• Céline, la maman d'Alice et épouse de mon fils cadet, Aurélien, vient de donner naissance à Manon, sa deuxième fille.

    Me voici donc grand-mère pour la quatrième fois : quatre petites merveilles.

    Après Alice (3 ans et 7 mois), Alban (2 ans et demi), Victoire (née le 15 avril), voici Manon :

     

     

    Merveilleuse et magnifique

    Affectueuse et attachante

    Naturelle et nuancée

    Optimiste et opiniâtre

    Novatrice et non violente


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  • 'ai emprunté ce livre à la médiathèque.

     

    Informations pratiques : paru en septembre 2017 aux éditions Finitude. 184 pages

     

    La 4ème de couverture :

    Il est tombé des oiseaux en Haute-Normandie.
    Il a plu des oiseaux et manifestement tout le monde s’en fiche. À peine quelques entrefilets dans la presse locale. Seul un jeune Parisien, histoire d’échapper à sa thèse, se passionne pour le phénomène. D’autant que c’est arrivé dans le village où il a grandi.
    Il fouille, il cherche, il enquête. Les pistes se multiplient, toutes plus inattendues et extravagantes les unes que les autres. Il descend la Seine à bord d’un bateau de croisière, tombe amoureux, se découvre des alliés, des ennemis, s’invente une famille et tente de mettre un peu d’ordre dans ses notes et dans sa vie.

    Victor Pouchet signe un premier roman malicieux, il propose un river-trip normand comme d’autres un road-trip californien.

     

    Mon ressenti :

    Il a plu des oiseaux morts à Bonsecours, près de Rouen en Normandie et Victor Pouchet, étudiant dépressif et désoeuvré, décide de chercher pourquoi. Il prend un bateau qui descend la Seine de Paris vers Honfleur, une sorte de croisière pour seniors.

    Il ne se passe pas grand chose sur le bateau, dans une ambiance de fin du monde., mais j'ai apprécié le grain de folie de l'auteur dont c'est le premier roman. Victor prend des notes sur "le cahier des oiseaux morts", visite musée et bibliothèque, tombe plus ou moins amoureux...

    Petit bémol : certains passages sont un peu longs lorsque Victor effectue des recherches à la bibliothèque sur son prétendu ancêtre, fondateur du Muséum d'Histoire naturelle de Rouen...

     

    Un extrait :

    "Il fallait me guérir de la dispersion pour disperser la dépression pensait-elle (sans me le dire), ou l'inverse peut-être, remélanger les lettres plongées dans le sac de sable existentiel".

     

    J'avais emprunté en même temps un autre livre que je n'ai pas fini : "Un certain M Piekielny" de François-Henri Désérable, arrêté à la page 44, faute d'intérêt.


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  • J'avais des myrtilles au frigo, achetées en petites barquettes, dans l'intention de préparer des crumbles.

    Je les ai oubliées quelques jours et certaines commençaient à moisir.

    Je les ai triées et lavées, puis j'ai cherché sur le net une recette en tapant "gâteau myrtilles".

    J'ai trouvé une recette de gâteau moelleux aux myrtilles sur Marmiton, pour 6 personnes.

    Ce site est très bien fait et j'ai adapté les ingrédients pour 4 personnes :

     

    Les ingrédients pour 4 personnes :

    • 130 g de sucre ( 50 g suffiront la prochaine fois)
    • 1 sachet de sucre vanillé
    • 2 oeufs
    • 10 cl de lait
    • 50 g de beurre fondu
    • 90 g de farine à gâteau (ou 90 g de farine +1/2 sachet de levure chimique)
    • 130g de myrtilles

     

    La recette :

    1. Mélanger les sucres et les jaunes d'oeuf au fouet, jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis ajouter le beurre fondu et le lait
    2. Incorporer la farine et bien mélanger
    3. Préchauffer le four à 180° (thermostat 6)
    4. Monter les blancs en neige et les ajouter délicatement au mélange avec une spatule
    5. Ajouter les myrtilles
    6. Verser le mélange dans un moule assez haut préalablement beurré
    7. Faire cuire 35 à 40 minutes

     

    Le résultat :

    J'ai laissé cuire 30 minutes et le gâteau était très moelleux.

    C'est très bon le jour même, un peu moins bon le lendemain...


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  • Pour ce 97ème Café Thé, je vous propose de broder autour du thème : "Joli mois de mai ou pas"...

     

     

    Parlez nous d'un mois de mai qui vous a marqué(e), et racontez nous pourquoi, en mots ou en photos...

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 mai 2018 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !

     

     


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  • Pour ce 96ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de cette photo d'une cabane de pêcheurs, prise en 2000, dans le quartier ostréicole du Cap-Ferret...

     

    de nous parler d'une cabane de votre enfance ou d'une maison qui vous a marqué(e)...

     

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

     

     

    Vous êtes 9 à avoir participé (Jill Bill, Laura, Livia, Petite Jeanne, Mamazerty, Corinne, Vagamonde, Françoise et Martine)

    et je vous en remercie.

     

    Voici les 9 participations :

     

     

    "Nature morte" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

    Nature morte...
     
     
    Abandonnée
    Ouverte à tous les vents
    A toutes les herbes
    Devenues folles
    A tous les garnements
    Livrés aux grandes vacances
    La cabane sans son pêcheur
    Soupire et rêve à hier...
     
    Un arbre la chatouille
    Un lierre joue les Christ en croix
    La cheminée s'ennuie
    Sans une mouette,
    Les tuiles s'émiettent
    Le bois se fait vieux et gris
    Sous la bastonnade ma foi
    Du temps qui tout agenouille...
     
    Abandonnée
    Ouverte à tous les vents
    A tous les marins, morts
    Devenus fantômes,
    Leur manoir à eux...
    Cabane sans feu ni maître
    Ainsi va la vie
    Hier, perle d'un pêcheur...

    "Je me souviens de notre maison" de Laura  du blog "Le blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime..." 

    Je me souviens de notre maison, dans la cour de l'usine

    Que tu dirigeais: elle était en difficulté avant toi

    Tu avais mis toutes tes forces pour la redresser

    Mais il fallait licencier du personnel

    Qui t'avait pris en otage, oui, comme dans les films

    Je me souviens de notre maison  dans laquelle

    J'ai attendu de tes nouvelles, me faisant des films

    Sur ce qu'ils pourraient te faire: ils t'ont libéré

    Au bout de longues heures mais ils nous ont coupé

    Le gaz qui nous nous permettait d'avoir le chauffage et l'eau chaude

    Pendant de longues semaines, voire des mois

    L'hiver humide du Nord m'a paru long sans chauffage, juste des poêles

    D'appoint; pas de douche, chauffer de l'eau comme dans mon enfance

    Pour faire une toilette de chat complète

    Ne plus songer à traverser la cour de l'usine

    Ambiance de guerre froide, les voisins nous comprennent

    L'usine a finalement fermé, nous sommes partis

    Et un jour, nous avons appris que notre maison

    Avait été incendiée, envolée notre première maison

    A deux; je me souviens de notre maison.

    "Ma cabane dans un arbre perchée..." de Livia du blog "Livia augustae" :

     

    Dans le petit bois non loin de la maison, avec mes frères et mes cousins, nous avions construit une cabane dans un arbre.

    C'était un petit bois, où poussaient en bonne entente, des canneliers, des bois d'Inde et quelques autres dont nous ne savions pas le nom, quand on écrasait les feuilles des canneliers et des bois d'Inde entre nos mains,  ils s'en dégageait un parfum musqué et  sauvage.

    Nous avions « emprunté » l'échelle dans le garage pour y grimper, mais nous avions aussi installé une corde pour les plus sportifs et avons pillé les placards à la maison, afin d'approvisionner  le petit coffre de la cabane, nous le ramenions le soir de peur qu'il ne soit pillé à son tour, maman nous avait permis d'y apporter de vieilles couvertures sur lesquelles nous nous prélassions, en écoutant la radio, sur laquelle nous avions fait main basse, (elle ne resta pas longtemps, nous fûmes sommés de la ramener au plus vite), tout en grignotant les fruits de nos larcins (gâteaux secs et chocolat) en buvant de la limonade au citron.

    Nous avons passé de merveilleux moments dans cette cabane, pleine de gaieté et d'éclats de rires.

    Nous avons un jour décidé d'y coucher, afin d'en profiter vraiment, et après le siège de maman qui dura pratiquement tout l'après midi, l'autorisation fut accordée.

     Ce fut une deuxième razzia : lampes de poches, matelas gonflables (de plage) ainsi que nos oreillers respectifs.

    Bien mal nous en a pris, vers 23 heures,  alors que le sommeil alourdissait nos paupières, une pluie diluvienne comme il en tombe sous les tropiques, s'est abattue sur la campagne.

     Les quelques tôles très mal jointes qui nous servaient de toit, laissaient passer la pluie, le vent secouait l'arbre sur lequel était campée la cabane, froissait les feuilles et faisait craquer les branches de façon inquiétante, nous étions à moitié rassurés,  je vous garantie que les garçons eux-mêmes n'en menaient pas large.

    Descendus de notre arbre  en quatrième vitesse, nous avons couru vers la maison et sommes arrivés trempés comme des soupes sous la galerie, toutes les portes de la maison étaient clauses, il  fallut réveiller les adultes .

    Que croyez-vous qu'il arriva ?

     Nous avons été attrapés, puis étrillés, bouchonnés, changés et remis dans notre « vrai dodo », manu militari par un père furieux d'avoir eu sa nuit coupée !

    Ce fut la première et la dernière nuit que nous passâmes dans notre cabane dans l'arbre du petit bois. Il faut avouer que le début de nuit agitée que nous y avions passé, nous avait vaccinés, personne n'en a jamais plus reparlé.

     

    "Ma cabane dans un buis" de Petite Jeanne du blog "Le blog de Petite Jeanne" :

     

    Enfant, j'avais fait une cabane dans un buis.
    Il était énorme, adossé à un mur. L'ouverture entre deux banches était si étroite que mon frère ne pouvait y entrer, c'était mon refuge inviolable, faute d'être secret.
    Je l'avais décoré avec des coussins fait sommairement avec du linge usé remplis avec des quenouille de maïs!.
    J'y passais des heures à rêver...
     
     
    "La maison est dans l'arbre..." de Mamazerty du blog "Dans les malles de Mamazerty" :
     
    La maison est dans l'arbre et l'arbre entre dans la maison
    il en est la colonne vertébrale
    elle s'enroule autour de son tronc robuste

     
    enlacés l'un à l'autre
    inséparables
    la vie de l'un assure la pérennité de l'autre

     
    ô cabane comme un nid
    enfouie sous ton feuillage
    ou comme une amante
    au creux de ton épaule d'écorce
    "Ma petite cabane, havre de paix..." de Corinne du blog "The Flying bookmark" :
    Ma petite cabane est minuscule et pourtant si importante à mes yeux.
    Ma petite cabane est mon refuge loin de ce monde qui m'effraie.
    Ma petite cabane est vieille mais pas délabrée,
    Ma petite cabane, je crois bien qu'elle a toujours existé.
    Ma petite cabane est tout en douceur et bonheur
    Dans ma petite cabane parfois j'écoute le silence
    ou le gazouillement des oiseaux c'est selon l'humeur ...
     
    Ne vous trompez pas, ma petite cabane personne ne peut la voir
    Elle ne se trouve pas au fond des bois
    mais bien cachée au plus profond de moi
    Ma petite cabane c'est mon havre de paix
     
    "La maison de notre enfance" de Vagamonde du blog "Vagamonde bis" :
    J'ai toujours dans le coeur cette maison située en lisière de forêt où quelques fois s'invitaient, à mon plus grand bonheur, biches ou faons, à quelques mètres seulement.
    N'ayant pas les moyens de l'entretenir, elle a dû être vendue.
    C'est le fils d'un riche entrepreneur qui en a fait l'acquisition. Je pensais donc qu'il allait la mettre en valeur.
    Quel déchirement lorsque j'ai vu ce qu'il en a fait !
    Il a rasé les quelques petits bâtiments qui permettaient d'avoir une cour fermée et a coupé les deux gros tilleuls qui y trônaient et où mon père, à la belle saison, nous installait des balançoires.
    Quant à la façade, elle a tout simplement été bétonnée...
    Certes, elle était toute simple : une cuisine et une seule grande chambre où nous dormions tous, mes parents, ma soeur et moi, mais j'en garde un excellent souvenir.

     

    Deux aquarelles de casots (cabanons abandonnés dans les vignes) par Françoise des blogs  "Un tour par chez moi" et "Par chez moi en cuisine" :

     

     

    "Les tentures" de Martine du blog "Les jeux du vendredi" :


    Double-rideaux, dessus-de-lit, portière ou toile à matelas, elles avaient connus des jours colorés, élégants, touches de déco dans l'air du temps.

    Désormais usagées et défraîchies, les tentures restaient cependant utiles.
    Reconverties en couvre-sol,
    couvre-sable sur la plage,
    couvre-herbe pour des pique-nique familiaux,
    couvre-terre pour l'épluchage des haricots secs ou l'effeuillage de la monnaie du pape,
    elles se retrouvaient souvent à danser sur les fils à linge pour sécher ou s'aérer, touchant presque le sol, créant les couloirs mouvants de châteaux de toile.

    Mais les tentures avaient une autre destination.
    Une ou deux suffisaient , en couvrant une table, à bâtir la tente des petites souris, cabane de toile pour jouer aux cartes, goûter sur le pouce, rire , juste le plaisir d'être cachées.
    Et si la pluie obligeait la troupe à se réfugier dans la maison, une chaise posée sur chacun des deux petits lits faisait une charpente pour le toit de tissu qui couvrait la tranchée où s'invitaient dinette et poupées.

    Cabanes éphémères où le plaisir de construire, installer, dépassait souvent celui de profiter .

     

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