-
Par écureuil bleu le 18 Février 2013 à 19:57
Pour ce 38ème Café Thé, je vous propose de broder autour d'un de mes poèmes préférés, le "Rêve familier" de Paul Verlaine.
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, voyagez, délirez, faites ce que vous voulez... Illustrez à votre manière ce poème ou un de vos rêves...
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.Pour en savoir plus sur ce poème, 2 liens intéressants :
http://verlaineexplique.free.fr/poemesat/monreve.html
http://direcrire76.org/commentaires/article/mon-reve-familier-verlaine
Vous avez jusqu'au 16 mars 2013 pour m'envoyer votre participation par mail à ecureuilbleu33@live.fr
Amusez vous bien !
votre commentaire -
Par écureuil bleu le 17 Février 2013 à 14:46
Pour ce 37ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de la photo de cette décapotable bleue, photographiée au bord de l'Océan il y a quelques jours :
Les consignes : "Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, voyagez, délirez, faites ce que vous voulez... "
Vous êtes 7 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées, jusqu'au 15 mars 2013, en utilisant le module de vote en haut à gauche.
Voici les participations :
Participation n° 1 :
J'étais autrefois une belle Américaine
Décapotable bleue
Rutilante...
Toujours la première à m'amuser,
Musique à fond,
Jeunes gens décoiffés au volant,
Jolies filles à l'arrière,
Belles virées jusqu'à la mer...
Toujours assoiffée,
Je n'ai pas résisté au 1er choc pétrolier...
Remisée au milieu des toiles d'araignée,
Oubliée,
J'ai pris la poudre d'escampette...
Réaliser mon dernier rêve :
Voir la mer et partir...
J'y suis arrivée
Les vagues m'ont roulée,
Le sable m'a recouvert,
Mon fanion a été arraché ,
La capote s'est envolée,
Les pneus ont éclaté.
J'ai bu la tasse bien souvent
et les escargots de mer m'ont coiffée de blanc.
Puis les grandes marées m'ont ramenée
Sur le sable doré...
Participation n° 2 :
La laide américaine
La belle américaine
Ruinée à Las Vegas
Plus un euro
Bleue de froid
Sans cape ni chaussures
Ni chauffeur
Ne crâne
Pauvre femme
Au bord de mer
Elle erre
Vague à l'âme
Les sens en panne
Le poker est menteur
Vous laisse sans parure
Effroi effroi
Bandit pas manchot
L'as Vegas
La laide américaine...
Participation n° 3 :
Participation n° 4 :
"L'incroyable voyage de la décapotable...comme celui de la Vie"
Participation n° 5 :
L’incroyable voyage de la décapotable bleue.
Un voyage à travers le temps, cette petite voiture bleue a eu de drôle de maître ! Un petit garçon d’une noble famille qui l’a délaissa le jour même de Noël au fond d’un coffre à jouet parmi tant de jouet…
Par charité, elle fût donnée au petit fils du jardinier qui l’a chéri tant. La promenant dans le jardin, la lustrant pour qu’elle brille.
Mais un jour, à l’école, un petit garnement lui vola. Le vilain garçon n’avait pas une vie facile, il avait tous les jours faim et il venda la petite voiture bleue dans un vide grenier pour s’acheter de quoi remplir son bidou.
Ce fût une petite fille qui l’acheta cette belle décapotable ! Elle s’imaginait monter à bord pour se promener dans tout le pays, aller à la montagne et à la mer ! Elle garda cette jolie voiture toute sa vie sous une cloche en verre ! Quand elle devint grand-mère, elle a donna à son petit-fils en lui disant :
« Prends bien soin de cette petite décapotable, elle est magique, elle m’a toujours porté bonheur ! Elle te fera voyager dans ta tête »
Voilà l’incroyable voyage de la décapotable bleue !
Participation n° 6 :
old Mercedes Benz
sur la plage abandonnée
je vis mes derniers instants
la remorqueuse va arriver
je me souviens, il y a longtemps
sur une autre plage sans pareil
tous ces hippies au soleil
et mon conducteur avec sa gratte
jouait la sérénade à sa Cathe
sur ma banquette arrière
ils s'en sont donnés du bon temps
à présent il est grand père
et elle on la nomme bonne maman...
J'ai vu s'abattre les vieux arbres
et pousser les grands buildings
le long d'avenues macabres
et de décors indignes
je serai bientôt compactée
réduite à presque néant
ne restera que ma photo en noir et blanc
sur le manteau d'une cheminée
Participation n° 7 :
La décapotable bleueJe dévorai des yeux comme un gosse en bas age,
La décapotable bleue revenue sur la plage.
Je me mis à songer, le temps était passé,
Je l'avais oublié, mes larmes avaient séché.De lointains souvenirs, le premier gros chagrin,
Quelques éclats de rire avec mes deux frangins,
Je revoyais nos jeux, j'étais alors jeunot,
Une décapotable bleue, mon plus joli cadeau.Ses roues étaient parties au loin, au fond de l'eau,
Il restait le châssis, usé mais encore beau.
Au bord de l'océan, seule et abandonnée,
Après quarante deux ans, je l'avais retrouvée.
2 commentaires -
Par écureuil bleu le 16 Février 2013 à 22:39
Pour ce 36ème jeu Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'un extrait du roman de Han Suyin "Multiples splendeurs", évoquant les merveilleuses mains d'une jeune femme.
Vous pouviez utiliser prose ou poésie, photo, scrap, dessin, pour évoquer des mains, des doigts, des danseuses Thaïlandaises ou Balinaises, ou bien des gens qui parlent avec les mains...
"Nora paraît vêtue de soie française bleu pâle; Elle est belle et je le lui dis à chaque fois que je la vois. Elle a des mains admirables, presqu'inhumaines dans leur beauté. Je songe à des orchidées, des magnolias, à des saules. Ses doigts s'incurvent comme ceux d'une danseuse siamoise. Souvent, elle remue la main en parlant, et ses doigts se balancent d'avant en arrière. Ils m'hypnotisent et pendant une heure, je me borne à de menus propos pour pouvoir mieux les contempler. Si Nora est belle, ses mains le sont plus encore, et il me semble qu'elle n'existe que pour porter, au bout de ses bras ivoirins, la tendre merveille de ses mains."
Vous êtes 10 à avoir participé et 45 à avoir voté pour vos participations préférées.
Merci aux votants et bravo à tous les participants.
Vos votes ont désigné comme gagnantes à égalité avec 15 voix chacune : Annie du blog "Imaginons ensemble" et Enriqueta du blog "Les mots offerts comme destination de voyage" ,
suivies de près par Lady Marianne (13 voix), Pascal (9 voix), Khanel, Any et Galet (7 voix chacun), Jill Bill et Felix (6 voix chacun) et Chantal (5 voix).
1ère ex-aequo) Annie du blog "Imaginons ensemble" :
M ains, vous me comblez. A vous contempler, dans cette transparence, I l faut se résoudre au silence N on humaines vous êtes, fleurs vous semblez, S aule léger me rappelez M ais, je le vois, E xistent ces doigts R acontant la beauté. V ers moi ils se balancent E t, gracieuse, cette présence I llumine les jours qui me restent. L umière de ma vie, en un geste L e Seigneur vous créa E t tendre merveille me donna
1ère ex-aequo) Enriqueta du blog "Les mots offerts comme destination de voyage" :
Mes mains n'ont plus 20 ansMes mains n'ont plus 20 ansElles sont gonflées tout le tempsJ'ai mes canaux carpiensQui me donnent du chagrinEt puis sur le dessusDes ridules sont venuesPlus une petite bosseSinovie t'es une rosseIl faut les opérerMais ça me fait tremblerIl me faut du courageAffronter cet orageAlors pour les réconforterCelles dont je n' peux me passerA l'une je vais offrirUne alliance en sourireEt sur l'autre, pour rêverUn aigle, on va tatouerMes mains seront à nouveau bellesComme quand j'étais une demoiselle3ème) Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :
main dans la main,
ils fredonnent un petit refrain
une comptine
sur les mimines
la main du diable
n'est pas louable
mettons la main à la pâte
oula main au porte monnaie
mais
ne mordons pas la main qui nous nourrit
jeu de main, jeu de vilain
c'est celui qui le dit qui y est
main invisible
bonjour la surprise
puis le refrain-
menotte, patte,pogne,
c'est la faute à la cigogne
voilà le ptit prince
serrons nous la pince
ils gloussent de bonheur
et reprennent en choeur
voilà le ptit prince
serrons nous la pince
les passants sont enchantés
en les regardant passer
crénom
main à plume vaut bien main à charrue
crie l'père d'une voix bourrue
les cinq doigts de la main ne sont pas égaux
mais je leur tire mon chapeau4ème) Pascal :
C'était une froide soirée d'automne.
Nous avions trouvé refuge sur le canapé, assis côte à côte.
Mon amie semblait passionnée par une série télévisée.
D'un geste lent elle saisit son tricot qui attendait contre l'accoudoir,
l'inspecta attentivement quelques secondes, puis, visiblement satisfaite
enfila deux longues aiguilles au travers des mailles.
Soudain ses mains furent prises d'une agitation frénétique,
ses doigts poussaient, tiraient nerveusement la laine en tous sens.
L'index droit était le plus farfelu de tous, contournant nerveusement
les aiguilles par l'arrière et repartant de plus belle en avant.
La main gauche jouait à faire cliqueter son arme contre l'autre dans un duel incessant.
J'étais fasciné par le contraste entre la terrible mêlée qui se jouait
sur ses genoux et le calme de son visage, le regard rivé à l'écran.
Parfois elle saisissait une troisième aiguille, transperçait l'ouvrage, et durant
quelques secondes se tordait les mains pour manoeuvrer les trois à la fois.
Observant attentivement, il me sembla découvrir que l'un des doigts allait quatre fois
dans un sens puis faisait un retour en arrière. Ne voulant pas rester sur
une incertitude ni poser de question saugrenue je décidais que le pullover
serait superbe avec quatre mailles à l'endroit et une maille à l'envers.
J'eus beau me creuser la tête, il me fut impossible de trouver la moindre
explication au rôle joué par la troisième aiguille.
Le film terminé, elle approcha le tricot de son visage, l'examina avec soin,
et un léger sourire dessiné sur les lèvres, elle le reposa sur l'accoudoir.
je compris qu'elle avait obtenu le résultat attendu et en déduisis que cet
imbroglio de doigts s'avérait être une mécanique bien huilée.
Je n'avais rien vu du film, mais le spectacle auquel je venais d'assister
m'avait autant captivé que le plus haletant des thrillers.5ème ex-aequo) Khanel et Julie du blog "Khanel3" :
5ème ex-aequo) Any du blog "Anyly" :
M__ ais qu'elles sont volubiles
A__ nimées sont elles :
I__ gnares , n'acceptant rien
N__ on ! parlez pour moi ! la MUETTE !
S__ oit ! sont comme les BRAILLE pour les non voyants !
MES MAINS
Les fées pourront elles quelque chose pour moi ! Les mains .5ème ex-aequo) Galet :
Elle avait la main leste ! Il ne fallait pas la frôler de trop près, encore moins avoir la main baladeuse ! Son aller-retour résonnait alors comme une porte qui claque, et sa claque portait.
Tout le monde l’aimait dans le quartier. Elle donnait facilement un coup de main à l’un ou l’autre, après son travail. Elle prenait la main des enfants qui voulaient traverser et passait une main tendre dans les boucles blondes ou brunes. « Elle se fait la main » commentaient les commères. Avec les petits, souvent, elle parlait avec les mains et on entendait fuser les rires !
Chacun s’accordait à dire qu’elle avait le cœur sur la main, et certains en profitaient. Elle le savait mais laissait faire, ayant trop souffert d’avoir été élevée par une femme qui avait une main de fer dans un gant de velours, et trop souvent la main lourde.
Elle était petite main et avait la main sûre, ce qui lui permettait d’arrondir ses fins de mois par les travaux de couture que les dames lui confiaient. C’est qu’elle n’ait pas un poil dans la main et elle vous cousait une robe – dont elle avait tracé le dessin à main levée – en un tour de main ! Ces réalisations faites main lui avaient fait une solide réputation et le succès était à portée de main…
Puis arriva un beau gosse, mains trop blanches et sourire enjôleur. Il ne lui fallut pas une heure, montre en main, pour juger de ses chances qu’elle vienne lui manger dans la main. Il s’arrangea pour se trouver souvent sur sa route, puis pour l’aider à mettre la dernière main lorsqu’elle décorait la devanture de la fleuriste, arguant qu’il avait la main verte, il applaudissait des deux mains lorsqu’elle parlait de ses projets et balayait d’un revers de main les doutes qu’elle émettait. Il fit tant et si bien qu’on ne tarda pas à les voir passer main dans la main et que, très vite, il demanda sa main, genou en terre et la main sur le cœur. Elle dit oui, elle se sentait en de bonnes mains.
Il avait désormais la haute main sur sa vie, qui ne tarda pas à devenir un enfer. Il fit main basse sur tout ce qu’elle possédait, pour jouer, prétendant qu’il avait la main heureuse et souvent de bonnes mains, jurant qu’un jour ils seraient riches, il en mettait sa main au feu. Elle, les mains liées, faisait vivre le ménage, s’attendant toujours à voir arriver des hommes de main venus réclamer leur dû. Elle se serait coupée la main plutôt que de se plaindre mais elle se tordait les mains de désespoir. Il n’aurait pourtant pas manqué de mains charitables pour l’aider.
Jusqu’au jour où il leva la main sur elle quand elle refusa de mettre plus longtemps la main à la poche. Prenant son courage à deux mains, elle alla porter plainte et déposer une main courante. Il fut arrêté, il avait encore son sang sur les mains.
Le regard mauvais et le sourire moqueur, il se laissa emmener. Elle apprit bientôt qu’il avait les mains sales, qu’il avait déjà puisé à pleines mains dans les économies d’autres femmes, qu’il avait même été pris la main dans le sac, lors d’un casse, avec d’autres voyous.
Ainsi il avait mordu la main qui le nourrissait, il la laissait une main devant, une main derrière. La main lui démangeait de ne pouvoir lui rendre ses coups. Elle ne ferait pas des pieds et des mains pour le défendre et alléger sa peine. Elle s’en lavait les mains.
Certes elle avait désormais les mains libres, mais plus de rêves et plus d’illusions : ils avaient changé de mains.
8ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Les mains de Nora
Nora ah Nora
De bleu ciel vêtue
Attirante comme d'amour la pomme
Douce telle la soie
Doit être sa peau nue
Pour l'heureux homme
A son étreinte du soir
Mais moi je n'ai d'yeux le dimanche
Que pour ses mains agiles
Deux merveilles à voir
Deux fleurs au bout de la branche
Qu'elle agite, graciles
Ma prunelle s'aimante
A elles, ses mains
Ces papillons gracieux
Dans une gestuelle qui m'enchante
Et je les retiens
En futile conversation, amoureux...
8ème ex-aequo) Felix :
10ème) Chantal du blog "Livia augustae":
La tendre merveille de ses mains !
Elle parle toujours avec les mains
Elle a de si jolies mains !
Qui font chanter les mots,
Et danser les bracelets
Enlaçant ses poignets,
Elles décrivent des arabesques dans l’air,
Elles ponctuent chaque phrase,
Et ses doigts, si longs, si fins,
Désignent des mondes pleins de rêves,
D’arc-en-ciel, de soleil flamboyant
Et de mer chatoyante…
Ses mains !
Deux oiseaux voltigeant dans le temps…
1 commentaire -
Par écureuil bleu le 18 Janvier 2013 à 18:49
Pour ce 37ème Café Thé, je vous propose de broder autour de la photo de cette décapotable bleue, photographiée au bord de l'Océan il y a quelques jours;
Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, voyagez, délirez, faites ce que vous voulez...
Pour jouer, il vous suffit de m'envoyer par mail avant le 16 février 2013 votre participation : poème, texte, dessin, scrap, photos, blague, vidéo...
Amusez-vous bien !
5 commentaires -
Par écureuil bleu le 17 Janvier 2013 à 17:32
Votez pour vos trois participations préférées en cochant les 3 cases avant de cliquer sur Voter
Participation n° 1
Participation n° 2
Participation n° 3
Participation n° 4
Participation n° 5
Participation n° 6
Participation n° 7
Participation n° 8
Participation n° 9
Participation n° 10
RésultatsPour ce 36ème jeu Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'un extrait du roman de Han Suyin "Multiples splendeurs", évoquant les merveilleuses mains d'une jeune femme.
Vous pouviez utiliser prose ou poésie, photo, scrap, dessin, pour évoquer des mains, des doigts, des danseuses Thaïlandaises ou Balinaises, ou bien des gens qui parlent avec les mains...
"Nora paraît vêtue de soie française bleu pâle; Elle est belle et je le lui dis à chaque fois que je la vois. Elle a des mains admirables, presqu'inhumaines dans leur beauté. Je songe à des orchidées, des magnolias, à des saules. Ses doigts s'incurvent comme ceux d'une danseuse siamoise. Souvent, elle remue la main en parlant, et ses doigts se balancent d'avant en arrière. Ils m'hypnotisent et pendant une heure, je me borne à de menus propos pour pouvoir mieux les contempler. Si Nora est belle, ses mains le sont plus encore, et il me semble qu'elle n'existe que pour porter, au bout de ses bras ivoirins, la tendre merveille de ses mains."
Vous êtes 10 à avoir participé.
Il s'agit de maintenant de voter pour vos trois participations préférées en utilisant le module de vote en haut à gauche jusqu'au 15 février 2013.
Participation n° 1 :
Participation n° 2 :
La tendre merveille de ses mains !
Elle parle toujours avec les mains
Elle a de si jolies mains !
Qui font chanter les mots,
Et danser les bracelets
Enlaçant ses poignets,
Elles décrivent des arabesques dans l’air,
Elles ponctuent chaque phrase,
Et ses doigts, si longs, si fins,
Désignent des mondes pleins de rêves,
D’arc-en-ciel, de soleil flamboyant
Et de mer chatoyante…
Ses mains !
Deux oiseaux voltigeant dans le temps…
Participation n° 3 :
C'était une froide soirée d'automne.
Nous avions trouvé refuge sur le canapé, assis côte à côte.
Mon amie semblait passionnée par une série télévisée.
D'un geste lent elle saisit son tricot qui attendait contre l'accoudoir,
l'inspecta attentivement quelques secondes, puis, visiblement satisfaite
enfila deux longues aiguilles au travers des mailles.
Soudain ses mains furent prises d'une agitation frénétique,
ses doigts poussaient, tiraient nerveusement la laine en tous sens.
L'index droit était le plus farfelu de tous, contournant nerveusement
les aiguilles par l'arrière et repartant de plus belle en avant.
La main gauche jouait à faire cliqueter son arme contre l'autre dans un duel incessant.
J'étais fasciné par le contraste entre la terrible mêlée qui se jouait
sur ses genoux et le calme de son visage, le regard rivé à l'écran.
Parfois elle saisissait une troisième aiguille, transperçait l'ouvrage, et durant
quelques secondes se tordait les mains pour manoeuvrer les trois à la fois.
Observant attentivement, il me sembla découvrir que l'un des doigts allait quatre fois
dans un sens puis faisait un retour en arrière. Ne voulant pas rester sur
une incertitude ni poser de question saugrenue je décidais que le pullover
serait superbe avec quatre mailles à l'endroit et une maille à l'envers.
J'eus beau me creuser la tête, il me fut impossible de trouver la moindre
explication au rôle joué par la troisième aiguille.
Le film terminé, elle approcha le tricot de son visage, l'examina avec soin,
et un léger sourire dessiné sur les lèvres, elle le reposa sur l'accoudoir.
je compris qu'elle avait obtenu le résultat attendu et en déduisis que cet
imbroglio de doigts s'avérait être une mécanique bien huilée.
Je n'avais rien vu du film, mais le spectacle auquel je venais d'assister
m'avait autant captivé que le plus haletant des thrillers.Participation n° 4 :
Les mains de Nora
Nora ah Nora
De bleu ciel vêtue
Attirante comme d'amour la pomme
Douce telle la soie
Doit être sa peau nue
Pour l'heureux homme
A son étreinte du soir
Mais moi je n'ai d'yeux le dimanche
Que pour ses mains agiles
Deux merveilles à voir
Deux fleurs au bout de la branche
Qu'elle agite, graciles
Ma prunelle s'aimante
A elles, ses mains
Ces papillons gracieux
Dans une gestuelle qui m'enchante
Et je les retiens
En futile conversation, amoureux...
Participation n° 5 :
M ains, vous me comblez. A vous contempler, dans cette transparence, I l faut se résoudre au silence N on humaines vous êtes, fleurs vous semblez, S aule léger me rappelez M ais, je le vois, E xistent ces doigts R acontant la beauté. V ers moi ils se balancent E t, gracieuse, cette présence I llumine les jours qui me restent. L umière de ma vie, en un geste L e Seigneur vous créa E t tendre merveille me donna
Participation n° 6 :
M__ ais qu'elles sont volubiles
A__ nimées sont elles :
I__ gnares , n'acceptant rien
N__ on ! parlez pour moi ! la MUETTE !
S__ oit ! sont comme les BRAILLE pour les non voyants !
MES MAINS
Les fées pourront elles quelque chose pour moi ! Les mains .
Participation n° 7 :
Mes mains n'ont plus 20 ansMes mains n'ont plus 20 ansElles sont gonflées tout le tempsJ'ai mes canaux carpiensQui me donnent du chagrinEt puis sur le dessusDes ridules sont venuesPlus une petite bosseSinovie t'es une rosseIl faut les opérerMais ça me fait tremblerIl me faut du courageAffronter cet orageAlors pour les réconforterCelles dont je n' peux me passerA l'une je vais offrirUne alliance en sourireEt sur l'autre, pour rêverUn aigle, on va tatouerMes mains seront à nouveau bellesComme quand j'étais une demoiselleParticipation n° 8 :
Elle avait la main leste ! Il ne fallait pas la frôler de trop près, encore moins avoir la main baladeuse ! Son aller-retour résonnait alors comme une porte qui claque, et sa claque portait.
Tout le monde l’aimait dans le quartier. Elle donnait facilement un coup de main à l’un ou l’autre, après son travail. Elle prenait la main des enfants qui voulaient traverser et passait une main tendre dans les boucles blondes ou brunes. « Elle se fait la main » commentaient les commères. Avec les petits, souvent, elle parlait avec les mains et on entendait fuser les rires !
Chacun s’accordait à dire qu’elle avait le cœur sur la main, et certains en profitaient. Elle le savait mais laissait faire, ayant trop souffert d’avoir été élevée par une femme qui avait une main de fer dans un gant de velours, et trop souvent la main lourde.
Elle était petite main et avait la main sûre, ce qui lui permettait d’arrondir ses fins de mois par les travaux de couture que les dames lui confiaient. C’est qu’elle n’ait pas un poil dans la main et elle vous cousait une robe – dont elle avait tracé le dessin à main levée – en un tour de main ! Ces réalisations faites main lui avaient fait une solide réputation et le succès était à portée de main…
Puis arriva un beau gosse, mains trop blanches et sourire enjôleur. Il ne lui fallut pas une heure, montre en main, pour juger de ses chances qu’elle vienne lui manger dans la main. Il s’arrangea pour se trouver souvent sur sa route, puis pour l’aider à mettre la dernière main lorsqu’elle décorait la devanture de la fleuriste, arguant qu’il avait la main verte, il applaudissait des deux mains lorsqu’elle parlait de ses projets et balayait d’un revers de main les doutes qu’elle émettait. Il fit tant et si bien qu’on ne tarda pas à les voir passer main dans la main et que, très vite, il demanda sa main, genou en terre et la main sur le cœur. Elle dit oui, elle se sentait en de bonnes mains.
Il avait désormais la haute main sur sa vie, qui ne tarda pas à devenir un enfer. Il fit main basse sur tout ce qu’elle possédait, pour jouer, prétendant qu’il avait la main heureuse et souvent de bonnes mains, jurant qu’un jour ils seraient riches, il en mettait sa main au feu. Elle, les mains liées, faisait vivre le ménage, s’attendant toujours à voir arriver des hommes de main venus réclamer leur dû. Elle se serait coupée la main plutôt que de se plaindre mais elle se tordait les mains de désespoir. Il n’aurait pourtant pas manqué de mains charitables pour l’aider.
Jusqu’au jour où il leva la main sur elle quand elle refusa de mettre plus longtemps la main à la poche. Prenant son courage à deux mains, elle alla porter plainte et déposer une main courante. Il fut arrêté, il avait encore son sang sur les mains.
Le regard mauvais et le sourire moqueur, il se laissa emmener. Elle apprit bientôt qu’il avait les mains sales, qu’il avait déjà puisé à pleines mains dans les économies d’autres femmes, qu’il avait même été pris la main dans le sac, lors d’un casse, avec d’autres voyous.
Ainsi il avait mordu la main qui le nourrissait, il la laissait une main devant, une main derrière. La main lui démangeait de ne pouvoir lui rendre ses coups. Elle ne ferait pas des pieds et des mains pour le défendre et alléger sa peine. Elle s’en lavait les mains.
Certes elle avait désormais les mains libres, mais plus de rêves et plus d’illusions : ils avaient changé de mains.
Participation n° 9 :
main dans la main,
ils fredonnent un petit refrain
une comptine
sur les mimines
la main du diable
n'est pas louable
mettons la main à la pâte
oula main au porte monnaie
mais
ne mordons pas la main qui nous nourrit
jeu de main, jeu de vilain
c'est celui qui le dit qui y est
main invisible
bonjour la surprise
puis le refrain-
menotte, patte,pogne,
c'est la faute à la cigogne
voilà le ptit prince
serrons nous la pince
ils gloussent de bonheur
et reprennent en choeur
voilà le ptit prince
serrons nous la pince
les passants sont enchantés
en les regardant passer
crénom
main à plume vaut bien main à charrue
crie l'père d'une voix bourrue
les cinq doigts de la main ne sont pas égaux
mais je leur tire mon chapeauParticipation n° 10 :
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique