• Pour ce 70ème Café Thé, je vous ai proposé de devenir "puiseur de merveilles" et de nous faire partager, en mots ou en images, votre enthousiasme pour un objet, un endroit, un animal ou une personne talentueuse...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

    Vous êtes 4 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter votre participation préférée jusqu'au 29 février 2016 en utilisant le module de vote en bas à gauche.

     

    Participation n° 1 :

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 70 - Trois petits lapins...
    Yvette « Hors norme »
     
    Horner Yvette
    Rime avec musette
    LA vedette
    Au féminin
    De l'accordéon divin
    Piano à bretelles...
    Nonagénaire la m'amzelle
    En joue comme un dieu
    Parbleu
    Son curriculum vitae
    Laisse bouche bée
    Femme aux flamboyants tifs
    150 albums à son actif
    30 millions de disques vendus
    A 3000 bals s'est rendue
    Pour que danse
    La France
    11 Tours de son Pays
    La p'tite reine
    Et l'autre reine
    Ensemble sur le pavé
    En sueur et musique, allez, allez...
    Un square porte son nom à Nogent
    Public et instrument
    Elle touche encore
    La vieille dame aux doigts d'or...
     
     
    Participation n° 2 :
     
    Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime
     
     
    Ce que j’écris, c’est essayer d’être une fille de feu nervalienne,
    Celle qui brûle même quand ses rêves prennent l’eau et coulent.
    Ecrire pour être l’éruption d’un volcan, à la fois feu et terre.
    Ecrire pour s’envoler avec les papillons tels une chimère.
     
    Parler de ce, celles et ceux que j’aime pour être celle qui reflète
    Les actes et les œuvres qui me semblent confiner au sublime
    Les femmes qui ont transcendé leur condition honteuse
    Les êtres qui ont brulé leur vie et consumé leur âme plus que les autres
     
    Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, source et mer où se jettent les fleuves
    Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, montagne à gravir et pierre que l’on jette
    Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, l’air de rien, être un vent qui agite
    Ce que j’écris, ce (ux) que j’aime, bougie et miroir qui la reflète
     

     

    Participation n° 3 :
     
     
     
     
    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 70 - Trois petits lapins...
     
     
     
     
    Participation n° 4 :
     
    Coup de foudre aux Galeries Farfouillettes
     
    Quand je travaillais à Paris, souvent le midi, après avoir mangé rapidement une salade,  je m’échappais de mon bureau pour aller aux Galeries Lafayette magasin auquel je suis affectivement liée. Ma grand-mère Marthe y ayant été vendeuse au rayon des chapeaux. Je me souviens des Fêtes de Noël aux Galeries pour les enfants du personnel sous la grande verrière art nouveau aux lueurs bleutées surmontant les arcades dorées des balcons des étages. C’était un décor de conte de fées pour la petite fille qui vivait chez son autre grand-mère dans une loge de concierge minuscule avec pour seul meuble, une table, quatre chaises, un lit , armoire, et une cuisinière au charbon.
     
    Un midi, pendant que je déambulais au rez-de-chaussée du magasin, en baissant ma tête des étoiles de la verrière pour la ramener à la réalité, je t’ai aperçu. Tu attendais tranquillement je ne sais quoi, je ne sais qui. Les néons  illuminaient les pétales clairs de ta jolie fleur bicolore. Je me suis approchée pour t’admirer de plus près. J’ai eu l’impression étrange que tu me souriais. Je n’ai pu résister à la tentation. J’ai retiré un de mes gants de cuir et j’ai effleuré la surface de ta peau noire plissée.  Elle était chaude et douce comme les pulls en laine de Mamie Marthe. Je t’ai pris délicatement par la main pour t’examiner sous toutes tes coutures. Tu étais né en Italie, tu venais du Sud et je me mis à te chantonner au fond de moi même pour que personne n’entende les quelques paroles de la chanson de Chimène Badi :
     
    J'ai au fond de ma mémoire
    Des lumières d'autrefois
    Qu'une très vieille femme en noir
    Illuminait pour moi…..
    Je viens du sud
    Et par tous les chemins,
    J'y reviens... J’y reviens
     
    Présentement, Je ne reviens pas dans le sud mais dans l’ouest, dans la Bretagne de mes grands-parents exilés dans ce Paris des années 50.
     
    Après avoir terminé mon examen, je te prends délicatement dans mes mains et devant une grande glace, en me disant que t’essayer n’est pas forcément t’adopter, je t’enfonce légèrement sur ma tête en t’inclinant légèrement. Miracle, tu es adapté parfaitement à la taille de ma forte tête pour ne pas dire grosse ce qui serait prétentieux. Je déteste les chapeaux et n’en porte jamais sauf des bonnets l’hiver à la montagne quand je skie. Je trouve que tu me vas très bien. Comme tu es bien adapté, je t’adopte. Je me dirige vers la caisse et m’acquitte de ton prix raisonnable. En sortant du magasin, je retire l’étiquette et te mets sur ma tête.
     
    Depuis tu ne m’as plus quitté l’hiver même si je te fais quelques infidélités les jours d’intempérie ou je mets un chapeau de pluie pour ne pas te mouiller et les jours de grand froid quand je randonne ou je te remplace par un bonnet de laine pour couvrir mes oreilles fragiles. Tu te reposes tout l’été sur une étagère de mon dressing et je te remplace par un plus jeune : un petit canotier rose Fuchsia qui me protège le visage du soleil sur la plage.
    Il m’arrive de te faire subir quelques mauvais traitements et je te prie de m’en excuser. Une de mes petites filles m’ayant refilé les poux qu’elle avait attrapé à l’école, j’ai eu  peur de t’avoir contaminé et après m’être débarrassé de mes désagréables squatters, faute de pouvoir te laver, je t’ai mis et laissé toute une nuit au congélateur dans un sac plastique avec mes brosses et peignes.  Je craignais en te récupérant mais tu étais sorti indemne de cette première guerre.
    Il y a un an, pour une seconde guerre,  je t'ai percé délicatement avec une épingle à nourrice pour accrocher un message "Nous sommes tous Charlie" et j'ai passé à travers le cœur de ta fleur un crayon pointé vers le ciel. 
    Tu as cinq ans et tu n’as pas bougé, pas vieilli. Tu as fière allure mon galure. J’espère pouvoir te conserver le plus longtemps possible parce que tout le monde me dit que tu me vas bien et surtout en souvenir de Mamie Marthe qui, comme elle disait, travaillait du chapeau aux Galeries Farfouillettes.


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  • Pour ce 69ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo prise au Parc Bordelais, à Bordeaux et de nous raconter ce que vous vouliez autour de ces trois petits lapins...

    A la manière de Jean de La Fontaine, ou pas...

    Participez au Café Thé n° 69 - Trois petits lapins...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 5 à avoir participé et 46 à avoir voté.

    Vos votes ont désigné comme gagnante Martine du blog "Les jeux du vendredi"avec 15 voix, suivie par Laura et moi (8 voix chacune) , Jill Bill et Livia (7 voix chacune)

     

    Bravo à la gagnante et à toutes les participantes et merci à tous ceux qui ont voté !

     

     

    1ère) Martine du blog "Les jeux du vendredi" : Les petits lapins et le destin...

     
     
    Trois petits lapins
    Assis sur le popotin
    Trois petits lapins
    Hésitaient sur le chemin
     
    Le premier, enfin décidé
    Fonça vers la forêt
    Il y trouva un fourré
    Y fit son terrier
    Mena belle vie ...
    Mais, un jour surgit
    Un renard impoli
    Et ce fut fini !
     
    Le second amateur de fleurs
    Choisit des prés, les senteurs
    Il y trouva quelques consoeurs
    Et s'installa dans le bonheur...
    Quand l'automne fut arrivée
    Un chasseur vint le déranger
    Dans sa tête d'écervelé
    un peu de plomb et ce fut fait !
     
    Le dernier se trouvant esseulé
    Par la ferme fut tenté
    Il y trouva nourriture aisée
    Mais aussi, grillage et clapier.
    Ah je suis en sécurité
    Tant pis pour ma liberté !
    Mais il finit en civet...
    Car on ne peut se protéger
    De tous les dangers.
     

    2ème ex-aequo) Brigitte-Ecureuil bleu : Quand trois petits lapins jouent à "1,2, 3, Soleil !"

     

    La petite fille : Un, deux, trois ! Soleil !
    Je t'ai vu, petit lapin anthracite. Tu as bougé. Reviens au départ !
    Le lapin anthracite : Mais non ! Les deux autres ont bougé, pas moi.
    Les lapins blanc et gris clair  (en choeur) : Tu as bougé les oreilles.
    Reviens au départ !
    Le lapin anthracite (boudeur) : Et bien, j'arrête de jouer.
    Le renard (caché dans un fourré) : Lapins crétins, je vais vous manger.
    Un, deux, trois, je vais me régaler !
     
     
    2ème ex-aequo) Laura du "blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime" Jules et Jim :

     

     
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine
    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi

    Quand on est deux âmes
    Amoureuses d’un seul cœur
    Chacun des deux aimeraient
    Poser un lapin à l’autre
    Et de son côté la belle
    Se rêverait sans drame
    Une âme aimant deux cœurs
    A l’abri dans la proche forêt
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine

    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi
     
    Quand Jules ne supporte plus
    Que la belle ne veuille pas choisir
    Quand Jim d’entête dans son rêve
    Quand rien ne va plus
    Que la tragédie survient
    Que les deux la voient partir
    Sur la route vers l’accident
    Il n’y a plus que deux cœurs ardents
    Qui pleure un amour différent
     
     
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine
    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi

     

     

     

    4ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" : Lopin et ses lapins...

     

     

    Il était une fois
    Trois petits lapins
    Qui vivaient si pauvrement, allons bon,
    Que leur maman leur dit un jour
    « Ah mes petits amours
    Je vous demande pardon
    Mais en notre jardin
    Il n'y plus rien à ronger ma foin, foi !! »
     
    « Partez ailleurs mes chers
    Vous trouverez bien un lopin
    Et quelques cachettes
    Même dans la ville,
    Faites attention aux automobiles
    Aux gens, voire à la belette
    Mes tendres lapins
    Que doit abandonner mon coeur de mère... »
     
    A poil, sans baluchon,
    Larme aux yeux
    Oreille basse, ils obéirent
    Et dans un parc citadin
    Loin de leur petit jardin
    En paix ils grossirent, grossirent
    Sans peur du fusil, grand dieu
    Et du pâté maison... !?
     
    Merci à la ville Civéalabière
    Bonne âme charitable
    Jamais sur une table
    D'eux on ne fera ripaille, foi de maire !!!
     
    Moralité :
    Crois ça et bois de l'eau ! 
     
     
     
    4ème ex-aequo) Livia du blog "Livia augustae" Trois petits lapins coquins...

    (A la manière de : Jean de La Fontaine)

     

    Trois petits lapins coquins,

    Sortis en catimini ce matin du terrier,

    Gambadaient gaiment sur l’herbe au bord de l’eau.

    Les oiseaux chantaient dans les grands arbres,

    Le soleil ruisselait, l’air était limpide…

    Et celui-ci dévorait à pleine dents

    Moult essences parfumées,

    Tandis que les deux autres,

    Croquaient voluptueusement les fruits tombés.

    La liberté grisait ce petit monde.

    Ivres de soleil et de parfums,

    Les trois petits lapins, sans souci du danger

    Faisaient des cabrioles, et se poursuivaient en jouant

    Maître corbeau, sur une branche perché,

    A jeun depuis trois jours déjà,

    Se pourléchait le bec d’envie.

    Alors n’écoutant que sa faim,

    D’un coup d’aile il fonça

    Sur l’insouciante petite troupe,

    Et emporta un de ces imprudents.

    Les deux autres, affolés, et en pleurs,

    Rentrèrent vite au bercail,

    Jurant, mais un peu tard,

    Qu’on ne les y reprendrait plus !

     

     

     


    3 commentaires
  • Pour ce 70ème Café Thé, je vous propose de devenir "puiseur de merveilles" et de nous faire partager, en mots ou en images, votre enthousiasme pour un objet, un endroit, un animal ou une personne talentueuse...

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation avant le 31 janvier 2016 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Une seule contrainte : ne publiez pas votre texte sur votre blog avant le 1er mars 2016

     

    Au plaisir de vous lire...


    4 commentaires
  • Pour ce 69ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo prise au Parc Bordelais, à Bordeaux et de nous raconter nous ce que vous vouliez autour de ces trois petits lapins...

    A la manière de Jean de La Fontaine, ou pas...

    Participez au Café Thé n° 69 - Trois petits lapins...

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 5 à avoir participé.

    Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées jusqu'au 31 janvier 2016 en utilisant le module de vote en bas à gauche.

     

     

    Participation n° 1 : Lopin et ses lapins...

     

     

    Il était une fois
    Trois petits lapins
    Qui vivaient si pauvrement, allons bon,
    Que leur maman leur dit un jour
    « Ah mes petits amours
    Je vous demande pardon
    Mais en notre jardin
    Il n'y plus rien à ronger ma foin, foi !! »
     
    « Partez ailleurs mes chers
    Vous trouverez bien un lopin
    Et quelques cachettes
    Même dans la ville,
    Faites attention aux automobiles
    Aux gens, voire à la belette
    Mes tendres lapins
    Que doit abandonner mon coeur de mère... »
     
    A poil, sans baluchon,
    Larme aux yeux
    Oreille basse, ils obéirent
    Et dans un parc citadin
    Loin de leur petit jardin
    En paix ils grossirent, grossirent
    Sans peur du fusil, grand dieu
    Et du pâté maison... !?
     
    Merci à la ville Civéalabière
    Bonne âme charitable
    Jamais sur une table
    D'eux on ne fera ripaille, foi de maire !!!
     
    Moralité :
    Crois ça et bois de l'eau !
     
     
     
     
     
     
    Participation n° 2 : Trois petits lapins coquins...

    (A la manière de : Jean de La Fontaine)

     

    Trois petits lapins coquins,

    Sortis en catimini ce matin du terrier,

    Gambadaient gaiment sur l’herbe au bord de l’eau.

    Les oiseaux chantaient dans les grands arbres,

    Le soleil ruisselait, l’air était limpide…

    Et celui-ci dévorait à pleine dents

    Moult essences parfumées,

    Tandis que les deux autres,

    Croquaient voluptueusement les fruits tombés.

    La liberté grisait ce petit monde.

    Ivres de soleil et de parfums,

    Les trois petits lapins, sans souci du danger

    Faisaient des cabrioles, et se poursuivaient en jouant

    Maître corbeau, sur une branche perché,

    A jeun depuis trois jours déjà,

    Se pourléchait le bec d’envie.

    Alors n’écoutant que sa faim,

    D’un coup d’aile il fonça

    Sur l’insouciante petite troupe,

    Et emporta un de ces imprudents.

    Les deux autres, affolés, et en pleurs,

    Rentrèrent vite au bercail,

    Jurant, mais un peu tard,

    Qu’on ne les y reprendrait plus !

     

     

    Participation n° 3 : Quand trois petits lapins jouent à "1,2, 3, Soleil !

     

    La petite fille : Un, deux, trois ! Soleil !
    Je t'ai vu, petit lapin anthracite. Tu as bougé. Reviens au départ !
    Le lapin anthracite : Mais non ! Les deux autres ont bougé, pas moi.
    Les lapins blanc et gris clair  (en choeur) : Tu as bougé les oreilles.
    Reviens au départ !
    Le lapin anthracite (boudeur) : Et bien, j'arrête de jouer.
    Le renard (caché dans un fourré) : Lapins crétins, je vais vous manger.
    Un, deux, trois, je vais me régaler !

     

     
     

    Participation n° 4 : Les petits lapins et le destin...

     
     
    Trois petits lapins
    Assis sur le popotin
    Trois petits lapins
    Hésitaient sur le chemin
     
    Le premier, enfin décidé
    Fonça vers la forêt
    Il y trouva un fourré
    Y fit son terrier
    Mena belle vie ...
    Mais, un jour surgit
    Un renard impoli
    Et ce fut fini !
     
    Le second amateur de fleurs
    Choisit des prés, les senteurs
    Il y trouva quelques consoeurs
    Et s'installa dans le bonheur...
    Quand l'automne fut arrivée
    Un chasseur vint le déranger
    Dans sa tête d'écervelé
    un peu de plomb et ce fut fait !
     
    Le dernier se trouvant esseulé
    Par la ferme fut tenté
    Il y trouva nourriture aisée
    Mais aussi, grillage et clapier.
    Ah je suis en sécurité
    Tant pis pour ma liberté !
    Mais il finit en civet...
    Car on ne peut se protéger
    De tous les dangers.
     
     
    Participation n° 5 :
     
    Jules  et Jim

     

     
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine
    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi

    Quand on est deux âmes
    Amoureuses d’un seul cœur
    Chacun des deux aimeraient
    Poser un lapin à l’autre
    Et de son côté la belle
    Se rêverait sans drame
    Une âme aimant deux cœurs
    A l’abri dans la proche forêt
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine

    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi
     
    Quand Jules ne supporte plus
    Que la belle ne veuille pas choisir
    Quand Jim d’entête dans son rêve
    Quand rien ne va plus
    Que la tragédie survient
    Que les deux la voient partir
    Sur la route vers l’accident
    Il n’y a plus que deux cœurs ardents
    Qui pleure un amour différent
     
     
    Deux petits lapins et une lapine
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand on est deux pour une lapine
    Deux petits lapins et leur amie
    S'aimaient d'amour tendre
    Mais comment s'y prendre
    Quand la lapine n’a pas choisi
     
     


    7 commentaires
  • Pour ce 68ème Café Thé, je vous ai proposé de vous mettre dans la peau d'un héros (ou d'une héroïne) de conte, de dessin animé ou pourquoi pas de roman et de nous faire rêver avec ce que vous feriez, en mots ou en images...;

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 10 à avoir participé et 64 à avoir voté.

     

    Vos votes ont désigné comme gagnante avec 12 voix Laura du blog "le blog de Laura Vanel-Coytte" suivie de près par Domie avec sa participation n°2 (10 voix) ; Mamazerty et Yolande (7 voix chacune) ; Ecureuil bleuJill Bill et Martine du JDV(6 voix chacune) ; Domie avec sa participation n° 1 (4 voix) ; Myrtille et Cathycat (3 voix chacune).

     

     

    Bravo à Laura, la gagnante et à toutes les participantes et merci à tous ceux qui ont voté !

     

     

    1ère) Laura du blog "Le blog de Laura Vanel-Coytte" : 

     

    Réponse de Cendrillon à la jeune fille parfaite
     
    Vous vous êtes permise de parler en mon nom (et celui d’autres princesses de contes de fées) mais je ne suis pas telle que me présentent les livres d’enfants et je veux rétablir certaines vérités.
    Je n’avais plus de maman depuis mes  deux ans mais j’avais encore un gentil papa, parfois très gentil… On dit qu’il chercha une nouvelle maman pour me faire plaisir. Il disait aussi à tout le monde  que c’était difficile d’être  père-célibataire. La réalité c’est que je ne lui suffisais plus, que les rencontres d’un soir ne comblaient pas son besoin d’une femme qui m’aide à m’occuper de lui. Il rencontra sa deuxième femme sur internet où il est facile de cacher une nature obscure sous un joli minois et deux filles au caractère aussi ingrat que le physique. A la mort de mon père, je vécus l’enfer entre ces trois femmes qui loin de m’aider à la maison dilapidaient mon héritage dans les boutiques de luxe et laissaient traîner partout leur linge sale. Je vous passe les détails. Malgré tous leurs efforts, c’était moi que tous les hommes du quartier désiraient et comme certains me rappelaient mon gentil père, je me donnais à eux, y trouvant même souvent du plaisir. Comme mon père, j’échappais à la réalité en surfant. Mes deux demi-sœurs allaient à un concert de mon chanteur favori mais moi je n’avais pas de quoi me mettre pour y aller. Alors que je  pleurais, je reçus un mail. J’avais gagné sur internet une séance de relooking qui me permit d’assister au concert. Parmi toutes ses fans, le chanteur adulé  me remarqua, moi, dont la jolie âme transparaissait sous le maquillage. A partir de cette soirée, toutes ses chansons me furent dédiées.
    Alors, trouvez-vous encore que mon histoire ressemble à un conte de fées ? Bon, la fin peut-être mais avant d’être fidèle à mon chanteur volage, je me suis bien éclatée….
     
     

    2ème) Domie-participation n°2 du blog "Domandalas" :

     

    Le petit dragon qui pleurait.

     

    Il était une fois, il y a longtemps, dans le pays bleu, un petit dragon qui était né sans pouvoir cracher des flammes. Et c’était la première fois que cela arrivait dans le pays des dragons. Nul ne savait pourquoi. Il ne faisait que pleurer. Tout le monde sait bien qu’un dragon doit cracher des belles flammes. Le petit dragon était très malheureux. Tout le monde se moquait de lui. Et toute sa famille avait honte de lui. Il n’avait pas d’ami. Il était tout seul : à table, à l’école, durant les jeux. Son seul copain était son dragon-peluche tout décoloré par les larmes. Sa maman l’avait conduit chez les meilleurs docteurs qui vivaient très loin, mais n’avaient rien pu faire pour lui. Ses larmes dérangeaient tous les autres dragons. Car il les mouillait les faisant s’enrhumer, leurs flammes perdaient leurs belles couleurs et se raccourcissaient, les repas avaient du mal à cuire, il inondait les caves, il abimait les livres et les cahiers, il faisait fondre les sucreries. Mais la liste serait très longue à énumérer. Bref, la vie était une horreur pour le petit dragon si gentil. En outre, sa mémé-dragon l’avait amené chez le dragon sorcier un soir de pleine lune. Le petit dragon avait été effrayé d’être dans la nuit avec plein de bruits étranges autour de lui, et la caverne du sorcier était si inquiétante. La pauvre mémé qui croyait si bien faire. Car en revenant de cette sortie nocturne, sa grand-mère avait annoncé de partout la bonne nouvelle qu’elle tenait du sorcier. Les larmes du petit dragon sécheraient définitivement le jour où il deviendrait un héros. Alors, tous les habitants du village dragon mirent le petit dragon dans des situations incroyables. Mais rien ne marchait. Tous les dragons abandonnèrent le petit dragon qui se retrouva tout seul. Il décida de se sauver et de vivre très loin tout seul. Mais en chemin, il entendit des appels au secours. Vieux Dragon avait glissé et était tombé au fond d’un profond trou. Il s’était cassé une aile et une jambe. Il ne pouvait plus sortir Le petit dragon se mit à sangloter de plus belle en le voyant ainsi. Il se mit à pleurer, pleurer… tant et si bien que le trou se remplit d’eau. Ce n’étaient plus des larmes qui tombaient, mais une rivière, un torrent qui s’écoulait de ses yeux. Que dis-je ? C’était un raz-de-marée ! Vieux Dragon n’arrivait pas à nager, il était même en train de couler. Le jeune dragon n’hésita pas et se jeta à l’eau. Pourtant, il ne savait pas nager. Il attrapa le blessé avec délicatesse en faisant attention aux membres cassés. Et il se mit à battre de ses ailes et le sortit de l’eau avec d’énormes précautions. Il installa Vieux Dragon tout tremblant de froid et de douleur sous un arbre. Puis il le sécha avec des fougères douces comme de la soie. Il ramassa ensuite des champignons bleus, que sa mémé lui avait montré en lui indiquant qu’ils ressoudaient les os cassés. Vieux Dragon fut réparé aussitôt et serra le jeune dragon contre lui.

    * Tes larmes m’ont sauvé, petit dragon.

    Alors, le petit dragon sentit ses larmes s’arrêter, pour ne plus en avoir du tout. Pour la première fois de sa vie, il ne pleurait plus. Puis un chatouillis insupportable le démangea au fond de la gorge.

    * Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? s’écria-t-il angoissé.

    Une légère fumée s’échappa de ses narines. Il se sentit mieux. Et d’un coup, une flamme sortit, puis une autre et encore une autre. Au fur et à mesure, les flammes s’embellissaient, devenant de plus en plus lumineuses, bien formées et énormes.

    * Je crache du feu…. Je ne pleure plus… Hourra !

    il fit une flamme d’au moins 10 mètres de long.

    * Youpie ! Je suis un vrai dragon.

    Les 2 dragons rentrèrent au village où le jeune dragon fut acclamé . il devint un héros. Il était guéri. Il ne pleura plus jamais.

     

     

    3ème ex-aequo) Mamazerty du blog "Dans les malles de Mamazerty" :

     

    Toute petite déjà comme j'ai aimé lire de tout un peu.

    Enormément...

    Les contes et légendes,de la bibliothèque or et blanc, de chaque pays les mythes...

    Je n'avais pas 5 ans,j'ai été,au long de tomes nombreux de la bibliothèque rose, une toute petite fille du nom de Mili Mali Malou, ma mère spirituelle s'appelait Joyce Brisley

    J'ai été Maroussia petite Ukrainienne qui lutta contre la Russie qui envahissait (déjà alors) son pays,j'étais blonde j'avais des nattes, j'aimais ma patrie

     J'ai été"va comme le vent",fougueux cheval mongol, indomptable mais au coeur grand,galopant dans l'immensité sauvage.Le livre était magnifique,toilé de mauve, les illustrations superbes.

    J'ai été un tas de fois détective avec mes potes , moi qui n'en avais guère, tour à tour membre du clan des sept, du club des cinq, Fantomette ou Alice,abonnée à la bibliothèque verte où Miss Parker sévissait déjà.

    Mais je n'ai jamais aimé La petite sirène, je pleurais qu'on puisse ainsi se sacrifier pour n'avoir rien en retour ,çà me paraissait tellement injuste!!!!

    et par dessus tout, oui, par dessus tout, je haïssais cette courge, que dis je , cette sotte, cette ridicule prétentieuse, la Princesse au petit pois....Jamais je n'ai compris  l'interêt de ce conte sinon pour ridiculiser les femmes...

    Pourtant maintenant que le poids des ans alourdit ma silhouette, j'avoue, oh combien, oui, combien j'aimerais qu'un jour quelque part quelqu'un pense à moi en m'appelant "ma princesse au petit poids"!

     

    3ème ex-aequo) Yolande du blog "Le blog de Mémé Yoyo" :

     

     

    Comme je la trouvais jolie cette magnifique petite fille aux cheveux d'or bouclés qui, allongée à plat ventre sur une couverture, accoudée le menton dans ses mains, à l'ombre d'un chêne, les jambes croisées, lisait une histoire à son gros chat gris blotti contre elle.

    Ce devait être un bel après-midi de printemps. La prairie était verdoyante et parsemée de jolies pâquerettes.

    La petite fille portait une jolie robe légère de couleur bleue, aux manches courtes bouffantes. La robe de la petite fille était magnifique à mes yeux avec son beau jupon de dentelle blanche. Comme je trouvais ce moment délicieux. J'aurai aimé qu'il se prolonge, jusqu'à l'arrivée d' un lapin intriguant. Il était en retard, très en retard , et il courait . Il portait une grosse montre à goussets et disait "je suis en retard il est trop tard, je suis en retard ".

     

    La petite fille étonnée, dissipée par le bruit, levât la tête de son livre, le vît entrer dans un trou. Intriguée, elle le suivît. Trop curieuse, elle se penche et tombe dans un puits profond et descend dans le ventre de la terre.... Sa belle robe et son beau jupon lui servent de parachute ... Elle descend, descend et continue de descendre dans cet immense puits sans fond.

    A cet instant , je n'ai plus eu envie d'être cette petite fille. Elle s'appelait Alice - Alice aux pays des merveilles.

    Pour moi, ce n'était pas le pays des merveilles, et l'histoire qui suit me fît peur et me laissa mal à laisse. Alice, seule dans la forêt noire, Alice plus petite qu'un champignon, Alice géante qui touche le plafond. Non vraiment Non ! 

    J'étais trop heureuse d'être la petite fillette que j'avais toujours été, aimée, adulée, protégée par l'amour de ma maman, de mon papa, de mes frères et de mes soeurs !

     

    5ème ex-aequo) Ecureuil bleu :

     

    Rantanplan, surnommé -à tort- "le chien plus bête que son ombre"

     

    Vous, lecteurs de Lucky Luke, me connaissez bien, moi, Rantanplan,

    Toujours alerte et frétillant .

    Quand quelqu’un me chasse, je le suis…

    Quand je dois chasser quelqu’un, je le fuis…

    Toujours à côté de la plaque,

    Entre Jolly Jumper et Lucky Luke.

    J’aimerais être comme Averell Dalton,

    Aussi bon,

    Aussi grand

    Et tellement intelligent.

    Je ne suis pas un chien de race,

    Ni un chien de chasse,

    Mais un fin limier assurément,

    Un chien Prince Charmant.

    Sans ma présence à ses côtés,

    Lucky Luke ne serait pas autant aimé.

    Je suis son faire-valoir,

    Sa petite lueur d’espoir.

    Je cours, je glisse, je rippe,

    J’aboie, je saute, je m’étale.

    Je me tire plus vite que son ombre,

    Me planque derrière un arbre,

    Dès qu’il y a du danger

    Ou qu’il se met à chanter…

    Moi Rantanplan,

    Suis-je

    Ou ne pas suis-je

    De tout l’Ouest, le chien le plus intelligent ?

     

     

     

     

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...

    5ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

    Entre la vie et la mort...

     

    J'me présente,

    Pierre, Pierre Tombal

    Héros de BD du même nom...

    J'suis fossoyeur dans la vie

    J'enterre les morts...

    Héroïque, j'le suis, mais si

    Les défunts me donnent du souci

    Y a une vie après la mort

    Et au cimetière pardi

    Bon dieu de bon dieu crénom

    Mes macchabées restent pas à l'horizontal

    Mes jours ils pimentent !

     

    « Sont des os pilants

    On s'éclate mortels

    Ce boulot pas un cas d'os surprise

    Car ces os courent

    Squelettes en fête,

    Je vous vois morts de rire

    Ma vie c'est des os et des bas

    Mais j'prends la défense des os primés ! »

     

    Sérieusement j'me confie

    Au bistrot du coin

    Tenu par Anita, coucou,

    J'leur ra'conte mes déboires...

    Ils et elle veulent pas m'croire

    Non suis pas fou, poil au trou,

    Dans mon cimetière mes défunts

    Jouent aux dés et aux osselets pardi !

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...
     
     
     
     

     

    5ème ex-aequo) Martine du blog "Les jeux du vendredi" :

    Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...

     
     
    Il en aura parcouru du chemin
    Roulant sa boule
    Traversant des rapides 
    Tel Tarzan, méprisant les crocodiles
    Avant d'arriver
    Victorieux !
    Nicolas , l'aventurier
     
     
    8ème) Domie-participation n° 2 du blog "Domandalas:
     

    Je suis une sirène

    Je suis un OMG4G, un organisme génétiquement modifié de la 4 eme génération. La partie supérieure de mon corps est celui d’une humaine, la partie basse d’un cétacé. Je dirige une équipe de sauvetage aquatique. Il faut bien utiliser nos compétences à bon escient, sans parcimonie.

    Mon groupe et moi, devions intervenir auprès d’une fusée de touristes intergalactiques. Elle s’était crashée au fond de l’océan de l’astre XTRI.... De la Galaxie Rouge.... Ces derniers temps, la téléportation de masse connaissait des dysfonctionnements liés aux perturbations solaires. C’est ainsi que je me suis retrouvée sur la 3eme planète du système solaire, mais à l’époque de l’Antiquité. J’ai reconnu le goût et le PH particuliers de cette période. J’ai appelé par télépathie mes ancêtres, les dauphins, qui m’ont rejoint prés du rocher, sur lequel je m’étais hissée, un peu déboussolée par cette arrivée impromptue. Ils avaient un accent épouvantable.

    Il n’y a pas de grands ports, ni de trafics maritimes importants, ni de navires d’acier, ni de sous-marins, ni de plongeurs équipé de bouteilles d’oxygène, ni de pollution NBC (nucléaire-bactério-chimique), ni d’hydrocarbure, ni de plastique, ni de bombes ou de missiles sol-air. Ma longue tresse s’était défaite pendant le transport malencontreux. Avec l’énergie statique, mes cheveux étaient électriques et tous emmêlés. Je les ai coiffés. Tout en procédant à cette activité, je me suis mise à chanter une mélopée. Je n’avais pas le moral. Combien de temps allais-je rester ici ? Viendrait-on me récupérer ? Mais surtout pourrait-on le faire ? J’ai une puce GPS implantée sous ma peau. Donc je chantais tristement tout en démêlant ma longue chevelure sur ce bout de caillou. Ça fait cliché, n’est-ce pas ? Mais c’est la vérité.

    A ce moment là, il est passé un navire grec. Le capitaine est devenu fou en me voyant. Il a fait approché son bateau de la côte où je me trouvais. Il s’est mis à hurler :

    - Kalliste ! Kalliste ! (la plus belle). 

    Pendant longtemps, cette île s’est appelée ainsi. Puis au fil des siècles, elle est devenue l’île de beauté, puis la Corse.

    C’est à cause de ce marin mythomane que je suis devenue une Légende. Qu’est-ce qu’il croyait le Roi d’Ithaque ? Que je voulais ensorceler son équipage de primates à peine évolués ? Mais quel prétentieux !

    Quelle pression il m’a mise. J’ai plongé pour ne plus l’entendre. J’ai rejoint les côtes africaines où je suis devenue la Déesse protectrice et destructrice, la Mère des Océans. A partir de là, je me suis entourée de savants et d’intellectuels. Nous avons interdit la chasse aux cétacés sous peine de mort immédiate sous les dents des requins et des orques. Je leur ai appris la manipulation génétique. J’ai fait des humains des hybrides comme moi. Ainsi, il n’y a plus besoin de bateau pour traverser les mers. L’or est devenue une monnaie courante grâce à toutes les épaves. Pourvu qu’ils ne veulent pas aller dans les étoiles....

     

     

    9ème ex-aequo) Myrtille du blog "La gazette de citron bleu" :

     

     

     

    BALDABUR

     

    Baldabur était un super héros des temps modernes. Il avait un don extraordinaire, il faisait des bulles arc-en-ciel qui changeait la couleur du temps. Un jour que le ciel était si noir au point que les étoiles restaient éteintes, qu'on se demandait si c'était le jour ou la nuit, Baldabur passant par là souffla et bulla et la magie opéra ! Les saisons étaient transfigurées. Les oiseaux n'avaient plus envie de dormir, ils chantaient à tue-tête toute la journée, les écureuils sautaient de branches en branches, les grenouilles coassaient et se prélassaient dans l'eau, les tortues se doraient au soleil. C'était le paradis retrouvé dès que Baldabur s'approchait de la nature ! Il avait aussi un autre talent caché, tout ce qu'il touchait se transformait en fleurs. Les arbres et les racines se coloraient en mille parures, les terrains vagues devenaient des champs de coquelicots et de bleuets, les arrosoirs devenaient des fleurs, le ciel, lui, brillait de mille couleurs florales. Baldabur était un super héros ! Tous ceux qui croisaient sa route et qui étaient tristes voyaient leur peine s'effacer .. Tous ceux qui souffraient de diverses maladies se sentaient guéris .. Tous ceux qui se taisaient, muets, sourds, aveugles retrouvaient la parole, la vue, l'ouie .. Baldabur apportait la lumière nécessaire au bien-être, c'était un super héros !!  

     

     

     

     

     

    9ème ex-aequo) Cathycat du blog "La new cathzette" :

     

    Le petit chaperon rouge ayant compris la leçon, elle grandit sagement se maria et eut de beaux enfants, qui eurent de beaux enfants. La dernière descendante de cette belle lignée avait pris le caractère hardi de son aïeule et hérité de sa manie de n'en faire qu'à sa tête.
    Une fin d'après-midi d'été alors qu'elle dansait dans le jardin en chantant à tue tête, faisant tourbillonner sa jolie robe rouge toute neuve, enchaînant les arabesques, les sauts de cabri et les pirouettes, sa mère un peu énervée l'envoya pour la calmer voir sa grand mère qui habitait dans la ferme voisine. Oh ce n'était pas très loin, il fallait traverser le petit village et soit emprunter un chemin très dégagé qui menait directement chez sa mamie chérie, soit contourner le stade ce qui rallongeait peu le trajet mais permettait de cueillir quelques fleurs.
    Voilà notre petite lutine écarlate partie en sautillant, avec dans son petit panier un paquet de petites galettes bretonnes pur beurre dont sa grand-mère raffole.
    Le village était désert, c'était l'été mais aussi l'heure de l'apéritif et les grands étaient en train de trinquer entre amis.
    Soudain une ombre apparut... la fillette surprise accélèra le pas... la présence se précisait... la petite, prudente, se mit à courir mais elle commençait à sentir un souffle chaud sur ses mollets, elle se retourna en accélérant et aperçut un énorme chien galeux qui semblait très intéressé par sa personne.
    Jamais à court d'idée, au lieu de s'affoler elle choisit de sacrifier quelques gâteaux et le chien glouton avala un petit morceau(x), puis le suivant, et encore. Notre petit rubis se demandait bien pourquoi sa maman n'achetait pas le format familial et elle allait bientôt être à court de munitions... Par chance , étourderie ou désobéissance, elle était déjà arrivée au stade. Elle jeta le reste des biscuits par dessus le grillage et s'élança... vers le champ qui longeait le chemin.
    Et alors me direz-vous ? Et alors c'était un champ de coquelicots et notre petite héroïne maligne s'accroupit dans les corolles écarlates, fleur parmi les fleurs et patienta. Le gros chien repupassa son chemin et l'histoire se finit bien.
     

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