• Lors d'une compétition architecturale à Angers : "Imagine Angers", Vincent Callebaut, architecte belge et Bouygues Immobilier ont présenté un projet immobilier baptisé l'Arboricole, projet qui n'a pas été retenu, mais a reçu le vote du public.

    Cet ensemble immobilier a été proposé pour le site Gambetta, au bord du Maine.

    Ce bio-immeuble devait offrir aux habitants des ressources alimentaires et énergétiques tout au long de l'année.

    Ce bâtiment maraîcher, bâtiment arbre devait être recouvert de plus de 20 000 plantes, arbustes et arbres, véritable forêt urbaine produisant sa propre énergie (panneaux solaires et géothermie), retraitant ses déchets, récupérant l'eau de pluie, carboabsorbante et dépolluante (grâce aux plantes)

    Ce bâtiment devait abriter 48 logements "modulables" et être tourné autour des nouveaux usages : grande brasserie, espace de coworking, résidence de jeunes urbains, restaurant gastronomique, bar, salle de concert.

     

    Le projet immobilier qui a été retenu pour ce site Gambetta est "Arborescence", proposé par Vinci Immobilier, avec des jardinières, 15 logements dexception, résidence seniors, crèche, espace de coworking, piscine, serre...

     

    Ces projets immobiliers innovants me paraissent intéressants pour dynamiser les villes tout en respectant l'environnement et offrant des services variés. Bien sûr le prix des logements risque d'être prohibitif...

    Source : http://imagine.angers.fr/candidat/arboricole/


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    Jacques Higelin nous a quittés le 6 avril 2018 et a été enterré jeudi 12 avril.

     

    J'avais eu la chance de le voir et l'écouter aux Francofolies de La Rochelle en juillet 2014, avec mon fils Julien et sa compagne.

    Je reposte l'article écrit à cette occasion.

     

    Quand Jacques Higelin est entré sur scène, le public a crié "Whaouhh !". Il était en costume cravate, à la fois mal à l'aise et émouvant.

    Il nous a raconté que sa femme lui avait dit : "Mets ce costume et cette cravate".

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    C'était le maître de cérémonie et après avoir chanté une dizaine de chansons en solo il a chanté en duo avec d'autres vedettes.

    Pendant tout le spectacle un appareil volant étonnant survolait la tribune sur le côté. J'ai reconnu un drone et l'ai photographié. Cet appareil intrigant, mini hélicoptère, devait filmer le concert...

    drone

    Jacques Higelin au bout d'un moment a demandé quel était ce truc en l'air qui lui faisait peur, qu'il avait juste en face de lui et qui pouvait le dégommer d'un instant à l'autre.

     

    Un grand moment fut l'entrée en scène d'une vedette inattendue, amie du chanteur, avec qui il a interprété un duo "Duo d'anges heureux" : Sandrine Bonnaire, lumineuse.

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    J'ai voulu prendre des photos mais j'étais trop petite et c'est Julien plus grand d'une quinzaine de centimètres qui a utilisé l'appareil et pris de superbes photos.

     

    Adieu l'artiste !

     


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  • En mars 2018, j'ai visionné 4 films sur la médiathèque numérique :  "L'atelier", "Prendre le large", "Plonger" et "Western".

     

     

    - "L'atelier", film français de Laurent Cantet, avec Marina Foïs, Matthieu Lucci, Warda Rammach, sorti en octobre 2017. Durée : 1h53. 

     

     

    • Résumé :       La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n'intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l'anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire.

     

    • Mon ressenti : Olivia (Marina Foïs), écrivaine connue, anime un atelier d'écriture à La Ciotat, auprès d'un groupe de 7 jeunes de diverses origines. Ils doivent écrire ensemble un roman.
    • Leurs avis divergent dès qu'il faut définir le lieu et le temps du récit : le terrain du chantier naval disparu ou le port de plaisance ? Antoine s'isole du groupe par des réflexions agressives et racistes.
    • Marina Foïs ne m'a pas convaincue, et le film m'a paru bien long.
    • C'est plus un documentaire sur la jeunesse d'aujourd'hui, la violence sous-jacente qu'un drame et la fin m'a paru bâclée.

     

    • Ma note : 6/10

     

     

    - "Prendre le large", film français de Gaël Morel, avec Sandrine Bonnaire, Mouna Fetou, Kamal El Amri, sorti en novembre 2017. Durée : 1h43. 

     

     

    • Résumé :       Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine délocalisée au Maroc…

     

    • Mon ressenti : Edith (Sandrine Bonnaire) préfère partir au Maroc plutôt que de se retrouver au chômage. A Tanger elle s'installe dans une petite pension de famille, tenue par une femme, Mina, qui vit avec son fils, Ali.
    • A l'usine de textile, Edith découvre des conditions de travail difficiles : vieilles machines à coudre mal réglées, contre maîtresse esclavagiste, salaire de misère... Edith va se lier d'amitié avec Ali, puis avec Mina.
    • Ce film aborde différents thèmes :la délocalisation du travail, les relations mère-fils parfois difficiles (comme entre Edith et son fils Jeremy), l'amitié..
    • Sandrine Bonnaire est lumineuse et joue très juste.

     

    • Ma note : 8,5/10

     

     

     

     

    - "Plonger", film français de Mélanie Laurent, avec Gilles Lelouche, Maria Valverde, Mélanie Laurent, Olivier De Benoist, sorti en novembre 2017. Durée : 1h42. 

     

     

    • Résumé :       C’est l’histoire d‘un amour total entre César et Paz.
      Paz, photographe espagnole, nourrit une soif de rencontres, d’expériences et de voyages, alors que César, ex-grand reporter de guerre, souhaite à l’inverse s’extraire du tumulte du monde.
      Paz est enceinte, cette perspective l’angoisse, l’étouffe. Elle semble s’éloigner chaque jour un peu plus de César, comme obsédée par quelque chose qui lui échappe.
      Jusqu’au jour où elle disparait, laissant son enfant et César sans véritable explication.

     

    • Mon ressenti : Dans la première partie du film nous découvrons l'amour fou entre César et Paz.
    • Et dans la seconde, Paz a disparu et César part à sa recherche. Il va découvrir ce qu'il lui est arrivé.
    • Il y a de beaux paysages et Gilles Lelouche joue bien, tout comme Maria Valverde.

     

     

    • Ma note : 7/10

     

     

    - "Western", film allemand de Valeska Grisebach, sorti en novembre 2017. Durée : 2h01. 

     

     

    • Résumé :       Un groupe de travailleurs allemands débute un travail difficile de construction sur un site de la campagne bulgare. Cette terre étrangère éveille le sens de l'aventure de ces hommes, confrontés à leurs préjugés et à la méfiance des locaux à cause de la barrière de la langue et des différences culturelles. Les hommes vont alors tout faire pour tenter de gagner la confiance des habitants.

     

    • Mon ressenti : Le chantier commence mal : le manque de graviers et d'eau l'empêche d'avancer. L'un des ouvriers allemands, Meinhardt, ancien légionnaire, essaie de dialoguer avec les habitants du petit village, alors que le chef de chantier tente au contraire d'imposer sa loi : voler de l'eau, acheter du gravier.
    • Il y a des chevaux, une rivière, des envahisseurs...
    • C'est plus un documentaire qu'un film. Il y a des longueurs et peu d'action.

    ​​​​​​​

     

    • Ma note : 6/10

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    J'ai bien aimé "Jamais deux sans toi", lu en février 2017, et vous propose de le découvrir à votre tour si vous en avez envie. 

    Il suffit de vous inscrire sous cet article.

     

     

    La première à le lire a été Cathycat. Elle a été suivie de Catiechris, Khanel, Paraty, Mansfield, Duragalola, Erika, Fanfan, Pierrette, Manou et Céline.

     

    Le livre est parti chez Françoise qui n'a pas de blog.

    Il a déjà parcouru 9 300 kms !

     

    Les seules obligations sont : lire le livre (ou sinon l'envoyer rapidement au suivant), donner son ressenti sur les pages de garde, le transmettre au suivant sur la liste et me tenir informée de sa réception puis de son envoi...

     

     

    La 4ème de couverture :

    "Jess se répéta son nom jusqu'à ce qu'il ne veuille plus rien dire. Quand il souriait, Jess ne pouvait s'empêcher d'en faire autant. Quand une ombre passait sur son visage, quelque chose en elle se brisait."

     

    Depuis que son mari a disparu de la circulation, Jess se bat pour élever seule ses deux enfants. Alors qu'elle ne s'y attendait plus, la chance lui sourit enfin. La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la résidence. Accusé de délit d'initié, Ed risque la prison. Soucieux de s'acheter une conduite et d'oublier ses ennuis, il se propose de venir en aide à la jeune femme. Que va donner l'addition de leurs petits et grands désastres individuels ?

    Une histoire d'amour aussi bouleversante qu'inattendue mettant en scène la rencontre improbable entre deux êtres en perdition.

     

     

    Des critiques :


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  • Informations pratiques : paru en France en janvier 2018 aux éditions Flammarion. 217 pages

     

     

    La 4ème de couverture :

    Je suis la fille du chanteur. La fille seule au fond des cafés, qui noircit des carnets, note ce qu'elle ressent pour savoir qu'elle ressent. La fille qui se perd dans les rues de Paris au petit matin. La fille qui baisse les yeux. Je suis la fille dont le père est parti dans la nuit. La fille dont le père a garé sa voiture le long du fleuve. La fille dont le père a été déclaré mort. Celle qui prend un avion sur la foi d'un cliché flou. Celle dans les rues de Lisbonne, sur les pentes de l'Alfama. Qui guette un musicien errant, une étoile dépouillée d'elle-même, un ermite qui aurait tout laissé derrière lui. La fille qui traverse les jardins, que les vivants bouleversent, que les mots des autres comblent, la fille qui ne veut pas disparaître. Qui peu à peu se délivre.

     

    Mon ressenti :

    La narratrice, dont on ne connaîtra jamais le prénom, est la fille d'un chanteur célèbre : Antoine Schaeffer, ex-star de la chanson française, disparu du jour au lendemain et d'une actrice qui l'a abandonnée très vite.

    "La fille" a très peu connu son père, même si elle a vécu longtemps près de lu,i dans une grande maison à la campagne, où il répétait et faisait la fête, entouré de musiciens, producteur, chanteurs, amis.

    Elle a vécu une enfance et une adolescence hors normes dans l'ombre de cet homme extravagant, volage, sexy, s'adonnant parfois à la drogue età  l'alcool.

    Il s'absentait sans l'avertir un jour, une semaine ou plusieurs mois la laissant aux bons soins de deux adorables voisins : Paul et Irène. Il était tantôt extraverti, enthousiaste, tantôt dépressif, au bord de la folie, reclus, désireux de vivre en ermite.

    Et puis il a disparu, abandonnant sa voiture, sa guitare, ses bottes et ses bagages au bord d'une rivière.

     

    Elle, est effacée, timide et sage, compréhensive, ne pose jamais de questions, s'adapte partout.

    Découvrant une photo d'un musicien ambulant ressemblant fortement à son père, elle part à sa recherche dans les rues de Lisbonne, et s'installe aux terrasses des cafés...

    Antoine Schaeffler évoquait pour moi des artistes comme Bashung ou Higelin. Mais Olivier Adam s'est inspiré de la vie de Nino Ferrer pour écrire ce livre.

     

    Nino Ferrer vivait dans une grande maison dans le Lot, avec sa femme et ses deux enfants. Il s'est suicidé à 64 ans, près de sa maison...

     

    J'ai apprécié le style de l'auteur : ses phrases courtes, bien rythmées, musicales comme celles d'une chanson, ses descriptions de Lisbonne, la découverte d'un milieu artistique que je connais peu.

     

     

    Un extrait :

    - Les escaliers s'effondrent en douceur. Je les dévale sans hâte, les yeux brûlés, aspirée par l'océan lointain, à peine entravée par les allées courbes, enserrées par les façades décrépies où s'effrite un nuancier d'azulejos.

    Un promontoire me retient. De l'asphalte surgissent des arbres mauves, dévorés de ciel. L'estuaire se déploie en contrebas, lacéré de rubans turquoise, virant au gris aluminium à la faveur d'un nuage.


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