• EB - Ceux qui arrivent racontés dans "Ceux qui partent" de Jeanne Benameur...

    J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, pour découvrir cet auteur dont je n'avais encore rien lu.

     

    Informations pratiques : Paru en août 2019 aux éditions "Actes Sud". 327 pages. 21 €

     

    La 4ème de couverture :

    Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le premier vêtement du monde.
    Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines.
    Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se mêlent, se dénouent ou se lient. Mais tout dans ce temps suspendu prend une intensité qui marquera leur vie entière.
    Face à eux, André Jonsson, New-Yorkais, père islandais, mère fière d'une ascendance qui remonte aux premiers pionniers. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais.

    L'exil comme l'accueil exigent de la vaillance. Ceux qui partent et ceux de New York n'en manquent pas. A chacun dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d'énergie et de sensualité, de tenter de trouver la forme de son exil, d'inventer dans son corps les fondations de son nouveau pays. Et si la nuit était une langue, la seule langue universelle ?

     

    Mon ressenti :

    Donato et Emilia sa fille, Italiens aisés et cultivés, débarquent à Ellis Island aux portes de New-York en 1910, avec de nombreux autres migrants. Le roman raconte leur premier jour et leur première nuit sur cette île. Lui est veuf, comédien, ne se sépare jamais de l'Enéïde. Elle, est belle, peintre et avide de liberté.

    Ils vont croiser un photographe de père Islandais , Andrew Jonsson ; Esther, une Arménienne, dont toute la famille a été massacrée, et Gabor, violoniste et bohémien, arrivé avec son clan.

     C'est bien écrit et les personnages sont tous très attachants, même les personnages secondaires comme Ruth, la grand-mère Islandaise d'Andrew, Hazel la prostituée d'origine Grecque ou Lucile, la jeune Américaine, pianiste et semblable à l'opale.

    En une nuit ils vont ouvrir toutes les portes, au propre et au figuré.

    L'auteur insiste beaucoup sur l'importance pour les émigrants d'apprendre la nouvelle langue mais de garder leur langue, de l'apprendre à leurs descendants, de transmettre leur origine et leur culture.

    Les dernières pages sont un plaidoyer pour l'émigration, qui est devenue inéluctable.

     

    J'ai aimé découvrir l'histoire, les rêves et les espoirs des émigrants dans la première partie du roman ,moins l'exaltation charnelle et la volupté, très présentes dans la seconde moitié du roman : éveil sexuel d'Emilia dans la soute et réveil sexuel de Donato.

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Décembre 2019 à 17:57
    Merci pour ce conseil de lecture.
    Bisous et bonne soirée
    2
    Jeudi 12 Décembre 2019 à 20:28

    c'est un auteur que j'apprécie beaucoup. Après avoir lu tous les livres de la médiathèque, j'emprunterai celui là. Bises et bonne soirée

    3
    Jeudi 12 Décembre 2019 à 20:42

    Je ne note ce livre ...

    Bises bonne soirée 

    4
    Jeudi 12 Décembre 2019 à 21:35

    Bonsoir,

    ça n'a pas l'air mal quand même ce bouquin.

    C'est sympa de nous en tire quelques traits.

    Oui dans quelques jours nous allons nous retrouver réunis tous les 3; même si la fête ne sera pas ce qu'elle devrait être.

    Ça nous fera le plus grand bien.

    Sabine n'en peut plus avec ce mauvais temps, nous avons eu juste une petite pluie

    vers 21h.

    Bonnes fêtes d'ici là.

    Bises.

    5
    Vendredi 13 Décembre 2019 à 07:34

    Je note le titre de ce livre qui me fait penser au reportage photos de mon fiston quand il est allé visiter cette île. Impressionnant de voir tous ces gens débarquer avec tellement d'espoir pour une vie meilleure....

    Bises du jour

    Mireille du sablon

      • Samedi 14 Décembre 2019 à 19:11

        Bonsoir Mireille. C'est un livre bien écrit et émouvant. Bisous

    6
    MORI 7
    Vendredi 13 Décembre 2019 à 11:48

    Merci pour ce bon conseil de lecture, je n'ai jamais rien lu de cette auteure.

    Une bonne idée pour une demande d'emprunt futur , à la bibliothèque.

    Belle journée. Mauricette

      • Samedi 14 Décembre 2019 à 19:16

        Bonsoir Mauricette. Si tu as un blog pourrais tu me laisser son adresse ? Bonne soirée

    7
    Vendredi 13 Décembre 2019 à 18:55

    Salut
    Le temps est pluvieux et il fait froid.
    Heureusement on a un bon chauffage.
    Bon week-end

    8
    Mardi 17 Décembre 2019 à 07:10

    c'est un livre qui me donne envie

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