• En décembre 2018, j'ai regardé 10 films sur la médiathèque numérique proposée par les bibliothèques de Gironde :  "En guerre", "La caméra de Claire", "Au poste", "The guilty", "Paul Sanchez est revenu",  "Under the tree", "Eva", "Ma fille", "Le poirier sauvage", "La tête à l'envers".

     

    - "En guerre", film Français de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, Mélanie Royer, Jacques Borderie, sorti en mai 2018. Durée : 1h53

     

    • Résumé :          Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

     

    • Mon ressenti : Ce film, à la limite entre fiction et documentaire, nous fait vivre la fermeture d'une usine, les tensions avec les dirigeants et entre ouvriers. Les non-acteurs jouent juste et Vincent Lindon est percutant.
    • Le film m'a rappelé la fermeture de l'Usine Ford, à Blanquefort, où le racheteur potentiel est refusé par les dirigeants.
    • Le médiateur du gouvernement est une véritable anguille.
    • La fin est un coup de poing qui ne peut laisser indifférent.

     

    • Ma note : 9/10

     

     

    - "La caméra de Claire", film Sud-Coréen de Hong Sang-Soo, avec Isabelle Huppert, Min Hee-Kim, sorti en mars 2018. Durée : 1h09

     

    • Résumé :          Lors d’un voyage d’affaires au Festival de Cannes, Manhee est accusée de malhonnêteté par sa patronne, et licenciée. Claire se balade dans la ville pour prendre des photos avec son Polaroïd. Elle fait la rencontre de Manhee, sympathise avec elle, la prend en photo. Claire semble capable de voir le passé et le futur de Manhee, grâce au pouvoir mystérieux du tunnel de la plage. Désormais Claire décide d’accompagner Manhee au café où elle a été licenciée. C’est le moment de découvrir le pouvoir de Claire à l’œuvre…

     

    • Mon ressenti : Ce film est très court et pourtant je me suis ennuyée. Une jeune femme est licenciée par sa patronne pour un motif mystérieux, mais en réalité pour avoir couché avec le compagnon de celle-ci, réalisateur de film. Isabelle Huppert (Claire) prend des photos...

     

    • Ma note : 2/10

     

    - "Au poste", film Français de Quentin Dupieux avec Benoït Poelvoorde; Grédoire Ludig, Marc Fraize, sorti en juillet 2018. Durée : 1h13

     

    • Résumé :          Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect.

     

    • Mon ressenti : C'est un film farfelu, avec un huis-clos entre un commissaire de police et un suspect pressé d'aller manger. J'ai bien aimé les 3/4 du film mais pas du tout la fin...

     

    • Ma note : 6/10

     

    - "The guilty", film Danois de Gustav Möller, sorti en juillet 2018. Durée : 1h28

     

    • Résumé :          Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.

     

    • Mon ressenti : C'est presqu'un huis-clos. Asper est en pénitence dans un centre d'appel de la police, chargé de réconforter apporter de l'aide aux appelants. L'appel d'Iben qui a été enlevée va concentrer toute son attention. Il va n'avoir de cesse de la libérer et d'aider ses enfants, restés seuls à la maison.
    • C'est prenant et haletant.
    • Ma note : 8,5/10

     

     

    - "Paul Sanchez est revenu", film Français de Patricia Mazuy, avec Laurent Lafitte, Zita Hanrot (Marion), Philippe Girard, sorti en juillet 2018. Durée : 1h51

     

    • Résumé :          Paul Sanchez, criminel disparu depuis dix ans, a été aperçu à la gare des Arcs sur Argens. A la gendarmerie, on n'y croit pas, sauf peut-être la jeune Marion… 

     

    • Mon ressenti : Ce film est encensé par les uns, vilipendé par les autres.
    • Marion est gendarme aux Arcs dans le Var et s'ennuie un peu. Lorsque des appels téléphoniques signalent la présence de Paul Sanchez, accusé de la disparition de sa femme et ses 4 enfants, elle se sent investie de la mission de l'arrêter.  Malgré les mises en garde de sa hiérarchie, elle se lance à sa poursuite, et va échanger avec le fuyard par téléphone.
    • Quiproquos, gaffes, humour noir au programme...
    • Ma note : 8,5/10

     

    Critiques des 5 autres films à venir...


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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique spécialisée" organisée par Babelio, sans doute parce que j'avais lu et apprécié "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" du même auteur.

     

    Merci à Babelio et aux éditions "Presses de la Cité".

    Informations pratiques :

     

    Roman de Jonas Jonasson, paru aux Editions Presses de la Cité en 2018. 495 pages.Prix : 22 €

     

    L'auteur :

     

    Jonas Jonasson, Suédois, a fait carrière dans les médias avant de publier son premier roman : "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire".

    C’est sa marotte pour la géopolitique qui l’a poussé à créer le « Vieux » : « A mon sens, c’était, se souvient-il, le meilleur personnage possible pour révéler les histoires cachées du XXème siècle, les coulisses de la Grande Histoire. Et c’est ce qui m’a poussé à écrire cette suite : je voulais raconter une urgence, celle d’un monde qui ne va pas mieux. Je dirais même que c’est pire qu’avant, que nos dirigeants actuels n’ont pas retenu les leçons, qu’ils se répètent de façon inquiétante. Qui mieux qu’Allan pouvait les renvoyer à leurs contradictions ? » Source : Leparisien.fr

     

    La 4ème de couverture :

    Après avoir séduit 1,3 million de lecteurs en France, le Vieux ne sucre toujours pas les fraises !

    Tout commence au large de Bali, avec une montgolfière et quatre bouteilles de champagne. Aux côtés de Julius, son partenaire dans le crime, Allan Karlsson s'apprête à fêter son cent unième anniversaire quand... patatras ! Le ballon s'échoue en pleine mer. Voici nos deux naufragés recueillis à bord d'un vraquier nord-coréen. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il se trouve que l'embarcation, dépêchée par Kim Jong-un, transporte clandestinement de l'uranium enrichi. Ni une ni deux, Allan se fait passer pour un spécialiste de la recherche atomique, parvient à leurrer le dictateur et s'enfuit avec une mallette au contenu explosif... un néonazi suédois à ses trousses. De Manhattan à un campement kenyan en passant par la savane de Tanzanie et l'aéroport de Copenhague, Allan et son comparse se retrouvent au cœur d'une crise diplomatique complexe, croisant sur leur route Angela Merkel, Donald Trump ou la ministre suédoise des Affaires étrangères, se liant d'amitié avec un escroc indien au nom imprononçable, un guerrier massaï, une entrepreneuse médium engagée sur le marché du cercueil personnalisé et une espionne passionnée par la culture de l'asperge.

    Le vieil artificier polyglotte revient pour nous donner une leçon de géopolitique échevelée, instruite et toujours aussi hilarante.

     

    Mon ressenti :

     

    J'avais apprécié les aventures d'Allan Karsson au XXème siècle, dans "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", mais j'ai encore plus adoré la suite : "Le vieux qui voulait sauver le monde", qui se déroule sur une période beaucoup plus courte, 2017.

    Allan s'ennuie à Bali avec son comparse, Julius, spécialiste en malhonnêteté, jusqu'à ce qu'il se fasse offrir une tablette numérique par le Directeur de l'hôtel luxueux où ils séjournent. Il va alors devenir accro à l'information internationale en direct et commencer à se soucier de l'état du monde.

    Julius monte une affaire d'export d'asperges labellisées "asperges de Suède" alors qu'elles proviennent de pays lointains. Pour les 101 ans d'Allan, Julius lui offre un vol en montgolfière...

    Mais rien ne va se passer comme prévu. La nacelle amerrit dans  l'Océan Indien et les deux compères sont récupérés par un cargo de Corée du Nord. Leurs aventures désopilantes vont ensuite les entraîner en Corée du Nord, aux Etats-Unis, en Europe puis en Afrique.

    Armé de sa tablette et de son excellente mémoire, Allan va  contrer le Chef Suprême, Kim Jong-Un, en Corée du Nord, puis rencontrer Donald Trump, avant de rentrer dans son pays natal, en Suède, toujours avec Julius.

    Au cours de leurs savoureuses aventures, ils vont rencontrer, Sabine, propriétaire d'une superette et d'un commerce de cercueils, piètre entrepreneuse mais excellente comptable, Meitkini, un guerrier massaï en Tanzanie, puis Frederika, espionne passionnée, au Kenya.

    Avec eux, j'ai ri, voyagé, mais aussi découvert la culture des asperges et des aspects de géopolitique et des chefs d'Etat très inquiétants. Volodia Poutine et son armée du Net, ont réussi à faire arriver au pouvoir 2 fous, Donald Trump aux Etats-Unis et Kim Jong-un en Corée du Nord, qu'il manipule, mais n'a pas réussi à torpiller l'Europe.

    J'ai beaucoup aimé les personnages : Allan, qui ennuie tout le monde avec sa tablette et les nouvelles en direct, futiles ou déterminantes ; Julius, malhonnête, sauf en amour et amitié ; mais aussi Sabine, Frederika et Meitkini...

    J'ai particulièrement apprécié le séjour d'Allan, Julius et Sabine en Tanzanie, et leur safari au Kenya, qui m'a rappelé mon merveilleux voyage en Afrique du Sud.

    En refermant ce roman, j'avais très envie de remercier cet auteur pour avoir expliqué de manière humoristique et abordable, les dangers mondiaux qui nous guettent, avec des dirigeants, manipulateurs, imbus d'eux-mêmes et prêts à tout.

     

    Quelques extraits :

     

    - "Résultat, les sorties en yacht leur offrirent de reproduire au large ce qu'ils avaient déjà perfectionné sur la plage. A savoir : rien."

    - "Elle n'avait pas de famille à rejoindre, car son époux, dentiste à Rödelheim, l'avait remplacée depuis peu par une femme plus jeune avec de plus jolies dents".

    - "Les vivants ne veulent pas croire que leur état n'est que passager. Comme ils ne s'attendent pas à mourir, ils ne commandent pas de cercueils avant le moment venu. Ensuite, quand ils meurent -à leur grande surprise-, impossible de faire des affaires avec deux."


    9 commentaires
  • Pour ce 105ème Café Thé, je vous propose de broder autour de cette photo prise fin décembre, au bord de l'Océan.

     

    Brodez autour de cette photo, imaginez les propos des pêcheurs ou ce qu'il va se passer,

    ou bien racontez nous une rencontre inattendue, une surprise inespérée...

    .

     

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 février 2019)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 janvier 2019 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


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  •  Pour ce 104ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de cette photo de jolies fleurs prises en 2006 au Vietnam.

    de nous parler de vos fleurs préférées, de bouquets reçus,

    ou bien de merveilles offertes par Dame Nature...

    .

     

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 janvier 2019)

     

     

    Vous êtes 7 à avoir participé ( Jill Bill, Laura, Rose, Renée, Livia, Vagamonde et Céline)

    et je vous en remercie.

     

     

    Voici les 7 participations :

     

     

    "La fleuriste des champs" de Jill Bill du blog : "Melting-pot" :

     

    Flore, un prénom parfumé,

    Fleuriste, malgré la conjoncture,

    Vend du « tableau » coloré

    Un bouquet l'est, oeuvre de la nature...

     

    Sa boutique sur les Champs

    Comme celle d'un confiseur à Pâques

    Fait envie, envie, envie...

    Et le chaland,

    A la bonne heure m'sieur Jacques,

    Se laisse séduire, ô oui...

     

    C'est pour ma femme

    Dit-il tendrement ainsi...

    Elle aime les roses, mais pas que...

    Et m'sieur Jacques

    Repart avec des oiseaux de paradis

    Pour madame...

     

    Flore, un prénom parfumé,

    Exerce un bien beau métier...

     

    Sa boutique est une peinture

    Un jardin à la Monet

    Et contre quelque monnaie

    Une pièce aura son enjolivure…

     

    Et même si elles sont périssables

    Comme dit la chanson

    Les fleurs, allons bon,

    Ca est de l'été en hiver sur la table...

     

    Au plaisir

    M'sieur Jacques

    Qui n'attendra pas Pâques...

    Pour y revenir...

     

     

    "Les dahlias" de Laura VANEL-COYTTE du blog :
     
     
     

    Ce matin, alors que j'allais rentrer au marché, le fleuriste m'a montré ses jolis dahlias sachant que quand il en avait je lui en prenais. Même si je n'avais pas l'intention de prendre des fleurs, je lui ai dit que je repasserais après mes courses dans le marché. Et c'est que j'ai fait et je me suis retrouvé avec un énorme bouquet non seulement de dahlias roses, rouges et blancs mais aussi des petites fleurs mauves dont je ne connais pas le nom, des tournesols (parce que j'adore l'idée de ces fleurs qui se tournent vers le soleil) et des roses rouges. Je signale aux français qui sont je crois, majoritaires à venir me lire: - qu'il y a peu de fleuristes- boutiques tels qu'on a en France. Le plus souvent, ils sont comme le mien, en plein air(climat oblige), à l'entrée des marchés souvent. Ni le fleuriste, ni l'étal ne paient de mine. Il y a même des jours où les fleurs font pitié car les fleurs ont souvent fait une longue route jusque là et qu'elles ont chaud. - qu'il trouverait le prix de cet énorme bouquet ridiculement bas malgré l'aspect peu engageant du fleuriste et de son étal. Mais je l'aime beaucoup ce fleuriste...  car même s'il ne comprend pas toujours ce que je lui ai dit, il sait que j'adore les dahlias..... entre autres choses.      Et j'aime ses bouquets  car s'ils ne sont pas joliment emballés (juste un film transparent) et ficelés (quelquefois une simple ficelle), ils sont diversifiés, colorés, abondants. Beaux. Ce fleuriste et ses bouquets font partie de ces choses qui me font aimer le Maroc.  

     

    Ce matin, parmi mes tâches ménagères (je n'ai pas pu me résoudre à prendre une bonne ou même une femme de ménage comme il est d'usage ici), j'ai changé l'eau de mes fleurs. Elles tiennent le coup malgré la chaleur persistante. Ce sont les dahlias (les blancs étaient déjà bien avancés quand je les ai achetés) qui souffrent le plus. En France, ce sont des fleurs d'automne mais comme souvent l'automne ressemble à un été indien (ici plus encore), ma grand-mère les mettait la nuit dans sa grange où il faisait frais pour qu'ils durent plus longtemps.
    Je n'ai pas besoin de fermer les yeux pour que les images(et les mots) d'elle surgissent comme ça en flash.
    Et les dahlias ont déclenché une avalanche d'images.
    Elle vivait dans une petite maison de pierre qui donnait de l'humidité l'hiver et de la fraîcheur l'été.
    Sa maison était accoudée à une colline qui accentuait l'humidité et l'été, parmi les pierres et les feuillages, se baladaient des vipères.
    Celles-ci poussaient parfois jusqu'au petit jardinet devant la maison.
    Un jour que je criais (comme la fille des villes que je suis à l'origine) en en voyant une, elle arriva avec sa canne (elle avait deux hanches artificielles depuis très longtemps) qu'elle abattit d'un coup sec et sans hésitation sur la bête rampante, la tuant net.
    J'étais si étonnée de voir ma grand-mère si douce, si pacifique faire ça.
    Mais même si elle était née à Montmartre (qui à l’époque ressemblait peut-être plus à un village), elle vivait, seule, à la campagne, depuis longtemps.
    J’ai passé mes premières vacances chez elle alors que j’étais une jeune adolescente.
    J’avais pris le train avec mon vélo pour pouvoir aller à la ville voisine à 6 km de là.
    Je dormais dans l’ancienne chambre de mon oncle et c’est là, dans son armoire, que j’ai découverts des SAS et que j’en ai lus pour la première (et dernière) fois.
    Je ne sais pas si beaucoup de jeunes filles ont lu des SAS…
    J’ai gardé le goût des polars.
    Au- dessus de moi, il y avait le faux grenier où les pas de différentes bêtes m’empêchaient de m’endormir.
    Sans compter les bruits du dehors comme les cris des chouettes.
    Le silence de la campagne est très déroutant pour une citadine…
    Ma grand-mère n’avait ni eau chaude, ni douche ou baignoire jusqu’à très récemment.
    Les WC étaient un trou dans la grange où les vipères se baladaient de temps en temps….
    Il y a quelques années, elle s’est fait installer un chauffe-eau, un sanibroyeur et un dispositif de douche rudimentaire. Elle était si heureuse. Mais elle n’en a pas profité bien longtemps de cette douche car ça exigeait une gymnastique qu’elle ne pouvait plus faire.
    Mais ne croyez pas que les gens qui n’ont pas de douche sont sales. Moi-même, j’ai vécu mes 20 premières années sans et je me lavais tous les matins de la tête au pied et au début même en chauffant l’eau dans une casserole.
    Ma grand-mère elle sentait l’eau de toilette au chèvrefeuille, le même chèvrefeuille qu’elle avait dans son jardin, la même eau toilette que j’affectionne. C’est curieux comme cette eau de toilette fraîche garde le parfum enivrant de la fleur.
    Il y avait aussi des lilas dans le jardin. On en coupait parfois pour ramener en ville mais ils dépérissent vite une fois coupés et ont un parfum si capiteux qu’ils s’accommodent mal avec les odeurs culinaires dans une salle à manger.
    J’ai plus de souvenirs de parfums que de saveurs car elle n’aimait pas faire à manger, se contentant de faire le strict minimum.
    Les dernières années où elle était chez elle, quand nous venions la voir, nous achetions à manger sur la route et mon mari nous faisait à manger(il adore ça) pendant que je racontais par le menu à ma grand-mère le départ de la maison, la route et toutes les dernières nouvelles depuis notre dernière conversation téléphonique.


     

    "Rose" de Rose du blog "Golondrina63" : 

    Chausser mes vieilles bottes 

    Humer de bon matin 

    L'air frais 

    Quoi de plus merveilleux 

    Un tout petit lopin de jardin 

    Décembre est régalant 

    Cette année 

    Quelques pensées 

    En souvenir de toi Maman 

    Qui les aimait tant 

    Une regard sur le toit du monde 

    Le tour est joué 

    Oui papa 

    Tu m'as appris à aimer la terre 

    Chaque jour 

    Une fleur, un nuage , une herbe , un oiseau 

    C'est le bonheur 

    Comme cette rose 

    D'hiver 

    Luttant contre vent et espoir 

    Oui entre la rose et la pensée

    Un jardin aimé ne peut nous tromper ...

    Rose je suis née

     

     

    "Dans notre jardin" de Renée du blog : "Envie de" :

     

    Plus de 40° à l’ombre pourtant tu es là éblouissant de beauté.

    Ton tronc imposant pour ta petite taille étonne

    Tu te joues de la sécheresse que tu sais braver

    Mais rien n’altère la magie que tu donnes

     

    En saison tes fleurs délicates

    Offrent des nuances de rose

    Qui dans le soleil éclatent

    C’est un spectacle grandiose

     

    Tombée sous ton charme au premier regard

    Ce fut un plaisir chaque matin

    A bien des égards

    De t’admirer dans notre jardin

    "Des fleurs pour toi" de Livia du blog : "Livia augustae" :

     

     

    Ce bouquet pour toi...

    J'ai cueilli des lys,

    Des lys purs et lumineux comme l'aube.

    Pour toi !

     

    J'ai cueilli des dahlias ,

    Des dahlias lourds et majestueux comme le soleil,

    Pour toi !

     

    J'ai cueilli aussi des violettes,

    Des violettes parfumées et timides comme le printemps.

    Pour toi !

     

    J'ai cueilli encore des glaïeuls,

    Des glaïeuls rouges et palpitants comme ton cœur.

    Pour toi !

     

    Et j'en ai fait un bouquet, comme tu les aimais.

    Et sur ta tombe encore humide de rosée,

    Je l'ai posé doucement, très doucement

    Pour ne pas t'éveiller.

    "J'aime les fleurs" de Vagamonde du blog : "Vagamonde" :

     

    J'aime les fleurs, que ce soit dans mon propre jardin ou bien lors de promenades à vélo ou bien encore lors de

    voyages ou escapades, j'aime les admirer, les sentir et les photographier.

    Les participations au Café Thé n° 104 - De jolies fleurs...
    Les participations au Café Thé n° 104 - De jolies fleurs...
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    Les participations au Café Thé n° 104 - De jolies fleurs...
    Les participations au Café Thé n° 104 - De jolies fleurs...

    "Mon bouquet de fleurs irréelles" de Céline du blog : "Aquarellement vôtre

     

    Les participations au Café Thé n° 104 - De jolies fleurs...

     


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  • 2018 est finie, place à 2019 !

     

    Voici un petit bilan de mon année 2018, avec ses roses et ses épines.

     

    Vous pouvez reprendre l'idée si elle vous plait en mettant un lien vers mon blog.

     

    Mon aminaute, Renée du blog "Envie de" vous propose de faire la même chose de manière mensuelle avec son "Détesté/Aimé".

     

    Commençons par les roses...

     

     

    Et les épines :

    • un après-midi matelas : attention aux arnaques !
    • d'étranges nuages : les mammas...
    • mon cambriolage avec effraction : perte de mes appareils, fichiers et photos
    • les actes de terrorisme, notamment sur le marché de Noël à Strasbourg
    • la montée du mal-être des Français, et la baisse du pouvoir d'achat
    • le réchauffement climatique
    • les célébrités qui nous ont quittés : Jacques Higelin

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