• Je viens de terminer un nouveau châle au crochet,avec des losanges et une laine chinée.

    Il est très facile à réaliser. J'ai utilisé 200 g de laine et un crochet n° 4.

     

     

    Un nouveau châle au crochet avec des losanges...
    Un nouveau châle au crochet avec des losanges...
    Un nouveau châle au crochet avec des losanges...
    Un nouveau châle au crochet avec des losanges...
    Un nouveau châle au crochet avec des losanges...

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  • Lorsque nous avons été nous balader au bord de l'Océan Atlantique, sur la plage du Grand Crohot, il n'y avait pas de surfeur.

    Quelques jours plus tard nous sommes allés à Lacanau Océan. Il y avait du soleil, de belles vagues et les amateurs de sport de glisse étaient nombreux.

    Il y avait un rameur debout sur sa planche (stand up paddle) :

    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...

    Un bodyboarder couché sur sa planche, dans les vagues :

    Sports de glisse à Lacanau...

    Et quelques surfeurs, dont certains assez doués :

    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...
    Sports de glisse à Lacanau...

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  • J'habite dans une petite rue qui forme une impasse. Il n 'y a que 7 maisons. Je suis au n°1.

    Au n°2 il y a un couple de septuagénaires.

    Au n°3 il y avait une vieille dame nonagénaire qui est décédée. Son fils a vendu la maison et le terrain à un promoteur qui a décidé de faire 2 lots : le premier avec la maison et un bout de terrain, et le second avec un morceau de terrain nu, triangulaire et peu pratique.

    Au n°4 il y a un couple qui loue sa maison ; au n° 5, une vieille dame, bénévole dans de nombreuses associations ; au n°6 un monsieur veuf avec un voilier garé devant chez lui et au n°7 une dame de mon âge.

    La maison du n°3 a été achetée par quelqu'un qui avait déjà une maison juste à côté, séparée par un passage communal. Ce monsieur avait sur son terrain un camping-car, des bateaux, des voitures, et une fâcheuse tendance à empiéter sur l'espace public, une année avec une balancelle qu'il avait installée sur le passage.

    Depuis quelques mois il s'est installé dans sa nouvelle maison, transportant tous les jours vieux mobilier et autres. Son jardin est entièrement occupé par 3 voitures, 2 bateaux, un camping-car, un canapé, 3 vélos, sans compter les claustras, les planches et autres.

    Sa nouvelle maison est pleine à craquer, et la première ne désemplit pas. Nous le voyons passer avec un petit utilitaire blanc qui tire une remorque toujours pleine. Il vide la maison de sa mère qui vient de décéder et apporte tout ici. Il devait s'installer dans cette maison et louer celle de l'autre côté.

    Son jardin était un inventaire à la Prévert, mais sans charme, une accumulation de véhicules et objets divers, de bois et de bâches.

     

    Tous les gens habitant dans le quartier ont commencé à râler contre ce voisin, vrai calamité, certains se sont plaints à la mairie.

     

    Dimanche soir, vers 19h00, je suis montée dans la mezzanine avec ma soeur et j'ai aperçu une fumée noire par le velux. Je lui ai dit : "Allons voir ce qu'il se passe, il y a quelque chose qui brûle".

    La maison du n°3 était en train de brûler ! Les pompiers ont mis 5 minutes avant d'arriver. Calamity, le voisin était grimpé sur son toit et ne voulait pas sortir de son jardin. Avec un tuyau d'arrosage il essayait d'éteindre le feu sans succès. Quelqu'un a sorti une des voitures. Le  camping-car n'a pas pu démarrer, coinçant les 2 autres voitures et les bateaux...

    Heureusement les pompiers sont arrivés et ont éteint assez vite l'incendie. Ils ont découvert la toiture noircie, sorti les bouteilles de gaz qui auraient pu exploser. Les bateaux, les voitures et le camping-car n'ont pas été endommagés. Il n'y a pas eu de blessé ni d'autres dégâts.

    Nous avons tous été quittes pour une belle peur et de la fumée.

    J'ai appris le lendemain que sa maison n'était pas assurée, qu'il n'avait ni eau ni électricité. Il avait tiré un fil électrique de son autre maison et alimentait ainsi un gros radiateur électrique.

    Il y a eu un court-circuit alors qu'il était dans l'autre maison. Ce sont des personnes qui revenaient de week-end qui ont vu les flammes, alerté les voisins et appelé les pompiers... Le court-circuit avait fait disjoncter le compteur électrique de son autre maison et il est arrivé...

    S'il y avait eu du vent les dégâts auraient pu être conséquents. 

    Hier, lundi, il a recouvert son toit, mis des bâches. L'inventaire à la Prévert est noir de fumée...

    On ne choisit pas ses voisins, mais celui-ci est une vraie calamité...


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  • J'avais beaucoup entendu parler d'Eric Holder, notamment lors des apéritifs littéraires du Cap-ferret auxquels je participe et je n'avais jamais rien lu de lui. 

    Cet écrivain, né en 1960, à Lille, a vécu en Provence, à Paris et dans la Brie avant de s'installer dans le Médoc (Gironde). Il est décédé en janvier 2019, à Queyrac (Médoc).

    J'ai emprunté à la bibliothèque trois de ses livres : "De loin on dirait une île", "La saison des Bijoux" et "Bella ciao".

     

    De loin on dirait une île

    Informations pratiques :

     

    Roman d'Eric Holder, paru aux Editions "Le Dilettante", en 2008. 190 pages.

     

    La 4ème de couverture :

    Il m'apparut tout à coup qu'achever sa vie au soleil et au vent de l'océan, maigre, musclé, non loin d'engins de pêche et d'une fontaine de Loupiac constituait un sort enviable, voire, d'un certain point de vue, inattendu, inespéré.

     

    Mon ressenti :

     

    Eric Holder nous conte dans ce roman son installation dans le Médoc, selon le désir de sa femme qui rêvait d'habiter près de l'océan Atlantique. .

    Avec leur fils Théo (14 ans) et leur fille, Lola (18 ans), Eric et D., sa femme s'installent sur la presqu'île du Médoc, entre l'Océan et l'Estuaire, dans une région de vignobles. Ils vont avoir du mal à se faire accepter.

    J'ai aimé ses descriptions de lieux que je connais et ses portraits  plein de poésie et de sensibilité, l'ambiance des cafés qu'il fréquente...

     

    La saison des Bijoux

    Informations pratiques :

     

    Roman d'Eric Holder, paru aux Editions "Seuil", en 2015. 313 pages. 18,50 €.

     

    La 4ème de couverture :

    " Faire une saison ", c'est l'idée que Jeanne et Bruno se sont mise en tête : quitter les monts du Lyonnais pour aller planter parasols et tréteaux au grand vent de l'Atlantique, sur la place du village balnéaire de Carri, à la lisière des dunes. Marchands ambulants, ils forment une petite tribu que complètent Alexis, onze ans, et Virgile, soixante et un. On les appellera en toute simplicité les Bijoux, ils disposeront d'une poignée de mètres carrés au soleil et seront adoubés par des confrères nommés Nanou Primeurs, Fromage ou Château-Migraine le bougnat. Et puis il y a Forgeaud, le boss du marché, protecteur incontournable et despote au passé obscur, Forgeaud qui, frappé par la beauté de Jeanne, en perd le souffle et se promet de la posséder avant la fin de l'été.

    Plus que jamais dans son élément, Éric Holder s'empare de cette saison mouvementée au goût de sel, prétexte à un exercice virtuose de portraitiste, à des scènes et tableaux qui réservent un régal de lecture. Mais surtout, cette chronique délicate et amoureuse rend hommage à une société, à la fois marginale et populaire, dont la littérature parle rarement.

     

    Mon ressenti :

     

    Bruno et Jeanne arrivent de la région Lyonnaise pour vendre leurs bijoux sur la marché de Carri, entre Soulac et Lacanau, dans le Médoc. Ils sont accompagnés d'Alexis, leur fils de 11 ans et de leur ami Virgile.

    Ils vont se heurter très vite à Forgeaud, patron de café qui fait la pluie et le beau temps sur le marché, et faire connaissance avec les autres marchands ambulants tous affublés de surnoms : Nanou Primeurs, Fromage, Savonate, Jetset, etc.

    J'ai découvert un microcosme que je ne connaissais pas, celui des marchés, et de savoureux portraits. Il y a des commerçants, des artisans et des mafieux, à la solde de Forgeaud, de l'amour, de l'amitié et des vengeances.

    J'ai plus apprécié ce roman que le précédent, même si parfois je me suis un peu perdue entre tous les personnages.

     


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  • J'ai hésité en choisissant mon titre entre celui-ci et  : "Qui va à la chasse, perd sa place", mais pour des palombes, c'était mal venu, 

    Je vais souvent me promener près du port ostréicole pour admirer les aigrettes garzettes perchées en nombre dans les arbres. Parfois des hérons leur tiennent compagnie.

    Depuis quelques mois je ne vois plus les aigrettes qui ont dû changer d'endroit.

     

    Début février, j'ai aperçu des oiseaux gris dans leurs arbres, et j'ai cru que c'était une colonie de hérons.

    Ce n'est qu'en regardant mes photos et les agrandissant que j'ai reconnu des pigeons ramiers ou palombes.

    Que faisaient-elles dans ces arbres ?

    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !
    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !
    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !
    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !
    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !
    Des palombes squattent les arbres des aigrettes garzettes !

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