• Je vous ai montré hier l'extérieur de cette église en grès rouge avec ses tours surmontées de Marie et Joseph.

     

    Voici le portail, surmonté d'une rosace :

     

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...

    Et voici maintenant la rosace, vue de l'intérieur : 

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...

    Le choeur contient un très bel autel en pierre du Poitou :

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...

    D'autres vitraux :

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...

    Un Christ en croix, un tableau représentant la Cène et une sculpture dont il semblait émaner une lueur :

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion : l'intérieur...

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  • Cette église néo-gothique  a été commencée en 1879 pour remplacer l'ancienne église devenue trop petite et transformée en mairie, puis en musée.

     La nouvelle église paroissiale est dotée en façade  de 2 tours  de 45 m de haut surmontées des statues de la Vierge et de St Joseph de 6 m en bronze. Elle est l'oeuvre de l'architecte ruthénois Grinda.

    Elle est construite en grès rouge et les statues de Marie et de Joseph se voient de loin.

    A l'intérieur, le choeur contient un très bel autel en pierre du Poitou, matériau également utilisé pour la chaire qui constitue le plus bel ornement de l'église. Une chapelle abrite un bas-relief de Denys Puech représentant la décollation de St Hilarian.

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...

    De loin on distingue l'église et ses tours...

    Le château de Calmont d'Olt sur une autre colline veille sur la ville.

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...
    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Espalion...

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  • Fin juin je suis partie quelques jours dans l'Aveyron, laissant mes plantes dehors, à l'ombre, et certaines n'ont pas aimé du tout. Un grenadier en pot a grillé, et l'un de mes deux grands ficus en bonsaï aussi.

    Voici comment il était, il y a 4 ans lorsque je l'ai acheté :

     

    Chaque été je le mets dehors, à l'ombre du catalpa et il s'en sortait bien jusque-là.

    Quand je suis rentrée, je l'ai trouvé complètement desséché.

    Je l'ai remis dans la véranda et ai recommencé à l'arroser, sans trop y croire.

     

    Mais il y a trois jours j'ai cru avoir la berlue en observant des pousses vertes sur une branche :

    Petit miracle de Dame Nature...

    A plusieurs endroits du tronc j'ai trouvé d'autres pousses vertes, alors j'ai coupé les branches mortes et je continue à le soigner...

     

    Petit miracle de Dame Nature...

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  • Comme "Roissy" et "La vraie vie", ce roman avait retenu mon attention lors de la présentation des livres nominés fin 2018 pour les grands Prix Littéraires. Il était en course pour différents prix et a obtenu : "Le prix Interallié 2018".

     

    Je l'ai donc emprunté à la médiathèque dès qu'il a été disponible.

    Informations pratiques : Paru en août 2018 aux éditions "Flammarion". 215 pages. 18 €

     

    La 4ème de couverture :

    L’Hiver du mécontentement, c’est ainsi que le journal le Sun qualifia l’hiver 1978-1979, où des grèves monstrueuses paralysèrent des mois durant la Grande-Bretagne. Voici venir l’hiver de notre mécontentement, ce sont aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare. Ce personnage, la jeune Candice va le jouer dans une mise en scène exclusivement féminine. Entre deux tournées à vélo pour livrer des courriers dans un Londres en proie au désordre, elle cherchera à comprendre qui est Richard III et le sens de sa conquête du pouvoir. Au théâtre Warehouse, lors d’une répétition, elle croisera une Margareth Thatcher encore méconnue venue prendre un cours de diction et déjà bien décidée à se hisser à la tête du pays. Elle fera aussi la rencontre de Jones, jeune musicien brutalement licencié et peu armé face aux changements qui s’annoncent.

    Thomas B. Reverdy écrit le roman de cet hiver qui a sonné le glas d’une époque et accouché d’un autre monde, un monde sans pitié où Just do it ne servira bientôt qu’à vendre des chaussures. Mais il raconte aussi comment de jeunes gens réussissent à s’y faire une place, en luttant avec toute la vitalité, la détermination et les rêves de leur âge.

    Thomas B. Reverdy est l’auteur de huit romans parmi lesquels La montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux éditions Flammarion, Les Évaporés, prix Joseph Kessel 2014, et Il était une ville, prix des Libraires 2016.

     

    Mon ressenti :

    L'action se déroule à l'hiver 1978-1979, en Grande-Bretagne. Candice est coursière à vélo dans un Londres en pleine crise sociale : grèves, embouteillages, revendications, changement de gouvernement et de parti (prise de pouvoir de Margaret Thatcher et des Conservateurs).

    Le soir, Candice répète son rôle de Richard III au théâtre dans une troupe de filles.

    Le style est original et efficace : mélange de narration des événements sociaux, de réflexions de Candice, semblables à un journal, d'actualité avec notamment l'évolution de la Dame de Fer et d'histoire avec Richard III.

    Le sous-titre annonçait : "Elle attend que quelque chose se passe", évoquant Candice, jeune, libre, extérieure à la fois aux mouvements sociaux et à son rôle.

    Je le reprend pour moi. Tout au long du roman, agréable à lire, "j'ai attendu que quelque chose se passe". Je me suis laissée bercer par les mots mais suis restée en dehors...

     


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  • Fenêtre à Espalion...

    Près du vieux pont, à Espalion, je suis tombée en extase devant cette vieille fenêtre.

    J'avais envie de m'approcher et regarder dans l'interstice, sans toucher, car elle semblait si vieille et si fragile...

     

    Près du          Vieux Pont,

    à Esp          alion,

    J'ai aperçu     une fenêtre

    Légèrement     entrouverte

    Autrefois      persienne

    Aux lamelles          anciennes.

    Certaines       ont lâché.

    Elle a été        rafistolée

     

     

    Pour lui rendre hommage, la mettre en lumière, voici un joli poème en prose de Charles Baudelaire :

     

    Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.

    Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.

    Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.

    Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même.

    Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?

    Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869


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