• J'adore les libellules et n'arrive jamais à les photographier correctement, sauf lorsqu'elles se posent. 

     

    Hier après midi j'étais en train de lire sur le canapé, lorsque j'ai entendu un vrombissement inhabituel. Une grande libellule bleue avait traversé la véranda et était entrée dans le salon. Elle croyait pouvoir traverser la grande baie vitrée (qui ne s'ouvre pas) et s'y cognait sans cesse, affolée.

     

    Comment lui rendre sa liberté sans la blesser ? J'ai d'abord tenté de la faire monter sur un balai mais elle est repartie.

    Ses ailes étaient transparentes et si fines, comme du papier à cigarette.

    Ecureuille, ma chatte, était aux aguets.

     

    J'ai pris un torchon propre et ai enveloppé doucement la prisonnière, sans serrer.

    Puis je suis sortie de la maison et j'ai étalé doucement le torchon par terre. La libellule s'est envolée et est partie vers l'ouest.

     

    Elle n'était pas blessée et je l'ai observée disparaître avec émerveillement... 

     

    Mes photos de libellules :

    Une libellule verte photographiée en juillet 2018 :

     

    Le kamasutra des libellules , photographié l'an dernier :

     

     

    Une libellule bleue photographiée en juillet 2015 aux Jardins d'eau de Carsac :

     

    En 2014 déjà, une libellule était entrée dans la maison et m'avait permis de lui tirer le portrait...

     

     


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  • En septembre 2018, j'ai regardé 4 films sur la médiathèque numérique :  "Candelaria", "Comme des rois", "Comme des garçons"  et "Amoureux de ma femme".

     

     

    - "Candelaria", film de Jhonny Hendrix Hinestroza, avec Veronica Lynn (Candelaria) et Alden Knight (Victor Hugo), sorti en avril 2018. Durée : 1h29. 

     

     

    • Résumé :          La Havane, 1995. Au plus fort de l’embargo américain, les Cubains traversent une crise économique sans précédent. Parmi eux, Candelaria et Victor Hugo, 150 ans à eux deux, vivent de bric et de broc jusqu’au jour où Candelaria rentre à la maison avec une petite trouvaille qui pourrait bien raviver la passion de leur jeunesse…

     

    • Mon ressenti : Candelaria et Victor Hugo, 150 ans à eux deux, vivent à la Havane, en 1995, dans le dénuement le plus total. Ce couple de seniors n'a pas renoncé à s'aimer, malgré tous les problèmes rencontrés : ravitaillement, pannes d'électricité, vêtements troués, petits boulots, trafics divers... Victor Hugo travaille dans une fabrique de cigares et traficote pour survivre. Candelaria trouve une caméra dans l'hôtel où elle est lingère et ils vont s'amuser à se filmer. Cela va pimenter et relancer leur vie sexuelle...
    • J'ai aimé les deux acteurs et l'ambiance de cette période, difficile pour les Cubains.

     

    • Ma note : 8/10

     

     

    - "Comme des rois", film français de Cabi Molia avec Kad Merad, Kacey Mottet Klein, Sylvie Testud, sorti en mai 2018. Durée : 1h24. 

     

     

    • Résumé :         Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père...

     

    • Mon ressenti : C'est une comédie très réussie sur une famille d'arnaqueurs : père, mère, gendre.

    Joseph, le père (Kad Merad) forme son fils (Kacey Mottet Klein) au "métier" d'escroc, mais celui-ci traîne des pieds car il rêve d'autre chose : devenir acteur...

    J'ai aimé la relation père-fils et la fin bien que ce ne soit pas un happy end.

    Kacey Mottet Klein est lumineux lorsqu'il se livre à sa passion : le théâtre.

     

     

    • Ma note : 9/10

     

    - "Comme des garçons", film français de Julien Hallard avec Max Boutbil, Vanessa Guide, Bruno Lochet, sorti en avril 2018. Durée : 1h30. 

     

    • Résumé :        Reims, 1969. Paul Coutard, séducteur invétéré et journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d’organiser un match de football féminin pour défier son directeur lors de la kermesse annuelle du journal. Sa meilleure ennemie, Emmanuelle Bruno, secrétaire de direction, se retrouve obligée de l’assister. Sans le savoir, ils vont se lancer ensemble dans la création de la première équipe féminine de football de France.

     

    • Mon ressenti : Je n'aime pas le foot mais j'ai apprécié cette comédie drôle et enlevée sur la création de la 1ère équipe féminine de foot en France.
    • Max Boutbil est à la fois énervant et très crédible en dragueur invétéré, à la fois dilettante et obstiné.
    • Les joueuses sont toutes extra, passionnées et complémentaires, avec une mention spéciale pour Vanessa Guide, secrétaire efficace et plutôt coincée, que le foot va transformer.
    • En 1969 les femmes n'avaient pas beaucoup de droits et devaient demander l'autorisation de leur mari pour pouvoir jouer...

     

    • Ma note : 9/10

     

     

    - "Amoureux de ma femme", film français de Daniel Auteuil avec Daniel Auteuil, Gérard Depardieu, Sandrine Kiberlain, Adriana Ugarte, sorti en avril 2018. Durée : 1h26. 

     

     

     

    • Résumé :          Daniel est très amoureux de sa femme, mais il a beaucoup d'imagination et un meilleur ami parfois encombrant. Lorsque celui-ci insiste pour un diner "entre couples" afin de lui présenter sa toute nouvelle, et très belle, amie, Daniel se retrouve coincé entre son épouse qui le connaît par coeur et des rêves qui le surprennent lui-même.

     

    • Mon ressenti : Ce film est adapté d'une pièce de théâtre. Malgré avoir lu quelques mauvaises critiques, je l'ai regardé et je n'ai pas regretté car j'ai passé un bon moment.
    • Daniel (Daniel Auteuil) est marié avec Isabelle (Sandrine Kiberlain) et la routine s'est installée entre eux. Il rencontre son ami Patrick (Gérard Depardieu) qui veut lui présenter sa nouvelle et jeune femme, Emma (Adriana Ugarte).
    • Daniel organise un dîner au cours duquel il va tomber sous le charme d'Emma et fantasmer, au risque de bouleverser sa vie bien rangée...

     

     

    • Ma note : 8/10

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  • J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique" du mois de septembre 2018, organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux éditions "Ramsay".

     

    Informations pratiques :

    Roman de Marc Menant (journaliste de radio et de télévision, grand sportif) paru en août 2018. 237 pages. Prix : 19 €.

     

     

    La 4ème de couverture :

    Dans un souffle romanesque, en toute liberté, Marc Menant évoque le destin mythique de Jean Mermoz. Porté par son style virevoltant, on vit, on "nait" Mermoz, gueule aux vents dans la démence des éléments, couenne est esprit aux tortures des coups du sort, faucheuse aux aguets. Dans ce quotidien d'audace, pour se requinquer, rien de tel que les sarabandes de noces avec les camarades de l'Aéropostale, gente féminine en rôdailles driponnes sans la moindre vergogne. Mais Cupidon se tient en embuscade et à partir de fragments inédits, l'auteur recompose le phénoménal Amour e Jean pour Bettina, une jeunette de 18 ans.

    Un roman de passions, de fraternité, de dépassement dont l'ultime révélation changera à jamais votre image du "Petit Prince" de Saint Exupéry.

     

    Bouleversant et jubilatoire. Un ode à la vie !

     

    Mon ressenti :

    Dans ce roman, l'auteur  nous fait partager la vie tumultueuse de Jean Mermoz et des pionniers de l'aviation : pilotes mais aussi radios, mécaniciens, ingénieurs, patrons qui ont oeuvré pour développer la Ligne, l'Aéropostale, toujours prêts à se surpasser, à risquer leur vie pour porter haut ses couleurs.

    Mermoz croit en lui et en sa chance, frôlant sans cesse la mort, toujours prêt à relever un défi, à réaliser un nouvel exploit. Rien n'arrête sa fougue et sa soif de voler. Il vole de continent en continent, dans des coucous antiques, adulé par les femmes pour sa taille, sa crinière blonde, sa force de caractère et son humanité.

     

    J'ai aimé la description du personnage, de ses avions et de ses aventures, son amour phénoménal pour Mangaby, sa mère, son amitié avec Saint-Exupéry, Guillaumet, Daurat, etc...

    Son enthousiasme, son courage, sa volonté de vaincre les éléments sont porteurs d'espoir et incitent à oser réaliser ses rêves.

     

    Au départ le style de l'auteur m'a un peu dérangée : phrases courtes, sans verbe, virevoltantes et puis je me suis laissée emporter.

     

    J'ai volé avec Mermoz dans sa carlingue, à découvert, senti les moteurs vibrer sous mes pieds, suis tombée en vrille avec lui, me suis relevée, suis repartie...

    J'ai survolé la Cordillère des Andes, l'Atlantique, l'Amérique du Sud, dans des avions plus ou moins délabrés, testé les premiers hydravions, évité les obstacles, amerri, décollé, sauté en parachute...

    J'ai été fière d'avoir participé au développement de la Ligne, un peu comme si j'avais participé à la construction d'une cathédrale...

    Et d'avoir inspiré Tonio (Saint-Exupéry) pour Le Petit Prince...

     

     

    Quelques extraits (issus de lettres envoyées par Mermoz) :

     

    - La vie est belle, elle est même trop belle pour moi. Je me demande souvent ce que j'ai pu faire pour la mériter si belle et si bonne, elle est celle que j'ai choisie depuis toujours, je suis heureux, simplement heureux.

     

    - Pourquoi nous l'aimons à ce point notre Ligne ? Parce qu'elle vit. Elle vit de tout ce que nous lui avons donné de nous-mêmes. Quand elle a débuté, nous étions dix-huit jeunes voués à son succès de toute notre âme. De ces dix-huit nous ne sommes plus que quatre aujourd'hui et tous ceux qui manquent sont morts à leur poste, en pleine lutte pour que la Ligne vive. Tu comprendras que leurs voix ne se sont pas tues, elles commandent !


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  • Lorsque je suis allée visiter la Réserve Ornithologique du Teich, en septembre, avec Martine du blog "Les voyages immobiles" et Paul, son mari, nous n'avons pas vu le fameux gorge-bleue mais nous avons croisé de nombreux hérons, notamment sur une petite île où ils entouraient une cigogne.

    Au début j'en ai repéré 2 :

     

    Puis je me suis aperçue qu'il y en avait 3 :

     

    Mais non, ils étaient 4 :

     

    Et finalement, en regardant mieux ils étaient beaucoup plus nombreux, au moins 7 :

     

    Nous avons croisé d'autres hérons à d'autres endroits de la réserve :

    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...
    L'île des hérons, au Teich...

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  • Vendredi 5 octobre, il y avait une vente aux enchères de tableaux chez Sotheby's à Londres.

    "La petite fille au ballon", une toile de Banksy s'est autodétruite sous les yeux du public médusé, juste après avoir été vendue pour plus d'un million d'euros.

    Le tableau accroché au mur contenait une déchiqueteuse à papier qui l'a découpé en lamelles...

    Courte vidéo de Banksy

    Banksy aurait installé lui-même ce système auto destructeur dans son tableau il y a quelques années en prévision d'une éventuelle vente aux enchères, comme il l'indique sur son compte Instagram, avec la vidéo accompagnée d'une citation de Picasso : "Quel plaisir que de détruire pour recommencer !"...

    Banksy est le pseudonyme d'un artiste Britannique, connu pour son art urbain et également comme peintre et réalisateur, soucieux de préserver son anonymat.

     

    L'acheteur qui a versé 1,18 millions d'euros pour ce tableau n'a peut-être pas perdu au change car les restes du tableau risquent de prendre encore plus de valeur...

     

    Je ne connaissais pas Banksy, même de nom, avant d'avoir lu cela sur le net. Et je suis sidérée de voir que ses tableaux peuvent se vendre aussi chers. 

    Avec ce coup monté médiatique, sa côte montera-t'elle ou descendra-t'elle ?

    Pour ma part -même si je gagnais au loto- je n'achèterais pas ce tableau...

     


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