• Pour ce 62ème Café Thé, je vous propose de broder autour de votre autoportrait, à la façon d'un portrait chinois (Si j'étais un arbre, je serais...) ou comme vous le souhaitez....

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...

    Pour participer il suffit de m'envoyer votre texte ou une photo de votre réalisation à ecureuilbleu33@live.fr jusqu'au 31 mai 2015.

    Ensuite il n'y aura pas de vote mais il faudra essayer de reconnaître qui est qui ?


    7 commentaires
  • Pour ce 61ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo de l'Hermione réplique de la frégate du Marquis de La Fayette qui lui permit en 1780 de rejoindre les insurgés Américains en lutte pour leur indépendance.

    Je vous ai demandé d'imaginer sa traversée de l'Atlantique, la première ou celle de 2015, de nous raconter ce voyage, ou de nous parler des passagers...

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Vous êtes 3 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter pour votre participation préférée jusqu'au 31 mai2015 en utilisant le module de vote en bas à gauche.

     

    Participation n° 1 :

     

    Le voyage mer'veilleux...


    Comme en 1780, fantastique,
    Monter à bord de l'Hermione
    Fière frégate à voiles
    Et sous le soleil et les étoiles
    Fendre le flot en bonnet ou tricorne
    Jusqu'aux Amériques !

    Yeux ouverts, yeux fermés
    Il s'y voit petit Pierre
    Devant la vitrine des maquettes,
    Celle des marionnettes
    Le laisse de bois Pierre
    Ah s'il avait le sou pour l'acheter...

    Il y serait moussaillon
    Peu importe la corvée, hisse et oh
    De voile ou de lavage de pont
    Même vigie tout là-haut...

    Maman réprouverait...
    La mer est si mauvaise, butor
    Quand elle n'est pas d'huile ma foi...
    M'en fous pour les frites moi
    Qu'importe la gamelle à bord
    Riche d'une aventure je serais...

    Cette nuit, dans son sommeil
    Le vent du rêve l'emportera, loin
    Sur la vague de l'océan...
    Chuuuut nounours Corneille
    Maman n'en saura rien...
    Si tu gardes le secret de l'enfant...

     

    Participation n° 2 :

     

    RETOUR DANS NOTRE  ÎLE…

    Nous embarquâmes au Havre, sur l’Hermione qui devait nous ramener en Guadeloupe, après bien des péripéties…

     Nous étions tout étourdis par le voyage en diligence depuis Paris,  les bruits du port et celui des grues qui chargeaient les bagages des passagers et la nourriture nécessaire pour la traversée, accentuaient encore  notre fatigue.

    Nous nous installâmes dans les cabines.  Mais le capitaine nous fit savoir que les vents étant contraire et la mer déchaînée, nous ne pourrions partir que dans 10 ou peut-être 15 jours…

    Le ciel couleur d’encre, et les fracas de la mer,  n’incitaient guère aux voyages !

    Il fallut s’installer dans des hostelleries. Les jours suivants, le soleil fit son apparition, il fit si beau,  que plusieurs passagers, partirent se promener aux alentours de la ville.  C’est ce jour-là qu’on nous avisa que le bateau était gréé et que le départ aurait lieu dans l’après midi. Le bateau leva l’ancre sans les promeneurs, qui apprirent cette mauvaise nouvelle quand ils revinrent en fin d’après midi.

    Cependant, à peine sortit du port, nous fûmes pris dans une violente tempête, il fallut donc revenir au point de départ. Les retardataires en furent bien aises, quelques jours plus tard, ils purent embarquer sur l’Hermione, comme ils l’avaient prévu.

    La tempête dura plusieurs longs  jours. Le capitaine semblait si inquiet, que son inquiétude nous gagnait. 

    Enfin, le beau temps revint et la mer se calma, nous reprîmes la route des Amériques, espérant rattraper le temps perdu, afin d’arriver chez nous pour les fêtes de Noël. 

    Il faisait un temps splendide, le soleil brillait dans un ciel bleu très pur, des dauphins nous accompagnaient…

    Mais des vents contraires se levèrent, retardant la marche du bateau, et certains jours, le bateau restait immobile, petit point perdu sur la mer bleu turquoise à l’infini, pas un bruit dans cet univers liquide,  c’était oppressant.

    La température très douce nous poussait sur le pont où l’on avait installé des fauteuils de toile à l’abri du soleil, et le temps s’égouttait lentement, les repas devenaient plus légers, pour ménager  les provisions.

     Finalement, un soir le vent se leva tout le monde s’en réjouit et nous pûmes reprendre notre route. 

    Nous  arrivâmes le 23 décembre, après 2 longs mois de voyage épuisant, heureux de poser le pied sur la terre ferme, qui semblait mouvante sous nos pas… 

    Nous avons pu fêter Noël chez nous avec toute la famille réunie pour cette occasion. 

     

     

    Participation n° 3 :

     

     

     

    Photo empruntée sur le site de l'Hermione :  http://www.hermione.com/voyage/presentation/

    Photo empruntée sur le site de l'Hermione : http://www.hermione.com/voyage/presentation/

    Trois acrobates dans la mâture

    pour accrocher les drapeaux avant le grand départ de l'Hermione,

    la frégate de la Liberté,

    vers l'Amérique...

    Le drapeau Français pour fêter le marquis de La Fayette, personnage de légende pour les américains. Il participa à l'histoire de la Révolution Américaine, en aidant le pays à conquérir son indépendance vis à vis des Anglais.

     

    Le drapeau Américain, pour fêter le pays vers lequel la frégate va voguer, refaisant le périple accompli il y a trois siècles...

     

    Le troisième drapeau : vous ne le voyez pas ? C'est le Drapeau de la Liberté

     

    Bon vent à la Frégate et vive la Liberté  !

    Sur le sol Américain, l'Hermione sera joyeusement fêtée...

    Le voyage de l'Hermione...
    Votez pour votre participation préférée
    en cochant d'abord la case devant celle-ci avant de cliquer sur Voter
    Participation n° 1
    Participation n° 2
    Participation n° 3

    Résultats

     


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  • Pour ce 60ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter -à votre façon, en mots ou en images - une histoire de téléphone, drôle ou triste, réelle ou imaginaire, téléphone portable ou pas...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...

     

    Vous êtes 4 à avoir participé et 44 à avoir voté.

     

    Vos votes ont désigné comme gagnante à une voix près Enriqueta du blog "Les mots comme destination de voyage" (17 voix), juste devant Lady Marianne (16 voix), suivie de Jill Bill (6 voix) et Lilou (4 voix).

     

    Bravo à Enriqueta et aux autres participantes et merci à ceux et celles qui ont voté !

     

     

    1ère) Enriqueta du blog "Les mots comme destination de voyage" :

     

    Une histoire de répondeur ou « la rupture »

    Virgile appuya sur la touche lecture du répondeur pour écouter son message. "Virgile, dit une voix féminine... C'est Clara. Je suis désolée, mais je préfère qu'on arrête là. Je te quitte, Virgile. Je te quitte". 

    Virgile apprit ainsi qu'il était quitté par une femme qu'il ne connaissait pas et avec qui il n'avait jamais eu de relation. Il n'avait vraiment aucun souvenir de cette dénommée Clara et il trouva cette situation très intéressante. Voilà de quoi épicer ma soirée qui s'annonçait très calme, se dit-il, et il se mit à écouter et réécouter en boucle le message de Clara afin d'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Il avait l'imagination fertile et adorait les jeux de l'esprit.

    La voix chaleureuse et suave de Clara lui fit pressentir une jolie brune au visage ovale, illuminé par des yeux verts. Sa façon de s'exprimer simplement et calmement lui fit inventer une femme de caractère mais modérée et discrète car c'était un message digne, sans scène et sans reproche. Il passa ainsi deux bonnes heures, confortablement installé dans son fauteuil de velours bleu préféré, en compagnie d'une bonne bouteille de Meursault, rêvassant à propos de Clara, écoutant tantôt sa voix, tantôt un CD de chants d'oiseaux.

    A la fin de cet exercice mental il avait appris énormément de choses à propos de cette Clara qui lui était encore totalement inconnue deux heures plus tôt : ses goûts alimentaires et musicaux, sa couleur préférée, ses rêves, ses vêtements et ses fleurs préférées, elle n'avait plus de secret pour lui. Il alla se coucher et rêva de sa liaison passée avec Clara.

    Le lendemain, il acheva sa composition en racontant sa rupture à l'un de ses collègues de travail. Robert fut très gentil avec lui et l'invita au restaurant le midi pour lui remonter le moral. Robert cru vraiment à cette histoire et il pu ainsi continuer à jouer avec cette Clara née de son imagination et donner encore plus de corps à cette chimère. Il s'amusa encore une semaine à jouer à l'amoureux malheureux auprès de ses collègues puis il se lassa de ce jeu et passa à autre chose, laissant ses collègues admiratifs devant sa capacité à se ressaisir, à surmonter un chagrin et devant son courage face à l'adversité.

    Douze jours après le premier message, alors qu'il rentrait chez lui, il entendit un nouveau message de Clara qui disait : "Virgile, je vous appelle car je culpabilise de vous avoir laissé ce message de rupture. Je ne suis pas Clara. Je m'appelle Lucie. Clara n'existe pas, c'est un personnage inventé par une de vos ex, Sandra. Elle a voulu se venger de vous parce que vous l'aviez fait souffrir. Elle voulait vous faire croire que vous perdiez la mémoire. Elle a dit que vous êtes hypocondriaque et fragile psychologiquement et que c'est le genre d'événement bizarre qui vous affolera et vous fera devenir fou.

    Mais, depuis, je n'arrête plus de penser à vous et j'ai peur des conséquences. J'ai honte d'avoir participé à ce canular, j'espère qu'il n'est pas trop tard et que vous allez bien." Ainsi donc, Clara n'existe pas, se dit-il, ou plutôt Clara n'est pas Clara puisqu'elle s'appelle Lucie. 

    Cela tombe bien, se dit-il encore en souriant...puisque je ne suis pas Virgile. 

     

    2ème) Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :

     

     

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 60 - Une histoire de téléphone...

    A l'époque des premiers téléphones
    le réseau téléphonique était entièrement manuel-
    l'abonné décrochait le combiné
    dans un central d'appel  un voyant  s'allumait
    une opératrice vous demandait le N0 que vous souhaitiez
    pauvre de vous si ce n'était pas un appel local-
    elle appelait une autre opératrice chargée du central
    de la personne à appeler
    que de monde ! de recherches!
    une main d'oeuvre importante ,un point positif tout de même -
    à l'époque ce n'était pas la crise -
    combien d'erreurs de compréhension
    de recopiage du N0
    il fallait être très rapide et rester courtoise !
    les abonnés souvent fortunés leur reprochaient
    leur mauvaise humeur
    et se désolaient d'être à la merci du petit personnel
    j'aurais aimé être petit souris pour entendre
    certains appels désopilants
    les demoiselles du téléphone écoutaient-elles les conversations ?
    on les appelait ainsi car cette catégorie de personnel
    était recruté exclusivement parmi des jeunes filles célibataires,
    à l'éducation et à la morale irréprochable
    en cas de mariage l'ex demoiselle perdait son emploi
    les étrangers savaient'ils  se faire comprendre ?
    les demoiselles ne devaient pas être trilingues !
    le téléphone arabe devait être plus pratique
    mais ils demandait lui aussi un certain temps-
    des concours d'efficacité sont mis en place pour améliorer
    la qualité du service.
    je ne vais pas manquer de vous parler du sketche
    de Fernand Raynaud
    le 22 à Asnières sur Seine corrrespondait à un abonné réel
    qui fut souvent dérangé par la suite-
    voici la fin

    Danke schön, ...Bitte schön...Aufwiedersehen.

    Ben et mon Asnières, j'avais demandé le 22
    c'est qu'à 10 kms mais j'ai crevé avec mon vélo.

    Allo, passez moi New York.

    Oui, oui, New york , tout simplement.

    Allo, New York, vous pourriez pas me passer
    le 22 à Asnières?"
    formidable non ?

     

    3ème) Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

    L'aloya quoi... ! 


    Un wallon rempli de fierté
    Sa nouvelle demeure fait visiter
    A son ami flamand envieux
    Devant le luxe des lieux...


    Voilà la cuisine robotisée
    Digne d'un chef étoilé !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle de bains de star
    Robinetterie en or 102, cas rare !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle à manger
    Design de chez Putman Andrée... !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle de jeux des gamins
    Où il ne manque rien !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis les six chambres BCBG 
    Dignes d'un émir pétroléisé !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !? »
    Puis le garage où bande à part 
    Une Ford Mustang et une Jaguar !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !?
    Enfin le parc avec piscine
    Ecurie, golf, t'imagine !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !? »
    L'aloya... l'aloya... l'aloya... ??
    Non j'ai pas cette plante, mais j'ai de l'aloe vera !
    Eh eh nen, je parle du dring dring
    Dring dring
    L'allô ja... le téléphone quoi !
    AAAAH... 
    Dans la poche de mon jean's Ungaro 
    A 250 cent euros... 

     

     

    4ème) Lilou du blog "Lilou soleil" :

     

     

    Quand le téléphone sert à tout Rencognée dans l’embrasure de la porte ; elle jouait, elle jouait avec frénésie.Elle avait téléchargé une quantité d’applications sur son nouveau doudou. Elle avait perdu conscience du temps,  de tous les  temps, elle ne frissonnait même de froid mais d’impatience. Elle ne répondait même plus aux mails, textos… elle frottait ses doigts sur le clavier….  Elle oubliait la présence des autres…. Elle oubliait ses rendez-vous.Elle n’avait même pas peur du lendemain… Un jour elle serait seule vraiment seule, personne à qui parler, personne avec qui partager un simple café ou même échanger un sourire.Au secours, virez-moi ce joujou d’addiction.

    3 commentaires
  • Pour ce 61ème Café Thé, contemplez cette photo de l'Hermione réplique de la frégate du Marquis de La Fayette qui lui permit en 1780 de rejoindre les insurgés Américains en lutte pour leur indépendance.

    Le 18 avril 2015, ce bateau va partir en direction de l'Amérique après une journée de festivités entre Rochefort et l'île d'Aix.

    Imaginez sa traversée de l'Atlantique, la première ou celle-ci et racontez nous ce voyage, ou parlez nous des passagers...

     

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 30 avril 2015 à ecureuilbleu33@live.fr...

     

    Au plaisir de vous lire...

     

    Je vous ai raconté en image l'arrivée de l'Hermione dans le port de la lune à Bordeauxla difficulté pour prendre des photos ce jour-là, puis je vous l'ai montrée à quai, et en harmonie avec le miroir d'eau et l'Hermione à la tombée du soir...

    Le 18 avril, ce sera l'anniversaire de mon blog : six ans !


    3 commentaires
  • Pour ce 60ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter -à votre façon, en mots ou en images - une histoire de téléphone, drôle ou triste, réelle ou imaginaire, téléphone portable ou pas...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...

     

    Vous êtes 4 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant de voter pour votre participation préférée jusqu'au 30 avril 2015 en utilisant le module de vote en bas à gauche.

     

    Participation n° 1 :

    L'aloya quoi... !


    Un wallon rempli de fierté
    Sa nouvelle demeure fait visiter
    A son ami flamand envieux
    Devant le luxe des lieux...


    Voilà la cuisine robotisée
    Digne d'un chef étoilé !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle de bains de star
    Robinetterie en or 102, cas rare !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle à manger
    Design de chez Putman Andrée... !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis la salle de jeux des gamins
    Où il ne manque rien !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya... !? »
    Puis les six chambres BCBG
    Dignes d'un émir pétroléisé !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !? »
    Puis le garage où bande à part
    Une Ford Mustang et une Jaguar !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !?
    Enfin le parc avec piscine
    Ecurie, golf, t'imagine !
    « Ah ja, ah ja
    Mais où est l'aloya !? »
    L'aloya... l'aloya... l'aloya... ??
    Non j'ai pas cette plante, mais j'ai de l'aloe vera !
    Eh eh nen, je parle du dring dring
    Dring dring
    L'allô ja... le téléphone quoi !
    AAAAH...
    Dans la poche de mon jean's Ungaro
    A 250 cent euros...


     

    Participation n° 2 :

     

    Une histoire de répondeur ou « la rupture »

    Virgile appuya sur la touche lecture du répondeur pour écouter son message. "Virgile, dit une voix féminine... C'est Clara. Je suis désolée, mais je préfère qu'on arrête là. Je te quitte, Virgile. Je te quitte". 

    Virgile apprit ainsi qu'il était quitté par une femme qu'il ne connaissait pas et avec qui il n'avait jamais eu de relation. Il n'avait vraiment aucun souvenir de cette dénommée Clara et il trouva cette situation très intéressante. Voilà de quoi épicer ma soirée qui s'annonçait très calme, se dit-il, et il se mit à écouter et réécouter en boucle le message de Clara afin d'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Il avait l'imagination fertile et adorait les jeux de l'esprit.

    La voix chaleureuse et suave de Clara lui fit pressentir une jolie brune au visage ovale, illuminé par des yeux verts. Sa façon de s'exprimer simplement et calmement lui fit inventer une femme de caractère mais modérée et discrète car c'était un message digne, sans scène et sans reproche. Il passa ainsi deux bonnes heures, confortablement installé dans son fauteuil de velours bleu préféré, en compagnie d'une bonne bouteille de Meursault, rêvassant à propos de Clara, écoutant tantôt sa voix, tantôt un CD de chants d'oiseaux.

    A la fin de cet exercice mental il avait appris énormément de choses à propos de cette Clara qui lui était encore totalement inconnue deux heures plus tôt : ses goûts alimentaires et musicaux, sa couleur préférée, ses rêves, ses vêtements et ses fleurs préférées, elle n'avait plus de secret pour lui. Il alla se coucher et rêva de sa liaison passée avec Clara.

    Le lendemain, il acheva sa composition en racontant sa rupture à l'un de ses collègues de travail. Robert fut très gentil avec lui et l'invita au restaurant le midi pour lui remonter le moral. Robert cru vraiment à cette histoire et il pu ainsi continuer à jouer avec cette Clara née de son imagination et donner encore plus de corps à cette chimère. Il s'amusa encore une semaine à jouer à l'amoureux malheureux auprès de ses collègues puis il se lassa de ce jeu et passa à autre chose, laissant ses collègues admiratifs devant sa capacité à se ressaisir, à surmonter un chagrin et devant son courage face à l'adversité.

    Douze jours après le premier message, alors qu'il rentrait chez lui, il entendit un nouveau message de Clara qui disait : "Virgile, je vous appelle car je culpabilise de vous avoir laissé ce message de rupture. Je ne suis pas Clara. Je m'appelle Lucie. Clara n'existe pas, c'est un personnage inventé par une de vos ex, Sandra. Elle a voulu se venger de vous parce que vous l'aviez fait souffrir. Elle voulait vous faire croire que vous perdiez la mémoire. Elle a dit que vous êtes hypocondriaque et fragile psychologiquement et que c'est le genre d'événement bizarre qui vous affolera et vous fera devenir fou.

    Mais, depuis, je n'arrête plus de penser à vous et j'ai peur des conséquences. J'ai honte d'avoir participé à ce canular, j'espère qu'il n'est pas trop tard et que vous allez bien." Ainsi donc, Clara n'existe pas, se dit-il, ou plutôt Clara n'est pas Clara puisqu'elle s'appelle Lucie. 

    Cela tombe bien, se dit-il encore en souriant...puisque je ne suis pas Virgile. 

     

    Participation n° 3 :

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 60 - Une histoire de téléphone...

     

    A l'époque des premiers téléphones
    le réseau téléphonique était entièrement manuel-
    l'abonné décrochait le combiné
    dans un central d'appel  un voyant  s'allumait
    une opératrice vous demandait le N0 que vous souhaitiez
    pauvre de vous si ce n'était pas un appel local-
    elle appelait une autre opératrice chargée du central
    de la personne à appeler
    que de monde ! de recherches!
    une main d'oeuvre importante ,un point positif tout de même -
    à l'époque ce n'était pas la crise -
    combien d'erreurs de compréhension
    de recopiage du N0
    il fallait être très rapide et rester courtoise !
    les abonnés souvent fortunés leur reprochaient
    leur mauvaise humeur
    et se désolaient d'être à la merci du petit personnel
    j'aurais aimé être petit souris pour entendre
    certains appels désopilants
    les demoiselles du téléphone écoutaient-elles les conversations ?
    on les appelait ainsi car cette catégorie de personnel
    était recruté exclusivement parmi des jeunes filles célibataires,
    à l'éducation et à la morale irréprochable
    en cas de mariage l'ex demoiselle perdait son emploi
    les étrangers savaient'ils  se faire comprendre ?
    les demoiselles ne devaient pas être trilingues !
    le téléphone arabe devait être plus pratique
    mais ils demandait lui aussi un certain temps-
    des concours d'efficacité sont mis en place pour améliorer
    la qualité du service.
    je ne vais pas manquer de vous parler du sketche
    de Fernand Raynaud
    le 22 à Asnières sur Seine corrrespondait à un abonné réel
    qui fut souvent dérangé par la suite-
    voici la fin

    Danke schön, ...Bitte schön...Aufwiedersehen.

    Ben et mon Asnières, j'avais demandé le 22
    c'est qu'à 10 kms mais j'ai crevé avec mon vélo.

    Allo, passez moi New York.

    Oui, oui, New york , tout simplement.

    Allo, New York, vous pourriez pas me passer
    le 22 à Asnières?"
    formidable non ?

     

     

    Participation n° 4 :

     

     

    Quand le téléphone sert à tout

    Rencognée dans l’embrasure de la porte ; elle jouait, elle jouait avec frénésie.

    Elle avait téléchargé une quantité d’applications sur son nouveau doudou. Elle avait perdu conscience du temps,  de tous les  temps, elle ne frissonnait même de froid mais d’impatience. Elle ne répondait même plus aux mails, textos… elle frottait ses doigts sur le clavier….  Elle oubliait la présence des autres…. Elle oubliait ses rendez-vous.

    Elle n’avait même pas peur du lendemain… Un jour elle serait seule vraiment seule, personne à qui parler, personne avec qui partager un simple café ou même échanger un sourire.

    Au secours, virez-moi ce joujou d’addiction.

     

     

    Histoire de téléphone...
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    en cochant d'abord la case devant celle-ci avant de cliquer sur Voter
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