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Par écureuil bleu le 3 Novembre 2014 à 10:49
Pour ce 56ème Café Thé, je vous propose de broder autour de cette jolie phrase lue dans le journal Sud-Ouest, à propos d'un petit moineau baptisé Bienvenu :
"Les bonheurs minuscules ne sont pas les moins importants, quand le temps a emporté tant de choses avec lui" (phrase d'un(e) journaliste qui signe G.G.)
Racontez nous un de ces petits bonheurs, sous forme de conte, de poème, de photo montage ou autre.
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 30 novembre 2014 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
4 commentaires -
Par écureuil bleu le 2 Novembre 2014 à 10:53
Pour ce 55ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler ce tableau de 1887 d'Eugène Buland, baptisé "Les héritiers" et de nous raconter ce que ce tableau (ou ce thème) vous inspire...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Vous êtes 10 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter jusqu'au 30 novembre 2014 pour vos 3 participations préférées en utilisant le module de vote en haut à gauche.
Participation n° 1 :
Les héritiers sont fatigués,
harassés par ces années
passées à se demander
de quoi ils allaient hériter...
Ils sont arrivés à pied,
par l'espoir galvanisés.
Le notaire leur a parlé...Le grand coffre déverrouillé,
les héritiers ont regardé...
Dans le coffre un pied de nezque tonton a griffonné
en 3 mots: "Persévérez!"
Participation n° 2 :
La déception...
Silence de mort
Autour d'un coffre-fort...
On entendrait mouche voler
Dans la pièce aux volets
Ouverts
Sur des visages austères...
Décès du frère aîné Malcolm
Vieux jeune homme
Chaste, cru t-on, tel un moine
Qui laisse, croit-on, son patrimoine
A la fratrie réunie
Raide comme bougie...
Pas même un bâtard
Pour réclamer sa part.
La porte ouverte
Les cinq font la découverte
En restent muets sur leurs fesses
Comme un dimanche de messe...
La soeur, bonne soeur
Les frères, docteur, ingénieur, imprimeur, chercheur,
N'en reviennent pas... !
Sa collection de soldats
En plomb, ses Pieds Nickelés,
Beau pied de nez
Aux héritiers déçus...
Car il laisse ses ronds écus
A Claude, une prostituée
Lui à qui on aurait donné
Le bon Dieu sans confession
Bedeau de profession
Pas en eur, de la famille la tare
Le noir canard...Participation n° 3 :
Quand mon tour sera venu,
de tout là-haut dans les nues
qu'il me serait bon de voir
non pas d'hypocrites désespoirs
ni de vils et tristes grippe-sous
compter et partager mes sous,
mais que ceux qui pour moi
ont eu de l'amitié ou de l'amour
aient un vrai et sincère émoi
et dans leurs coeurs pour toujours
me gardent une toute petite place,
je ne demande pas d'autre grâce.
Participation n° 4 :
Les héritiers
Ils étaient tous réunis
Avec des espérances de nantis
Ils restent cois totalement hébétés
Finalement ce n’était pas gagné
A voir la tête des héritiers
Quand le notaire a annoncé
Que le coffre était vidé
Juste quelques papiers
Des cadres vides
Un tapis roulé
C’est certain que le chaudron servira
Pour la soupe à la grimace
Donc le père était ruiné
Ils auraient du s’en douter
En voyant les scellés
La femme venue avec son panier
Près de son mari s’attendait au magot
Ça devait être une belle journée
Ils ont leurs yeux pour pleurer
Le notaire avec son dossier
A un petit air amusé
Et les oncles dubitatifs
Iront se rhabiller
Qui sait lequel des deux
sera le prochain héritier !
Participation n° 5 :
LES HERITIERS
Je suis monté la haut au ciel il y a tout juste une semaine et je peux voir de la haut tout ce qui se passe en bas chez vous les vivants.
Aujourd’hui en tenue noire, tels des vautours guettant leur proie, ils sont là tous réunis autour du notaire pour l’ouverture de mon coffre : Mon fils qui depuis plus de dix ans ne me donnait plus de nouvelles, ma sœur la vieille grenouille de bénitier qui me traitait de mécréant et mon frère un petit rond de cuir qui me haïssait par jalousie. Il y a même Rodolphe un ex ami qui est parti avec Alice ma femme. Il doit croire que je lui ai légué quelques uns de mes biens pour le remercier de m’avoir débarrassé de cette hystérique d’Alice. Je m’amuse de voir leur déception. Ils ont toujours cru que j’étais très riche, en fin de compte j’étais totalement fauché et j’ai déposé tous mes objets de valeur au mont de piété, ma maison est en viager. Couvert de dettes, je ne voulais pas finir dans la rue et je me suis suicidé pour ne pas leur donner à tous ce plaisir de voir ma décadence.
Revenons sur terre. La partie basse du coffre n’a pas encore été ouverte, je savais bien qu’ils ouvriraient en premier le haut. Je vois qu’ils espèrent encore y trouver quelques subsides, une pluie de louis d’or, un testament caché ou quelques objets de valeur…. Le notaire a déposé sur la table le papier sur lequel j’ai écrit de ma plus belle plume « Ne faites pas cette tête, mon testament est dans la partie basse du coffre et j’ai une surprise pour chacun de vous ici présent. Mon humour ne les fait pas rire du tout, bien au contraire, l’atmosphère est grave, le silence règne, chacun me maudit en son for intérieur et le notaire tarde à ouvrir la partie basse du coffre. Il se baisse soudain dans un religieux silence, manipule la serrure codée et tire sur la lourde porte. Un vacarme assourdissant retentit dans une gerbe de fumée et une pluie métallique. Le coffre a explosé, j’y avais placé une bombe de ma composition pour me venger de leur méchanceté qui m’a pourri la vie…..
Je regrette mon geste néanmoins mais trop tard. Etant athée, je n’avais pas du tout pensé que j’allais les retrouver ici au ciel et que nous irons tous en enfer. On n’échappe pas à son destin.
Participation n° 6 :
Indubitablement
ah le dessous des sous
sens dessus deux sous
la belle aubaine
tout pouvoir sans rien faire
pouvoir s e faire la belle
belle belle en voulez vous
pour un sou
pour cent sous
en veux tu en voilà
en voile là
mariage d'argent
mariage d'amour
finissent toujours sous les draps blancs
indubitablement
merci papa
merci maman
Participation n° 7 :
A table on ne rit pas
dans un petit poème, très court
Jacques Prévert nous conte une histoire
un jour
une histoire à sa façon
certes blasphématoire
mais que croyez-vous donc ?
c'était un poète un peu polisson
aimant la fête, la foire...
enfin, de cette histoire voici la vision :Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.
c'est malin !
ah le coquin !
et pour tout vous dire
savez-vous comment
ce poète, c'est le pire,
baptisa, ce mécréant,
cette amusette
bébête ?
"la Cène" c'est son nom...
ça nous embête ?
oh, le cochon !!!
pas grand-chose à voir avec le tableau
que nous montre Brigitte ?
c'est que je ne voulais pas que tombe à l'eau
son beau sujet qui nous invite
à gratter un peu notre cerveauParticipation n° 8 :
Les héritiers: cinq, trois filles et 2 garçons ;
l'héritage.... une maison de campagne avec jardin, cour, garage, hangar, puit
et dans cette maison un tableau qu'ils ont toujours vu là, accroché au mur du salon,
d'où venait-il ? mystère les parents n'en parlaient pas, fallait pas le dire qu'il était là,
pourquoi donc ?
un grand cadre doré que la mère nettoyait avec du blanc d'oeuf,
une jolie scène champêtre, la grand-mère et la mère, l'enfant, une poule,
ils le trouvaient joli, il a bercé toute leur enfance,
il a surtout une valeur sentimentale pour deux d'entre-eux,
et voilà le décès de la mère, et découverte de l'héritage.........
une donation a été faite il y a des années à deux filles sans que les autres en soient informés,
et devant notaire proposition de partage.... !
un ne se manifeste pas, bizarre car il est assez intéressé tous le savent bien,
les deux fanfaronnent, elles ont tout et espèrent ne rien donner aux autres,
un fils et une fille demandent et le tableau ?
pourquoi n'est-il pas porté à l'inventaire ?
Tiens les deux filles savent d'où il vient et "cherchent à le rendre à d'éventuels héritiers..."
Pas de contestation si il est vraiment remis à ses propriétaires,
d'autant qu'il semble que ce soit une copie d'un peintre Hans Thoma, peint en 1868,
alors question : pourquoi une copie est entourée de tant de mystères ...?
il y a bien d'autres interrogations au sujet de cette donation,
ce n'est pas tellement la valeur en argent qui est en cause,
mais la façon dont cela s'est fait au détriment des autres qui pourtant s'attendaient à
des problèmes au moment de la succession.
Alors succession vous dites ? toujours difficile de s'y retrouver les notaires le savent bien eux !
Participation n° 9 :
-Asseyez vous mesdames et messieurs.Madame Moulinsart a prévu que je donne,lors d e l'ouverture du testament, un présent personnalisé à chacun....Hmmm....Néanmoins....vous connaissez le sens d e l'humour dont elle faisait preuve...est il nécessaire que je vous mette en garde?Cet humour était souvent grinçant...
-je vous en prie, Maitre Plinlêposch,minauda la soeur cadette en se tamponnant les yeux de son mouchoir brodé, tentant de camoufler derrière la fine baptiste l'éclat un rien cupide de son regard...Ma défunte soeur avait un sens de la famille à toute épreuve!
-Voilà ce que je voulais dire,à toute épreuve...
-je n'ai guère le temps d e jouer aux devinettes, tonna le cousin..Nous sommes là tous les deux, les deux légataires, finissons en et remettez nous ce qui nous est dû...
-Madame Auxdettes,je vous remets donc ceci (il présenta un petit coffret en bois simple auquel était accrochée une petite clé)...Ceci est accompagné d'un billet sur lequel votre soeur défunte a écrit....Hmmm...à ma soeur chérie qui fit toujours la sourde oreille quand j'ai eu besoin d'elle....
Il sembla que la légataire n'entendît point le contenu du message,occupée qu'elle était à faire jouer la serrure,qui, d e mauvaise qualité, était quelque peu grippée.
-Quant à vous, Monsieur Jean Veuzencorplusse,cousin d e la défunte, voici(il tendit une boite à priser d e qualité médiocre à l'homme ventripotent qui s'en saisit avidement).Madame Moulinsart y a joint ceci:" à vous mon cousin dont les dents longues et acérées rayèrent mon plancher depuis des années"
Dans la première boite,la soeur découvrit...un sonotone
Dans la seconde,le cousin fit l'acquisition du...dentier d e la défunte...
-mêmêmêêêê...bêla la première
-çà ne s e passera pas comme çà!vociféra le second....mais les actifs?les terres?l'immobilier?
-Les bijoux?les oeuvres d'art?l'assurance vie?
-hmm....unique héritier d e tout ceci l'orphelinat de la ville...."pour les sans famille, comme moi" a dit la défunte en ajoutant que vous comprendriez sûrement.....
Participation n° 10 :
Les héritiers
Après la mort du père,
Les héritiers sont là,
Tout de noir vêtus.
Visages impassibles,
L’air grave,
Ils attendent,
Dans le clair obscur.
Mais à quoi donc pensent-ils ?
Aux biens laissés,
Dont ils vont bientôt jouir ?
A la mort qui vient de frapper ?
Ont-ils du chagrin ?
Nul ne le sait !
Ils attendent !
8 commentaires -
Par écureuil bleu le 3 Octobre 2014 à 13:29
Pour ce 55ème Café Thé, contemplez ce tableau de 1887 d'Eugène Buland, baptisé "Les héritiers" et racontez nous ce que ce tableau (ou ce thème) vous inspire...
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 31 octobre 2014 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
5 commentaires -
Par écureuil bleu le 2 Octobre 2014 à 14:45
Pour ce 54ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter ce que vous avez dit ou ce que vous diriez, penché(e) sur le berceau d'un nouveau-né, ou de nous montrer le petit cadeau que vous lui avez apporté. Il pouvait s'agir d'un conte, de souhaits, d'un poème ou de photos...
Bien sûr, c'est l'arrivée d'Alice, ma petite-fille, qui m'a inspiré ce thème.
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...
Vous êtes 5 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter jusqu'au 31 octobre 2014 pour vos deux participations préférées, en utilisant le module de vote en haut à gauche.
Participation n° 1 :
L'amour d'une maman
En pénétrant dans la chambre je me heurtais à une cohorte de familiers jacassant bruyamment entre eux.Je me frayais un chemin jusqu'au petit lit.. Marie était étendue, très pâle, visiblement épuisée. Il s'appelle Luca, me dit-elle dans un souffle.Je m'asseyais sur le rebord du petit lit et lui pris une main dans les miennes. Il est tout petit, on dirait une crevette ajouta-t-elle.Je regardais le petit ange serré contre sa maman, il dormait, confiant dans la protection que lui assurait celle qui venait de lui donner le jour.Je suis resté ainsi, peut-être une heure, sans dire un seul mot, serrant cette main presque enfantine. Je n'entendais pas les bavardages, me moquant de savoir si le bébé avait le front du tonton Emile ou le menton de la tante Pauline.Je pensais au dur chemin qui attendait cette toute jeune maman, de même pas vingt ans.Bouleversé par tant de fragilité, je me jurais d'être toujours celui sur qui on peut compter lorsque les nuages s'amoncellent. C'était il y a presque sept ans, et maintenant mon petit bonhomme est enfin heureux et plein de vie.La fierté que j'éprouve pour sa maman est immense car elle a su à force de courage et d'amour affronterdes épreuves devant lesquelles beaucoup auraient renoncé.L'amour d'une maman pour son petit n'a pas de limites, aucune montagne ne peut l'arrêter.Participation n° 2 :
Participation n° 3 :
A Cassandra
Le téléphone
Qui sonne
Au milieu de la nuit
Est-il né le petit... ?
Ouais !! Et c'est une petite !
Vite, vite
On s'empresse
Comme bonne presse
De le crier sur les toits
Tout à sa joie...
Nous voilà anoblis
Mais oui
Du titre de grands-parents
Que nous font nos enfants
Et même d'arrière
Pour la grand-mère, le grand-père
Quatre générations en ligne féminine
Et la photo souvenir, t'imagines !
Lorsque l'enfant paraît
Le cercle de famille
Applaudit à grand cris... V.Hugo
On lui cherche des ressemblances
Ou des différences
Penché sur le berceau
Du plus beau
Des anges.
Et elle sourit aux anges
La petiote de quelques heures
Qui submerge de bonheur
Deux familles
Autour d'elle réunies...
Qu'ai-je offert pardi
Ce 31 décembre-là
A notre Cassandra...
Mes larmes d'émotion de mamie
Mon premier baiser sur son front,
C'était il y aura 13 ans... déjà, allons bon !
Participation n° 4 :
Je t'ai révée, petite princesse, et pendant neuf mois, j'ai imaginé ta petite frimousse... ton petit nez, ta petite bouche qui me sourirais pour me dire tu vois mamie, "me voilà!!!!!! " et moi la bonne fée, je me suis penchée sur ton berceau, sur toi petit princesse, les yeux remplis d'amour, j'ai agité ma baguette magique, en te couvrant de milliers d'étoiles pour que ta vie ne soit, que bonheur, joie, amour........et puis je t'ai serrée dans mes bras, je me suis dit que tu remplirais ma vie de grand bonheur.....dans tes yeux, j'ai lu ce message: "tu sais mamie, ce chemisier te vas bien... tu ressembles à la plus merveilleuse des "fée-mamie.""tes amies blogueuses t'appellent écureuil bleu, c'est joli, est que tu peux me tricoter un doudou écureuil mamie?"
Participation n° 5 :
Nous, les jouets, les mobiles, les boites à musique,
nous nous demandions ce que nous faisions là,
seuls dans cette chambre vide, fraîchement repeinte,
avec un sol en parquet flottant juste posé.
Il y avait bien un jeune couple dans la maison, souriants.
Un mercredi matin ils sont partis tous les deux.
Plusieurs jours et nuits sont passés
Avant qu'ils ne reviennent,
Accompagnés...
Dans leurs bagages,
Il y avait une petite fille
A peine quelques jours mais les yeux bien ouverts...
Le papa a déclenché le mécanisme de Chevrette qui chante Brassens,
"Les copains d'abord..."
La maman a serré sa princesse contre elle,
Lui a montré sa chambre,
Nous, les doudous, qui l'attendions,
Le petit lit en bois avec le mobile au dessus,
La table à langer.
Nous étions tous prêts,
Pour lui souhaiter une belle arrivée...
La petite souris : sois une belle personne !
Le petit mouton blanc : ose !
Chevrette : entoure toi d'amis...
La girafe Sophie : émerveille toi, émerveille nous...
Le lapin bleu : agis en respectant les autres...
La petite poule fleurie : souris à la vie...
Le petit chien gris : que ta vie soit belle !
4 commentaires -
Par écureuil bleu le 1 Octobre 2014 à 13:43
Pour ce 53ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter votre plus belle découverte (ou votre meilleur moment) de cet été. Cela pouvait être un lieu, une activité, une fleur, un arbre, un animal, une personne, ou autre...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Vous êtes 4 à avoir participé et 28 à avoir voté.
Vos votes ont désigné comme gagnantes ex-aequo : Jill Bill du blog "Melting-pot" et Maria-Dora du blog "le blog de Jaouen" avec 8 voix chacun, devant Pascal et Mamazerty(4 voix chacun).
Bravo à Jill Bill et Maria Dora mais aussi aux deux autres participants et merci à tous ceux qui ont voté !
1ère ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :
La Sacha cha de l'escargot..
Un été fantasque disent-elles
En choeur les pauvres fleurs...
Il s'habille chez Automne
En mauvaise humeur pardi !
Au jardin j'ai trouvé un ravi
L'escargot qui comme personne
Avec bonheur
Chantait du Sacha Distel... !
« Toute la pluie... »
Arrête ton disque veux-tu
Tu m'offusques... !
Eh eh, toi qui dès le réveil
Aime lézarder au soleil
Comme un mollusque
Ta blancheur te rend aigri...
Tu me cherches escargot, vraiment...
File avant que je jouisse
A la persillade de toi...
Rainette s'égosillait sous la pluie
Me narguait, elle aussi
Et bien tu sais quoi
A la casserole ses cuisses !
Pffff, si on peut plus chanter maintenant...1ère ex-aequo) Maria Dora du blog "Le blog de Jaouen" :
Théo, mon rayon de soleil de l'été , un vrai bonheur !
3ème ex-aequo) Pascal :
Notre rencontre eut lieu un matin d'étédans un jardin baigné d'un doux soleil naissant.Rayonnante dans ta belle robe rougetu t'offrais sans pudeur à mon regard avide.Comment t'appelles-tu, demandai je ?Je n'eus pour toute réponse qu'un long silence. Notre tête à tête dura près d'une heure,je m'emplissais les yeux de ta beautémais n'en su davantage sur ton identité.Pendant plusieurs jours j'enquêtais,interrogeais tous mes proches,connaître ton nom m'obsédait.Enfin, un soir mon ami Jackym'apporta la délivrance tant attendue.Tu ne vas pas être déçu, me dit-il,son nom est une pure merveille,celui d'une déesse antique :
"Abutilon Mégapotamicum".
3ème ex-aequo) Mamazerty du blog "Expression créative" :
M'aviez vous remarquée quand je me mettais à la fenêtre l'été dernier?Vous ai je fait peur alors ou guettâtes vous mes venues nocturnes?
trembliez vous comme je tremblais
non de peur mais d"empressement
nos rendez vous les attendiez vous comme moi
toute la journée
guettant cette heure tardive
où la nuit se pose lentement
ciel encore faussement éclairé d'une lumière qui se meurt
vous impatientiez vous de cette heure?
J'entendais votre mélodie
celle que vous siffliez sur deux tons,
heureuse je vous apercevais
vos allées et venus incessants sous mon toit.
C'était en aôut, pourtant dès Juillet
je vous espérai cette année les nuits étaient si touffues et Juillet était si chaud mais comme il y a un an c'est bien en août que vous vintes
égayer mes nuits par votre présence
avant de repartir ailleurs où je ne serais pas...
Non pas une découverte mais bien une redécouverte, celle tant attendue du vol des pipistrelles sous mes fenêtres entre 22H et 22H45,comme l'an passé, là sous mon nez, presque à me toucher....
Mais oui je vous parlais bien de "mes " pipistrelles, what did you expect?
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Ma plus belle découverte de l'été, c'est bien sûr Alice, ma petite-fille, née le 29 août !
7 commentaires
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