"Demain, j'arrête", "Complètement cramé",  "Et soudain tout change", "Quelqu'un pour qui trembler", autres romans de Gilles Legardinier m'avaient beaucoup plu. Aussi j'ai acheté "Ca peut pas rater !" publié en 2014, dès qu'il est sorti en livre de poche.

Informations pratiques : paru en mars 2016 en format pocket, 439 pages

La 4ème de couverture :

- J'en ai ras le bol des mecs. J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir !
Et là, trempée, titubante, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.

La gentille Marie est morte. Cest la méchante Marie qui est aux commandes.Désormais, je renvoie les ascenseurs. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.

Mon ressenti :

Ce livre est plein d'humour et d'optimisme, avec des personnages à la fois déjantés et très actuels, dans lesquels on peut se reconnaître, au moins en partie.

L'auteur se met dans la peau de Marie pour nous raconter son histoire, nous faire partager ses émotions.

Ses personnages sont comme toujours très inventifs, autant pour faire le bien que pour se venger. J'ai pas mal ri en le lisant, notamment quand Marie attend l'inconnu qui lui écrit de belles lettres.

Toutefois, parmi tous les romans lus de cet auteur, c'est celui qui m'a le moins plu. Sans doute parce qu'aucun de ses personnages ne m'a vraiment emballée ou fait rêver.

Je n'aimerais pas être Marie,l'héroïne, qui pousse bien loin la vengeance et la haine : vol d'un chat, explosion de moteurs, intoxication alimentaire d'innocents, frappe d'un collègue...

Les "jurons" de Marie, tirés de ses expériences passées, m'ont plus agacée que fait rire...

Ce roman se lit bien, est amusant, mais pas aussi prenant que "Demain j'arrête !"...

Un extrait :

"Quand je vois la foule dans cette gare, toutes ces histoires, ces trajectoires, tous ces sentiments et ces touchantes démonstrations, je me dis que nous ne sommes vraiment pas une espèce faite pour vivre isolée de nos semblables. C'est une bonne nouvelle. Par contre, trouver ceux avec qui on peut faire un bout de chemin est nettement plus compliqué. Ca, c'est la mauvaise nouvelle".