez moi, courbée contre le vent qui voulait me l'arracher, je m'accrochais à mon parapluie, quand soudain me parvinrent des hurlements, des cris, des coups de sifflets... d'instinct, je  m'arrêtais.

    Une galopade se fit entendre et la ruelle dans laquelle je me trouvais fut envahie par une horde de racaille fuyant la police, j'essayais de me faufiler sous un porche.

    J'étais tétanisée, qu'allait-il m'arriver ?

    J'espérais que les policiers arriveraient vite, afin que je puisse rentrer chez moi sans encombres et surtout sans bobos !

    Mais deux types à la mine patibulaire me repérèrent et se dirigèrent vers la porte où je me blottissais, mon cœur battait à tout rompre, j'avais envie de courir, mais mes jambes ne me portaient plus, j'avais l'impression d'être enracinée au sol... ils s'approchèrent et me demandèrent sans rire de leur « filer mon sac », je ne pouvais toujours pas bouger et les regardais comme hébétée, une gifle monumentale me fit ribouldinguer la tête, alors là, prise d'une rage froide, je balançais mon sac à provision plein de boites de conserve dans la tronche du gifleur. Il ouvrit de grands yeux et tomba la tête la première, le second un peu interloqué fit quelques pas en  arrière, devant la furie hurlante que j'étais devenue... cependant la surprise ne jouant plus, il ne se laisserait pas faire, heureusement, deux policiers attirés par mes hurlements se précipitèrent et empoignèrent celui qui était debout.

    L'autre quidam qui se réveillait doucement en essayant de se remettre sur pied, fut cueilli aussi.

    Cependant, je n'étais pas sorti de l'auberge, il fallut que je raconte aux policiers ce qui c'était passé, c'est alors que mes tremblements reprirent, je tournais de l'œil et tombais à mon tour la tête la première !

    Je me réveillais dans une ambulance qui m'amenait à l'hôpital, tandis qu'un infirmier prenait ma tension, je m'avisais alors que j'étais couverte de sang et qu'une  énorme migraine me serrait le crâne, l'infirmier m'expliqua que j'allais être gardé en observation pour la nuit, car je m'étais blessée dans ma chute et ma tête avait heurtée le trottoir, il fallait faire des radios pour être sûr que tout allait bien.

    Le lendemain, le médecin m'annonça que ce n'était pas trop grave, mais que j'avais le nez cassé, ce qui avait entraîné un œdème qui me défigurait, il me faudrait donc du repos me dit-il.

    Finalement je ne me sortais pas trop mal de cette nuit de cauchemar, j'avais pu rebondir pour me tirer de ce mauvais pas et la police grâce à ma présence d'esprit, avait arrêté deux dangereux individus qu'elle recherchait depuis longtemps déjà !

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  • Commentaires

    1
    Vagamonde-bis
    Mardi 1er Juin 2021 à 09:30
    Comme beaucoup, j'ai rencontré et vécu des situations dont j'ai réussi à me relever.
    Cependant je n'ai pas su les raconter, sans doute parce-que trop douloureuse mais sûrement par pudeur.
    Je félicite les participantes qui se sont livrées avec brio.
      • Vendredi 4 Juin 2021 à 21:42

        Oui, je comprends. Bonne soirée

    2
    Mardi 1er Juin 2021 à 09:57

    De beaux textes à lire 

    Merci à toi pour l'orchestration Brigitte

    Bises 

      • Vendredi 4 Juin 2021 à 21:44

        Bravo Rose pour ta participation et bisous !

    3
    Mardi 1er Juin 2021 à 12:01

    Bonjour Brigitte

    Que de rebondissements pour les uns et les autres , bravo a tous les participants 

    bonne journée, bisous

      • Vendredi 4 Juin 2021 à 21:46

        Merci pour elles, Jo et bonne soirée. Bisous

    4
    Mardi 1er Juin 2021 à 20:21

    Bonsoir ma chère Brigitte 
    Nous nous rejoignons sur l'amour des arbres.

    Beaucoup de défis mais des beaux testes 

    Bonne soirée et gros bisous 

    Méline

    5
    Mardi 1er Juin 2021 à 20:21

    J'avais pas réussi à faire une pirouette à ce moment là, comme dis Renée, et ensuite j'ai tout simplement oublié, lol, félicitations aux participants, bisous JL

    6
    Mardi 1er Juin 2021 à 20:22

    Des rebondissements bienvenus mais je reste stupéfaite par le témoignage de Livia...j'espère qu'elle n'en porte pas de séquelles encore aujourd'hui.

    Bises du soir

    Mireille du sablon

      • Vendredi 4 Juin 2021 à 22:08

        C'est une fiction, m'a dit Livia. Bisous

    7
    Mercredi 2 Juin 2021 à 09:05

    Zut, j'ai loupé plusieurs parutions... la faute à ma frangine qui s'est pointée, du coup pas trop de temps pour les blogs... yes

    Bisous et bonne journée à toi

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