• Début février, je suis allée me balader près du port ostréicole et des anciens étangs à poissons. Il n'y avait pas d'aigrettes et peu de mouettes rieuses, mais quelques canards.

     

    J'ai observé trois canards, alignés, bien sages. Qu'attendaient-ils ?

    Beaux canards...
    Beaux canards...

    Peut-être le récital d'un 4ème canard, qui semblait se prendre pour un chef d'orchestre :

    Beaux canards...

    Il était très beau et il le savait.

    Il lissait ses plumes

    Beaux canards...
    Beaux canards...
    Beaux canards...

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  • Nous étions en balade avec mon amie Caythycat, du blog "La new cathzette", dans une ville à la fois petite et grande que j'appellerai Bordernos. C'était la fin d'après-midi et nous voulions rentrer chez nous. Je ne sais pas comment nous étions arrivées à Bordernos, ni ce que nous y avions fait. Mais il fallait repartir.

    Cathycat s'est mise à courir très vite, en voyant un bus qui s'arrêtait. J'ai accéléré le pas mais je n'ai pas couru. Cathy avait disparu. Il y avait beaucoup de monde à l'arrêt.

    Quand je suis arrivée au niveau du bus, il démarrait. J'ai tapé sur ses flancs et le chauffeur a ouvert la porte. Cathycat était derrière moi. J'ai sorti de mon, sac à main un billet, plus grand que les billets d'avion.

    Le chauffeur l'a regardé et m'a dit que ce n'était pas le bon.

    Cathycat avait des billets un peu plus petits qu'elle venait d'acheter et elle en a donné deux pour nous.

    Pourquoi alors est-elle descendue et pourquoi l'ai-je suivie dans une sorte de hall de gare ?

    Je lui ai dit : "Le bus va partir".

    Nous sommes sorties du hall et nous avons vu partir le bus, plein d'enfants et très coloré, presqu'ensoleillé, comme les bus qui partaient à Katmandou :

    Bus photographié à Ottawa, dans un musée

    Nous avons crié, lui avons fait signe, couru derrière. En vain...

    "Quand passe le prochain ?" ai-je demandé. Il n'y avait ni panneau ni personne pour nous renseigner et la nuit commençait à tomber.

    "Je vais appeler mon frère pour qu'il vienne nous chercher avec son camping-car mais il faut trouver un lieu facile d'accès car il ne peut pas circuler dans les petites rues. Il faut trouver un point de ralliement." Il n'y avait rien à proximité, que des rues sombres et étroites.
     

    Nous sommes allées voir une commerçante dont le magasin était encore ouvert pour lui demander de nous aider à trouver un point de ralliement, quelque chose de connu. Cathy a acheté un objet de la forme d'une grande bassine que je n'ai pas reconnu, blanc et encombrant.
    La dame blonde, cheveux courts : "C'est une petite rue ici. Il y a des sens interdits, des interdictions de se garer. C'est une bonne idée. Je vais indiquer le circuit d'accès pour camping-car sur mon site".

     

    Deux jeunes hommes sont sortis du magasin, et nous leur avons demandé la même chose.

    L'un était blond et blanc de toute sa personne. Pour me répondre il s'est approché de moi presque à me toucher. Il riait parce que je reculais. "Oui, oui, je vais vous aider..."

     

    Je me suis réveillée et je ne sais pas si nous avons passé la nuit à Bordernos ou pas...

     


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  • En m'inspirant de plusieurs recettes j'ai réalisé ce crumble grenade-chocolat, absolument délicieux.

     

    Il vous faut (pour 6 personnes pas trop gourmandes) :

    - une grenade

    - 50 g de beurre

    - 50 g de farine

    - 50 g de sucre roux

    - 50 g de flocons d'avoine

    - pépites de chocolat

     

    Préchauffez votre four à 180 ° et beurrez 6 ramequins (ou un moule à tarte).

    Déposez les arilles de grenade au fond. Ajoutez des pépites de chocolat.

    Dans un saladier mélangez la farine, le sucre, le beurre coupé en morceaux et les flocons d'avoine. Vous obtenez une pâte granuleuse que vous déposez sur les grenades

    Enfournez pendant 20 minutes.

    Grenade et chocolat...
    Grenade et chocolat...

    Grenade et chocolat...

    Mes autres articles sur les grenades :

    - les grenades de mon bonsaï et leurs bienfaits

    maouss grenades


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  • J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, au hasard.

    Informations pratiques :

     

    Premier roman d'Emmanuel Brault, paru aux Editions "Grasset", en 2017. 195 pages. 17,50 €.

    Paru également dans la collection "J'ai lu"

     

    La 4ème de couverture :

    Ce matin, je sors, plutôt pressé, et j'ai pas fait trente mètres, que paf? une rouge avec sa marmaille me rentre dedans au coin de la rue. Elle se casse la figure et me gueule dessus. Elle me dit que je l'ai fait exprès, que c'est une agression. En temps normal, on se serait excusés, j'aurais fait mon sourire de faux cul et tout serait rentré dans l'ordre. Mais non, je trouve rien de mieux que de lui cracher  : ?fais pas chier sale rougeaude? et manque de pot, une passante qui arrive derrière moi a tout entendu. C'était puni par la loi du genre super sévère depuis les événements, à égalité avec viol de gamin ou presque. On était à trente mètres de chez moi, ils m'ont facilement retrouvé. Et là mes amis, mes problèmes ont commencé, et des vrais comme on n'en fait plus.  »Amédée Gourd est raciste. Il pense comme il parle. Mal

    .La société entreprend de le rééduquer.

    Grinçant par son sujet, ce roman tendre et loufoque met en scène un antihéros comme on en voit si peu dans les livres, et si souvent dans la vie.

    Une histoire d'amours ratées mais de haine réussie.

    Une fable humaine, trop humaine.   
     

    Mon ressenti :

     

    Amédée Gourd est manutentionnaire, peu cultivé, et vit avec sa Mémé qui l'a élevé et pour qui il ferait tout. Brut de décoffrage, il parle mal, jure, déteste les Rouges, peuple voisin qui pour fuir l'extermination s'est réfugié dans son pays. 

    Un matin où il est en retard pour aller travailler, il bouscule une femme enceinte avec ses enfants et la traite de rougeaude. C'est le début des ennuis : jugement, prison puis stage de rééducation, à la mode Bisounours.

    Ce livre est court et écrit gros.

    J'ai failli arrêter à la 2ème page après avoir lu 2 fois le mot "chier".

    J'ai continué pour voir qui étaient ces Peaux Rouges, comment le héros allait se transformer

    Mais je suis restée sur ma faim. 

    Je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur : dénoncer le racisme, ou pas, puisque dans ce pays imaginaire une insulte raciste est aussi mal vue que "le viol d'un gamin".

    Ce livre m'a rappelé un sketch de Coluche, avec ses expressions revisitées : fier comme un bar-tabac. Amédée, le narrateur, en sort de bonnes...

     

    - A chaque jour suffit sa veine...

    - Mon coeur bat la charade

    - Je peux dire haut et fort : jk'aime pas les vieux, mais si j'aime pas les rouges, là rien ne va plus, les voeux sont faits.

    - Le bouc éviscère


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  • Lorsque je suis allée voir Céline et Aurélien, ma belle-fille et mon fils cadet, j'avais apporté de petits cadeaux pour chacun de mes petits-enfants : un puzzle pour Alban, des vêtements pour Victoire et Manon, et pour Alice des cartes à gratter pour fans de licornes comme elle.

    Il suffit de gratter avec un bâtonnet, sorte de stylet en bois, l'encre noire des cartes, en suivant le modèle, pour faire apparaître les couleurs arc en ciel de la licorne.

    Alice a commencé à dessiner avant le repas, tandis qu'Alban utilisait avec des feutres à côté d'elle.

     

    Un stylet pour Alice et Alban...
    Un stylet pour Alice et Alban...
    Un stylet pour Alice et Alban...

    Au déjeuner nous avons dégusté un velouté de potiron, avec des croûtons et du gruyère râpé.  Les enfants ne voulaient pas de soupe mais des croûtons et du gruyère.

    Il y avait 2 petits pots contenant des croûtons et dans l'un d'eux était planté un bâtonnet, identique au stylet des cartes à gratter, juste un peu plus petit. Je l'ai pris et donné à Alice : "Tu auras deux stylets".

    Après manger, Alice et Alban ont gratté chacun une carte avec un stylet, en s'appliquant pour ne pas dépasser.

    Seul petit problème j'avais enlevé le bâtonnet qui servait à reconnaître les croûtons à l'ail et les distinguer des croûtons nature, ce qui a rendu plus compliqué le rangement de ceux restants dans les bons paquets au moment où nous avons débarrassé la table...


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