• Pour ce 56ème Café Thé, je vous propose de broder autour de cette jolie phrase lue dans le journal Sud-Ouest, à propos d'un petit moineau baptisé Bienvenu :

    "Les bonheurs minuscules ne sont pas les moins importants, quand le temps a emporté tant de choses avec lui" (phrase d'un(e) journaliste qui signe G.G.)

    Racontez nous un de ces petits bonheurs, sous forme de conte, de poème, de photo montage ou autre.

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... 

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 30 novembre 2014 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...


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  • Les héritiers
    Votez pour vos 3 participations préférées, en décochant la case 1 puis cochant les cases choisies
    Participation n° 1
    Participation n° 2
    Participation n° 3
    Participation n° 4
    Participation n° 5
    Participation n° 6
    Participation n° 7
    Participation n° 8
    Participation n° 9
    Participation n ° 10

    Résultats

    Pour ce 55ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler ce tableau de 1887 d'Eugène Buland, baptisé "Les héritiers" et de nous raconter ce que ce tableau (ou ce thème) vous inspire...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Vous êtes 10 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter jusqu'au 30 novembre 2014 pour vos 3 participations préférées en utilisant le module de vote en haut à gauche.

     

    Participation n° 1 :

    Les héritiers sont fatigués,

    harassés par ces années

    passées à se demander

    de quoi ils allaient hériter...

    Ils sont arrivés à pied,

    par l'espoir galvanisés.
    Le notaire leur a parlé...

    Le grand coffre déverrouillé,

    les héritiers ont regardé...
    Dans le coffre un pied de nez

    que tonton a griffonné

    en 3 mots: "Persévérez!"

     

    Participation n° 2 :

    La déception...



    Silence de mort

    Autour d'un coffre-fort...

    On entendrait mouche voler

    Dans la pièce aux volets

    Ouverts

    Sur des visages austères...

    Décès du frère aîné Malcolm

    Vieux jeune homme

    Chaste, cru t-on, tel un moine

    Qui laisse, croit-on, son patrimoine

    A la fratrie réunie

    Raide comme bougie...

    Pas même un bâtard

    Pour réclamer sa part.

    La porte ouverte

    Les cinq font la découverte

    En restent muets sur leurs fesses

    Comme un dimanche de messe...

    La soeur, bonne soeur

    Les frères, docteur, ingénieur, imprimeur, chercheur,

    N'en reviennent pas... !

    Sa collection de soldats

    En plomb, ses Pieds Nickelés,

    Beau pied de nez

    Aux héritiers déçus...

    Car il laisse ses ronds écus

    A Claude, une prostituée

    Lui à qui on aurait donné

    Le bon Dieu sans confession

    Bedeau de profession

    Pas en eur, de la famille la tare

    Le noir canard...

     

    Participation n° 3 :

    Quand mon tour sera venu,

    de tout là-haut dans les nues

    qu'il me serait bon de voir

    non pas d'hypocrites désespoirs

    ni de vils et tristes grippe-sous

    compter et partager mes sous,

     

    mais que ceux qui pour moi

    ont eu de l'amitié ou de l'amour

    aient un vrai et sincère émoi

    et dans leurs coeurs pour toujours

    me gardent une toute petite place,

     

    je ne demande pas d'autre grâce.

     

    Participation n° 4 :

    Les héritiers

     

    Ils étaient tous réunis

    Avec des espérances de nantis

    Ils restent cois totalement hébétés

    Finalement ce n’était pas gagné

    A voir la tête des héritiers

    Quand le notaire a annoncé

    Que le coffre était vidé

    Juste quelques papiers

    Des cadres vides

    Un tapis roulé

    C’est certain que le chaudron servira

    Pour la soupe à la grimace

     

    Donc le père était ruiné

    Ils auraient du s’en douter

    En voyant les scellés

    La femme venue avec son panier

    Près de son mari s’attendait au magot

    Ça devait être une belle journée

    Ils ont leurs yeux pour pleurer

    Le notaire avec son dossier

    A un petit air amusé

    Et les oncles dubitatifs

    Iront se rhabiller

    Qui sait lequel des deux

    sera le prochain héritier !

     

     Participation n° 5 :

    LES HERITIERS

     

     

    Je suis monté la haut au ciel il y a tout juste une semaine et je peux voir de la haut tout ce qui se passe en bas chez vous les vivants.

     

    Aujourd’hui en tenue noire,  tels des vautours guettant leur proie,  ils sont là tous réunis autour du notaire pour l’ouverture de mon coffre : Mon fils qui depuis plus de dix ans ne me donnait plus de nouvelles, ma sœur la vieille grenouille de bénitier qui me traitait de mécréant et mon  frère un petit rond de cuir qui me haïssait par jalousie.  Il y a même Rodolphe un ex ami qui est parti avec Alice ma femme. Il doit croire que je lui ai légué quelques uns de mes biens pour le remercier de m’avoir débarrassé de cette hystérique d’Alice. Je m’amuse de voir leur déception. Ils ont toujours cru que j’étais très riche, en fin de compte j’étais totalement fauché et j’ai déposé tous mes objets de valeur au mont de piété, ma maison est en viager.  Couvert de dettes, je ne voulais pas finir dans la rue et je me suis suicidé pour ne pas leur donner à tous ce plaisir de voir ma décadence.

     

    Revenons sur terre. La partie basse du coffre n’a pas encore été ouverte, je savais bien qu’ils ouvriraient en premier le haut. Je vois qu’ils espèrent encore y trouver quelques subsides, une pluie de louis d’or, un testament caché ou quelques objets de valeur…. Le notaire a déposé sur la table le papier sur lequel j’ai écrit de ma plus belle plume « Ne faites pas cette tête, mon testament est dans la partie basse du coffre et j’ai une surprise pour chacun de vous ici présent. Mon humour ne les fait pas rire du tout, bien au contraire, l’atmosphère est grave, le silence règne, chacun me maudit en son for intérieur et le notaire tarde à ouvrir la partie basse du coffre. Il se baisse soudain dans un religieux silence, manipule la serrure codée et tire sur la lourde porte. Un vacarme assourdissant retentit dans une gerbe de fumée et une pluie métallique. Le coffre a explosé, j’y avais placé une bombe de ma composition pour me venger de leur méchanceté qui m’a pourri la vie….. 

     

    Je regrette mon geste néanmoins mais trop tard. Etant athée, je n’avais pas du tout pensé que j’allais les retrouver ici au ciel et que nous irons tous en enfer. On n’échappe pas à son destin. 

    Participation n° 6 : 

    Indubitablement

     

    ah le dessous des sous

    sens dessus deux sous

    la belle aubaine

    tout pouvoir sans rien faire

    pouvoir s e faire la belle

    belle belle en voulez vous

    pour un sou

    pour cent sous

    en veux tu en voilà

    en voile là

    mariage d'argent 

    mariage d'amour

    finissent toujours sous les draps blancs

    indubitablement

    merci papa

    merci maman

    Participation n° 7 :

    A table on ne rit pas

    dans un petit poème, très court
    Jacques Prévert nous conte une histoire
    un jour
    une histoire à sa façon
    certes blasphématoire
    mais que croyez-vous donc ?
    c'était un poète un peu polisson
    aimant la fête, la foire...
    enfin, de cette histoire voici la vision :

    Ils sont à table
    Ils ne mangent pas
    Ils ne sont pas dans leur assiette
    Et leur assiette se tient toute droite
    Verticalement derrière leur tête.
    c'est malin !
    ah le coquin !

    et pour tout vous dire
    savez-vous comment
    ce poète, c'est le pire,
    baptisa, ce mécréant,
    cette amusette
    bébête ?
    "la Cène" c'est son nom...
    ça nous embête ?
    oh, le cochon !!!
    pas grand-chose à voir avec le tableau
    que nous montre Brigitte ?
    c'est que je ne voulais pas que tombe à l'eau
    son beau sujet qui nous invite
    à gratter un peu notre cerveau

     

    Participation n° 8 :

    Les héritiers: cinq, trois filles et 2 garçons ;

    l'héritage.... une maison de campagne avec jardin, cour, garage, hangar, puit

    et dans cette maison un tableau qu'ils ont toujours vu là, accroché au mur du salon,

    d'où venait-il ? mystère les parents n'en parlaient pas, fallait pas le dire qu'il était là,

    pourquoi donc ?

    un grand cadre doré que la mère nettoyait avec du blanc d'oeuf,

    une jolie scène champêtre, la grand-mère et la mère, l'enfant, une poule,

    ils le trouvaient joli, il a bercé toute leur enfance,

    il a surtout une valeur sentimentale pour deux d'entre-eux,

    et voilà le décès de la mère, et découverte de l'héritage.........

    une donation a été faite il y a des années à deux filles sans que les autres en soient informés,

    et devant notaire proposition de partage.... !

    un ne se manifeste pas, bizarre car il est assez intéressé tous le savent bien,

    les deux fanfaronnent, elles ont tout et espèrent ne rien donner aux autres,

    un fils et une fille demandent et le tableau ?

    pourquoi n'est-il pas porté à l'inventaire ?

    Tiens les deux  filles savent d'où il vient et "cherchent à le rendre à d'éventuels héritiers..."

     

    Pas de contestation si il est vraiment remis à ses propriétaires,

    d'autant qu'il semble que ce soit une copie  d'un peintre Hans Thoma, peint en 1868,

    alors question : pourquoi une copie est entourée de tant de mystères ...?

     

    il y a bien d'autres interrogations au sujet de cette donation, 

    ce n'est pas tellement la valeur en argent  qui est en cause,

    mais la façon dont cela s'est fait au détriment des autres qui pourtant s'attendaient à

    des problèmes au moment de la succession.

     

    Alors succession vous dites ?  toujours difficile de s'y retrouver les notaires le savent bien eux  !

    Participation n° 9 :

    -Asseyez vous mesdames et messieurs.Madame Moulinsart a prévu que je  donne,lors d e l'ouverture du testament, un présent personnalisé à chacun....Hmmm....Néanmoins....vous connaissez le sens d e l'humour dont elle faisait preuve...est il nécessaire que je vous mette en garde?Cet humour était souvent grinçant...

    -je vous en prie, Maitre Plinlêposch,minauda la soeur cadette en se tamponnant les yeux de son mouchoir brodé, tentant de camoufler derrière la fine baptiste l'éclat un rien cupide de son regard...Ma défunte soeur avait un sens de la famille à toute épreuve!

    -Voilà ce que je voulais dire,à toute épreuve...

    -je n'ai guère le temps d e jouer aux devinettes, tonna le cousin..Nous sommes là tous les deux, les deux légataires, finissons en et remettez nous ce qui nous est dû...

    -Madame Auxdettes,je vous remets donc ceci (il présenta un petit  coffret en bois simple auquel était accrochée une petite clé)...Ceci est accompagné d'un billet sur lequel votre soeur défunte a écrit....Hmmm...à ma soeur chérie qui fit toujours la sourde oreille quand j'ai eu besoin d'elle....

     

    Il sembla que la légataire n'entendît point le contenu du message,occupée qu'elle était à faire jouer la serrure,qui, d e mauvaise qualité, était quelque peu grippée.

     

    -Quant à vous, Monsieur Jean Veuzencorplusse,cousin d e la défunte, voici(il tendit une boite à priser d e qualité médiocre à l'homme ventripotent qui s'en saisit avidement).Madame Moulinsart y a joint ceci:" à vous mon cousin dont les dents longues et acérées rayèrent mon plancher depuis des années"

     

    Dans la première boite,la soeur découvrit...un sonotone 

    Dans la seconde,le cousin fit l'acquisition du...dentier d e la défunte...

     

    -mêmêmêêêê...bêla la première

    -çà ne s e passera pas comme çà!vociféra le second....mais les actifs?les terres?l'immobilier?

    -Les bijoux?les oeuvres d'art?l'assurance vie?

    -hmm....unique héritier d e tout ceci l'orphelinat de la ville...."pour les sans famille, comme moi" a dit la défunte en ajoutant que vous comprendriez sûrement.....

    Participation n° 10 :

    Les héritiers 

    Après la mort du père, 

    Les héritiers  sont  là,

    Tout de noir vêtus.

    Visages impassibles,

    L’air grave,

    Ils attendent, 

    Dans le clair obscur.

    Mais à quoi donc pensent-ils ?

    Aux biens laissés, 

    Dont ils vont bientôt jouir ?

    A la mort qui vient de frapper ?

    Ont-ils du chagrin ?

    Nul ne le sait !

    Ils attendent !

     

     


    8 commentaires
  • Pour ce 55ème Café Thé, contemplez ce tableau de 1887 d'Eugène Buland, baptisé "Les héritiers" et racontez nous ce que ce tableau (ou ce thème) vous inspire...

    Les héritiers

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 31 octobre 2014 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...


    5 commentaires
  • Penché sur le berceau d'un nouveau-né...
    Votez pour vos deux participations préférées
    en cochant d'abord les cases devant celles-ci avant de cliquer sur Voter
    Participation n° 1
    Participation n° 2
    Participation n° 3
    Participation n° 4
    Participation n° 5

    Résultats

    Pour ce 54ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter ce que vous avez dit ou ce que vous diriez, penché(e) sur le berceau d'un nouveau-né, ou de nous montrer le petit cadeau que vous lui avez apporté. Il pouvait s'agir d'un conte, de souhaits, d'un poème ou de photos...

    Bien sûr, c'est l'arrivée d'Alice, ma petite-fille, qui m'a inspiré ce thème.

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... 

    Vous êtes 5 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter jusqu'au 31 octobre 2014 pour vos deux participations préférées, en utilisant le module de vote en haut à gauche.

     

    Participation n° 1 :

    L'amour d'une maman
    En pénétrant dans la chambre je me heurtais à une cohorte de familiers jacassant bruyamment entre eux.Je me frayais un chemin jusqu'au petit lit.. Marie était étendue, très pâle, visiblement épuisée. Il s'appelle Luca, me dit-elle dans un souffle.Je m'asseyais sur le rebord  du petit lit et lui pris une main dans les miennes.  Il est tout petit, on dirait une crevette ajouta-t-elle.Je regardais le petit ange serré contre sa maman, il dormait, confiant dans la protection que lui assurait celle qui venait de lui donner le jour.Je suis resté ainsi, peut-être une heure, sans dire un seul mot, serrant cette main presque enfantine. Je n'entendais pas les bavardages, me moquant de savoir si le bébé avait le front du tonton Emile ou le menton de la tante Pauline.Je pensais au dur chemin qui attendait cette toute jeune maman, de même pas vingt ans.Bouleversé par tant de fragilité, je me jurais d'être toujours celui sur qui on peut compter lorsque les nuages s'amoncellent. C'était il y a presque sept ans, et maintenant mon petit bonhomme est enfin heureux et plein de vie.La fierté  que j'éprouve pour sa maman est immense car elle a su à force de courage et d'amour affronterdes épreuves devant lesquelles beaucoup auraient renoncé.L'amour d'une maman pour son petit n'a pas de limites, aucune montagne ne peut l'arrêter.

     

    Participation n° 2 :

    MLP.jpg

     

     

    Participation n° 3 :

    A Cassandra

     

    Le téléphone

    Qui sonne

    Au milieu de la nuit

    Est-il né le petit... ?

    Ouais !! Et c'est une petite !

    Vite, vite

    On s'empresse

    Comme bonne presse

    De le crier sur les toits

    Tout à sa joie...

    Nous voilà anoblis

    Mais oui

    Du titre de grands-parents

    Que nous font nos enfants

    Et même d'arrière

    Pour la grand-mère, le grand-père

    Quatre générations en ligne féminine

    Et la photo souvenir, t'imagines !

     

    Lorsque l'enfant paraît

    Le cercle de famille

    Applaudit à grand cris... V.Hugo

     

    On lui cherche des ressemblances

    Ou des différences

    Penché sur le berceau

    Du plus beau

    Des anges.

    Et elle sourit aux anges

    La petiote de quelques heures

    Qui submerge de bonheur

    Deux familles

    Autour d'elle réunies...

     

    Qu'ai-je offert pardi

    Ce 31 décembre-là

    A notre Cassandra...

    Mes larmes d'émotion de mamie

    Mon premier baiser sur son front,

    C'était il y aura 13 ans... déjà, allons bon !

    cassandra.JPG 

    Participation n° 4 :

    Je t'ai révée, petite princesse, et pendant neuf mois, j'ai imaginé ta petite frimousse... ton petit nez, ta petite bouche qui me sourirais pour me dire tu vois mamie, "me voilà!!!!!! " et moi la bonne fée, je me suis penchée sur ton berceau, sur toi petit princesse, les yeux remplis d'amour, j'ai agité ma baguette magique, en te couvrant de milliers d'étoiles pour que ta vie ne soit, que bonheur, joie, amour........et puis je t'ai serrée dans mes bras, je me suis dit que tu remplirais ma vie de grand bonheur.....dans tes yeux, j'ai lu ce message: "tu sais mamie, ce chemisier te vas bien... tu ressembles à la plus merveilleuse des "fée-mamie.""tes amies blogueuses t'appellent écureuil bleu, c'est joli, est que tu peux me tricoter un doudou écureuil mamie?"

     

    Participation n° 5 :

    Nous, les jouets, les mobiles, les boites à musique,

    nous nous demandions ce que nous faisions là,

    seuls dans cette chambre vide, fraîchement repeinte,

    avec un sol en parquet flottant juste posé.

    Il y avait bien un jeune couple dans la maison, souriants. 

    Un mercredi matin ils sont partis tous les deux.

    Plusieurs jours et nuits sont passés

    Avant qu'ils ne reviennent,

    Accompagnés...

    Dans leurs bagages,

    Il y avait une petite fille

    A peine quelques jours mais les yeux bien ouverts...

    Le papa a déclenché le mécanisme de Chevrette qui chante Brassens,

    "Les copains d'abord..."

    La maman a serré sa princesse contre elle,

    Lui a montré sa chambre,

    Nous, les doudous, qui l'attendions,

    Le petit lit en bois avec le mobile au dessus,

    La table à langer.

    Nous étions tous prêts,

    Pour lui souhaiter une belle  arrivée...

    La petite souris : sois une belle personne !

    Le petit mouton blanc : ose !

    Chevrette : entoure toi d'amis...

    La girafe Sophie : émerveille toi, émerveille nous...

    Le lapin bleu : agis en respectant les autres...

    La petite poule fleurie : souris à la vie...

    Le petit chien gris : que ta vie soit belle !

    ALICE.jpg


    4 commentaires
  • Pour ce 53ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter votre plus belle découverte (ou votre meilleur moment) de cet été. Cela pouvait être un lieu, une activité, une fleur, un arbre, un animal, une personne, ou autre...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Vous êtes 4 à avoir participé et 28 à avoir voté.

    Vos votes ont désigné comme gagnantes ex-aequo : Jill Bill du blog "Melting-pot" et Maria-Dora du blog "le blog de Jaouen" avec 8 voix chacun, devant Pascal et Mamazerty(4 voix chacun).

    Bravo à Jill Bill et Maria Dora mais aussi aux deux autres participants et merci à tous ceux qui ont voté !

     

     

    1ère ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :

    La Sacha cha de l'escargot..


    Un été fantasque disent-elles
    En choeur les pauvres fleurs...
    Il s'habille chez Automne
    En mauvaise humeur pardi !
    Au jardin j'ai trouvé un ravi
    L'escargot qui comme personne
    Avec bonheur
    Chantait du Sacha Distel... !
    « Toute la pluie... »
    Arrête ton disque veux-tu
    Tu m'offusques... !
    Eh eh, toi qui dès le réveil
    Aime lézarder au soleil
    Comme un mollusque
    Ta blancheur te rend aigri...
    Tu me cherches escargot, vraiment...
    File avant que je jouisse
    A la persillade de toi...
    Rainette s'égosillait sous la pluie
    Me narguait, elle aussi
    Et bien tu sais quoi
    A la casserole ses cuisses !
    Pffff, si on peut plus chanter maintenant...

    Escargot-sur-clavier-sur-fond-blanc---le-carnet-de-Jimidi.jpg

    1ère ex-aequo) Maria Dora du blog "Le blog de Jaouen" :

    Théo, mon rayon de soleil de l'été , un vrai bonheur !

    Theo-le-27-juillet-2014.jpg

     

     

     

     

     

     

    3ème ex-aequo) Pascal :

    abuti.jpg

    Notre rencontre eut lieu un matin d'étédans un jardin baigné d'un doux soleil naissant.Rayonnante dans ta belle robe rougetu t'offrais sans pudeur à mon regard avide.Comment t'appelles-tu, demandai je ?Je n'eus pour toute réponse qu'un long silence. Notre tête à tête dura près d'une heure,je m'emplissais les yeux de ta beautémais n'en su davantage sur ton identité.Pendant plusieurs jours  j'enquêtais,interrogeais tous mes proches,connaître ton nom m'obsédait.Enfin, un soir mon ami Jackym'apporta la délivrance tant attendue.Tu ne vas pas être déçu, me dit-il,son nom est une pure merveille,celui d'une déesse antique :

     

    "Abutilon Mégapotamicum".

     

    3ème ex-aequo) Mamazerty du blog "Expression créative" :

    M'aviez vous remarquée quand je me mettais à la fenêtre l'été dernier?Vous ai je fait peur alors ou guettâtes vous mes venues nocturnes?

    trembliez vous comme je tremblais

    non de peur mais d"empressement

    nos rendez vous les attendiez vous comme moi

    toute la journée

    guettant cette heure tardive

    où la nuit se pose lentement

    ciel encore faussement éclairé d'une lumière qui se meurt

    vous impatientiez vous de cette heure?

    J'entendais votre mélodie

    celle que vous siffliez sur deux tons,

    heureuse je vous apercevais

    vos allées et venus incessants sous mon toit.

    C'était en aôut, pourtant dès Juillet

    je vous espérai cette année les nuits étaient si touffues et Juillet était si chaud mais comme il y a un an c'est bien en août que vous vintes

    égayer mes nuits par votre présence

    avant de repartir ailleurs où je ne serais pas...

    Non pas une découverte mais bien une redécouverte, celle tant attendue du vol des pipistrelles sous mes fenêtres entre 22H et 22H45,comme l'an passé, là sous mon nez, presque à me toucher....

    Mais oui je vous parlais bien de "mes " pipistrelles, what did you expect? 

     

     

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    Ma plus belle découverte de l'été, c'est bien sûr Alice, ma petite-fille, née le 29 août !


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