Pour continuer sur ma visite à la Vallée des Singes à Romagne, après la sieste des atèles et celle des maki cattas, je suis allée découvrir le territoire des bonobos, les singes les plus proches de nous puisque nous aurions 98 % de gênes communs.

La Vallée des Singes est le seul parc en France à présenter des bonobos.

Ils vivent dans un hectare boisé et 900 m² de bâtiments. Ils sont 9 âgés de 7 à 48 ans. J'ai d'abord aperçu un groupe de copains-copines en train de bavarder :

Celui de droite semble bouder, tandis que les deux autres se tiennent les mains...

Et puis il y avait cette mère et son bébé :

Sa main protège la tête de son enfant blotti dans ses bras. Accroupie comme nous pourrions l'être, elle protège le petit qui la tient tendrement et de l'autre elle cueille des herbes et des fleurs.

Je vous ai montré la sieste des atèles. Celle des maki cattas est moins acrobatique.

Dans la Vallée des Singes à La Romagne ils vivent en liberté dans une partie du Parc. Il est bien sûr interdit de les toucher ou de leur donner à manger et des employés-animateurs sont là pour y veiller et vous donner toutes les explications souhaitées.

Quand je suis passée dans leur aire, j'ai été étonnée de les voir dormir sur les bancs ou le chemin, roulés en boule comme une jolie peluche ou complètement étendus.

Leurs petites mains noires ressemblent aux nôtres...

Un autre article sur les maki cattas...

En rentrant de Nantes le week-end du 13-14 octobre, j'ai décidé de faire un crochet par la Vallée des singes, à Romagne au sud-est de de Poitiers.

Je croyais Poitiers plus près de Nantes, et partie à 9h00 je ne suis arrivée qu'à midi à Romagne... Du coup certains singes dormaient lorsque j'ai commencé ma balade dans ce parc.

Cet atèle à ventre blanc faisait la sieste au soleil, assis sur un rebord de fenêtre, la tête tournée vers le haut, puis à droite, et à gauche...

Après m'être arrêtée à Grand-Piquey puis au Canon, je suis revenue vers Grand-Piquey et j'ai alors quitté la route principale pour monter sur la dune de la Pointe aux chevaux qui offre une vue magnifique sur Petit-Piquey, l'Ile aux Oiseaux et Arcachon.

Autrefois c'était le point de départ des troupeaux de chevaux qui partaient rejoindre à la nage l'île aux Oiseaux afin d'y paître les herbes salées. Certains étaient domestiqués, d'autres menaient une vie libre et sauvage. C'était une race robuste, d'origine landaise parfaitement adaptée au travail dans les milieux sableux.

Après Grand-Piquey j'ai continué sur la presqu'île du cap-Ferret vers le village ostréïcole du Canon à quelques kilomètres :

C'est agréable de se balader au mileur des cabanes ostréïcoles, joliment décorées et fleuries. Les peintres se régalent à dessiner ces ruelles qui débouchent sur le Bassin.