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Mardi dernier, je suis allée voir mon fils aîné à La Rochelle et sa petite famille. Mon petit-fils, Alban, n'était pas là, en vacances chez ses grands-parents maternels.
Mon fils a voulu aller à l'Aquarium avec Victoire (18 mois). J'ai déjà visité 4 ou 5 fois ce magnifique Aquarium et n'était pas trop tentée mais je les ai suivis.
C'était les vacances scolaires, il faisait gris et l'Aquarium était bondé de monde. Il était difficile de s'approcher des vitrines pour admirer hippocampes, poissons, méduses, impossible de s'asseoir pour admirer le bassin des requins, compliqué de prendre des photos (flash interdit et obscurité rendant difficile tout réglage).
Le couloir des méduses est magnifique à admirer. Je ne me lasse pas de contempler le ballet incessant de leurs frêles dentelles. Les photos ne rendent pas la magie du spectacle.
Voici les méduses clénophores, que je vous ai montrées dans un article précédent :
Les méduses constellées dans une boule aquarium :
Les méduses aurélie :
Les méduses cassiopée :
Les méduses rayonnées, magnifiques :
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"Bel-ami" de Guy de Maupassant est l'un de mes livres préférés, relu plusieurs fois. alors j'ai hésité en voyant à la bibliothèque : "Belle-Amie" d'Harold Cobert, annoncé comme sa suite :
Que diriez-vous de découvrir la suite de la formidable destinée et de l’irrésistible ascension de Georges Duroy, le héros de Bel-Ami de Maupassant ? Va-t-il se lancer en politique comme le suggère la fin du roman ? Si oui, à quel niveau de pouvoir va-t-il réussir à se hisser ? Et surtout, à quel prix ?
N'allais-je pas être déçue ?
J'ai tenté l'expérience, et c'est un gros coup de coeur.
Informations pratiques : Paru en février 2019 aux éditions "Les escales". 409 pages. 19,908 €
La 4ème de couverture :
Après son fastueux mariage en l’église de la Madeleine à Paris, Georges Du Roy, le « Bel-Ami » de Maupassant, se met à rêver d’une carrière politique. Et si ce monde devenait son nouveau terrain de jeu, l’arène de son ambition dévorante ?
Louvoyant entre le milieu journalistique et celui des affaires, Du Roy intrigue comme jamais pour accéder aux plus hautes sphères du pouvoir. Alors qu’elle milite pour les droits des femmes, Suzanne, son épouse, se révèle une alliée précieuse dans cette lutte féroce.
En glissant ses pas dans ceux du maître et en nous entraînant dans le Paris de la fin du XIXe siècle, Harold Cobert propose une suite haletante au chef-d’œuvre de Maupassant. À lire aussi comme un saisissant miroir de notre époque.Mon ressenti :
L'histoire se déroule à Paris et en Normandie, à la fin du XIXème siècle. Nous retrouvons Georges du Roy de Cantel, surnommé "Bel-Ami" par Laurine, la fille de l'une de ses maîtresses. Il est à la tête du journal "La Vie Française", fondé par Walter, son beau-père, et a des ambitions politiques.
L'auteur s'est imprégné du roman, des personnages, et de l'époque. Le Georges de "Belle-Amie" est bien le Bel-Ami de Maupassant, utilisant ses succès féminins pour s'élever dans la société et s'approcher du pouvoir, arriviste, sans vergogne, empli dé désirs mais incapable d'aimer.
Aidé et parrainé par son ami Léon Clément, député de Vendée et soutenu par Suzanne, sa femme, il devient député de Normandie, puis Ministre des Finances. Madeleine Forestier, son ex-femme, journaliste à "La Plume", et Guy de Maupassant, dans son feuilleton : "Bel ami" vont le brocarder...
Harold Cobert nous dépeint la Belle-Epoque, vécue en France, par les parvenus, les corruptions entre politiciens, journalistes, financiers. Il nous fait vivre des débats à l'Assemblée la nationale, la montée du féminisme. et différents scandales dont celui du trafic des Décorations qui fera tomber le Président Jules Grevy et son gouvernement, et le scandale des emprunts douteux censés financer la construction du canal du Nicaragua.
C'est aussi un miroir de notre époque : corruption, arrivisme, nouveau projet de creusement d'un canal du Nicaragua mené par des Chinois.
J'ai aimé l'ambiance, les personnages, les femmes qui se rebellent et leur vengeance implacable. Georges était monté très haut et va redescendre très bas, comme le prédisait Guy de Maupassant dans "Bel-Ami" : "Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux; mais lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente , et la fin qu n'est que la mort. Ca va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend".
Chapeau bas à cet auteur qui a réussi -avec brio- à nous offrir une suite passionnante des aventures de Bel-Ami !
Un extrait :
Que lui voulait cet inconnu ? Pourquoi le dévisageait-il avec cette insistance d'aliéné ? Etait-il après lui ? Allait-il lui bondir à la gorge pour l'étrangler ? Alors que l'homme allait le toucher, il retint un cri et sursauta avec un effroi incontrôlable : cet homme dépenaillé, épouvanté et épouvantable, c'était lui, son reflet dans la vitre du restaurant.
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Pour ce 115ème Café Thé, je vous propose de nous parler d'un arbre que vous aimez, ou que vous détestez, mais qui vous a marqué(e), de nous raconter pourquoi...
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 1er décembre 2019)
Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation
avant le 30 novembre 2019 à ecureuilbleu33@live.fr...
Au plaisir de vous lire...
Amusez vous bien !
Si vous aimez écrire et vous amuser, vous pouvez aussi participer à d'autres ateliers :
Le "prénom du mercredi" chez Jill Bill
Le "Petit jeu de lettres" chez Lady Marianne
"Aimé-détesté" chez Renée
Les "défis écriture de Ghislaine" (règlement dans la colonne de droite sur son blog)
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Pour ce 114ème Café Thé, je vous ai proposée de broder autour de cette photo de chaussures abandonnées sur un ponton, au port des Tuiles, à Biganos, sur le Bassin d'Arcachon, il y a quelques jours.
Vous étiez invités à broder autour de cette photo, nous raconter nous comment ces godillots crottés se sont retrouvés là, ou ce qu'ils vont devenir.
Et si cette photo ne vous inspirait pas, à nous parler de chaussures : mocassins, escarpins, tongs ou charentaises...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 novembre 2019)
Nous sommes 6 à avoir participé (Jill Bill, ABC, Renée, Rose, Corinne et moi)
et je vous en remercie.
Bravo à toutes !
Voici les 6 participations :
"Dans les godillots crottés..." de Jill Bill du blog "Melting-pot" :
« Les sabots d'Hélène étaient tout crottés
Les trois capitaines l'auraient appelé vilaine
Moi j'ai pris la peine de les déchausser
Les sabots d'Hélène moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine bien récompensée
Dans les sabots de pauvre Hélène, dans ses sabots crottés
Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine et je l'ai ai gardés... »
Je chantais ce p'tit air connu
Quand soudain j'ai vu
Sur un ponton de bois
Des godillots non de bourgeois
Dedans j'y ai trouvé
Un pauvre ère tout autant crotté
Moi j'ai pris la peine
Moi qui ne suis point une reine
D'emmener cette âme vagabonde
Dans ma vie, dans mon monde
Et je fus bien récompensée
Car dans ces godillots de pauvre ère tout crotté
Moi j'y ai trouvé
Un prince charmant après baiser
Et moi je l'ai gardé !
"Chaussure" d'ABC du blog : "Jardin des mots" :
Je suis chaussure,
Ni chausson,
Ni sabot,
Ni sandale,
Pas moins botte,
Que pompe,
Ou tatane,
Non, chaussure,
Simple chaussure,
Cherchant avec angoisse chaussure à mon pied,
Comment être chaussure sans être paire ?
J’ai rencontré un soulier,
Bien trop cultivé,
Ai fréquenté un escarpin,
Refusant ma main,
J’ai essayé une godasse,
Tellement fadasse,
Une vieille pantoufle,
À bout de souffle,
Un mocassin,
Pas bien malin,
Moi qui suis chaussure,
Basse, fermée et dure,
Pourquoi ne m’avez-vous pas fabriquée,
Montante, ouverte et souple
Pour vivre en couple ?
"Les godillots" de Renée du blog : "Envie de" :
Depuis quelques années nous t’avons accompagnés.
Aussi fidèle qu’un chien
Tu ne nous as rien pas épargnés
Bien que nous rendions tes pieds aériens
Par mont le plus souvent
Mais nous avons avec toi tout traversé
Caillasses, rivières, étangs
Rien ne nous fut ménagé
Pour nous tu n’as eu aucun égard
Tu ne nous as jamais nettoyés
Et aujourd’hui, tu nous tourne le dos sans un regard !
Sur ce ponton lâchement, tu nous as abandonnés.
"Les godillots" de Rose du blog : "Golondrina 63" :
C'est un mystère !
Mais ne serait-ce pas ceux de Van Gogh?
Cela dit ,
Qui sait ?
Après les avoir peints
Zut j'aurais préféré que ce soit son tableau sur ce ponton
Enfin le bon
J'ai ouïe dire que des souliers il en aurait esquissé quelques uns
Le Roi de la nature morte
Et oui
Ces godillots me font penser à cet illustre
koi j'en ai le droit
Et vous d'en rire
En ce temps-là
Y en a qui s'en serait crêpé le chignon pour ramasser ces godillots célèbres oubliés
Et là
Personne ne s'est baissé
Je vais économiser ma mémoire
Laisser l'artiste ...
Et je vais parer au plus facile
Et si quelqu'un s'était jeté à l'eau
Pour tout simplement
Oublier sa vie de vagabond
Mais...
C'était sans compter sur ces godillots
Subitement ils ont un certain pouvoir
Celui d'être sauvés de l'oubli
Ces godillots sont devenus une énigme ...
Je laisse le soin au lecteur de poursuivre l'enquête
"Les godillots" de Corinne du blog : "Mon blog de points de croix" :
Regardez ces godillots
C'est sûr, ils ont une histoire à raconter
Ils ont vécu de bien belles années
Il étaient vieux et usés
Mais qu'est ce que j'étais bien dedans.
Ils auraient pu durer des années encore
Oui ces godillots m'appartenaient
Je les ai porté pendant une petite trentaine d'années
Ils pourraient en raconter des choses
pour le plus souvent des histoires de jours heureux
J'ai été obligée de m'en séparer
Je les ai déposés le coeur rempli de tristesse près de la jetée
Aujourd'hui ceux que je porte me font mal aux pieds
Ils m'emprisonne et m'empêche de marcher correctement
J'aimerais qu'un jour quelqu'un m'en offre de plus confortables
un peu comme cendrillon,
pour démarrer une autre histoire et
repartir pour quelques autres années de bonheur ...
"Adam et Eve, les godillots" d'Ecureuil bleu du blog : "Une bonne nouvelle par jour" :
Dis, Eve, tu crois qu'il reviendra nous chercher ?
Cela fait trois jours maintenant, qu'on l'attend...
Mais oui, Adam, il a trop besoin de nous,
Nous, ses chers godillots...
Quand il est monté sur son bateau,
Il a dit qu'on prenait l'eau...
Nous l'avons accompagné dans toutes ses randos,
Nous avons foulé le sable, la terre et la boue...
Oui, mais jamais sur son bateau...
Peut-être nous a-t'il abandonnés là ?
Mais non, il nous a alignés sur ce ponton.
Simplement, attendons...
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Le ballet des méduses, à l'Aquarium de La Rochelle, admiré le 29 octobre, m'a fait penser aux âmes de nos proches qui veillent sur nous. Je pense à eux en ce 1er novembre, jour de Toussaint.
Extrait d'un poème Amérindien
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
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