• Vendredi 28 juillet, j'ai regardé sur France 3 un documentaire de Grégory Draï, intitulé : "L'âge d'or des variétés".

    L'émission durait 3 heures et je n'ai regardé que la première moitié.

    Ce documentaire nous proposait de revivre les coulisses des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier qui ont régné sur les variétés à la télévision Française pendant 20 ans, tous les samedis soirs.

    C'était amusant de revoir les anciennes émissions en écoutant les anecdotes racontées aujourd'hui par les artistes.

    Guy Bedos, cheveux blancs, a beaucoup ri en se revoyant interpréter son sketch "La drague" avec Joe Dassin, lui jouant le rôle de Sophie Daumier et Joe Dassin jouant le sien.

    J'ai revu avec plaisir Annie Cordy dansant avec Cloclo, Nana Mouskouri et Claude Véga, son imitateur, chantant ensemble. 

    Sheila, Petula Clark, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Chantal Goya, Charles Aznavour, Serge Lama étaient invités et commentaient des émissions des années 1970, évoquaient les chanteurs aujourd'hui disparus...

    Des souvenirs remontaient à la surface, comme des bulles de champagne : des soirées en famille, avec mes parents, mon frère et ma soeur, à attendre avec impatience le passage de nos chanteurs préférés, ma soeur imitant Annie Cordy, ma mère toujours debout au coin de la porte, ne voulant jamais s'asseoir...

    Ma mère aurait eu 84 ans aujourd'hui... Elle avait une belle voix et chantait beaucoup dans sa cuisine...

     


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  • Je vous ai déjà parlé de Gnocchi, la chatte de mon fils Aurélien et de sa petite famille (Céline et Alice), que je gardais de temps en temps. Je l'avais gardée en 2011 et 2012, pour quelques jours ("Portraits de Gnocchi", "Trois chats à la maison", "Trois chats à la maison - suite") et aussi en janvier 2017 ("Le troisième chat", "Gnocchi, chat sauvage"). .

    L'entente n'était pas cordiale avec mes chats, surtout les premières années,  mais avec le temps ils se toléraient.

    Gnocchi en 2011 :

     

    Et en janvier 2017:

    Gnocchi était une chatte indépendante qui aimait se balader la nuit, utilisant la chatière installée par Aurélien pour entrer et sortir à sa guise de leur maison.

    Gnocchi savait ouvrir les portes en se pendant à la poignée, et avait appris à Squirel (mon chat) comment monter au grenier en utilisant l'échelle.

     

    Mercredi soir, elle semblait souffrir, avoir du mal à respirer, se couchait en gémissant.

    Aurélien et Céline ont appelé les urgences vétérinaires qui leur ont dit de l'emmener le lendemain matin chez leur vétérinaire.

    Gnocchi avait du liquide dans les poumons. Une péritonite infectieuse foudroyante (PIF) l'a emportée. Elle avait 6 ans.

    Je n'avais jamais entendu parler de cette maladie virale.

    Pour en savoir plus cliquez ICI.


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  • En décembre 2004, Pascal Brun, 34 ans, boucher à Bègles, dans la banlieue de Bordeaux, a gagné 26 millions d'euros à l'Euromillions.

    Il a vendu son petit commerce, pris une suite dans un des hôtels les plus luxueux de Bordeaux, acheté une maison au Pyla sur le Bassin d'Arcachon et un château à rénover près de Bordeaux, des belles voitures. Il a séjourné plusieurs fois en Martinique, séjourné dans des palaces en Europe et investi le reste de sa fortune.

    Il avait une rente quotidienne de 3 000 €, et recevait des sollicitations incessantes, pour des aides, des prêts, des rencontres.

    Il était seul et non préparé à cette subite fortune. Il aurait voulu continuer sa vie d'avant, jouer à la pétanque avec ses copains et sa famille.

    Il a dû être escroqué, exploité, abusé.

    Il a eu 5 condamnations pour conduite en état d'ébriété. En 2009, il a tenté de corrompre les policiers qui l'avaient arrêté et a écopé de 3 mois de prison ferme.

    Depuis 2004, nous avons entendu plusieurs fois parler de lui, "le boucher de Bègles" comme il était surnommé par les médias, pour ses frasques ou les escroqueries dont il avait été victime, jamais pour le bien qu'il aurait dispensé.

    Il vient de décéder, le 11 juillet d'un cancer du poumon, à l'âge de 47 ans.


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  • Je vous ai raconté hier l'histoire d'Abdul Kareem, 69 ans, militant écologiste indien, qui, depuis 40 ans, plante des arbres sur un terrain à l'origine sec et aride de l'Etat du Kerala, à la pointe sud de l'Inde.

    Au nord est de l'Inde près de l'île de Majuli,Jadav Payeng, un autre indien plante lui-aussi sa forêt depuis 38 ans, sur un banc de sable de 550 hectares situé au milieu du fleuve Brahmapoutre.

    Tout a commencé pour lui en 1979 après des crues qui avaient rejeté de nombreux serpents sur le banc de sable. Après le retrait des eaux, Payeng alors âgé de 16 ans a trouvé de nombreux reptiles morts sur ce banc de sable.

    Payeng explique : “Les serpents étaient morts de chaleur, il n’y avait pas d’arbres pour les protéger. Je me suis assis et j’ai pleuré sur leurs corps sans vie. C’était un carnage. J’ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont dit d’essayer de planter des bambous. C’était dur mais je l’ai fait. Il n’y avait personne pour m’aider”.

    Il s'est alors installé sur l'île et a planté des bambous qu'il arrosait matin et soir. Au bout de quelques années il a obtenu un bois de bambou. Il a alors ramassé d'autres arbres et les a plantés. Il a aussi apporté des fourmis rouges de son village qui selon lui " changent les propriétés du sol ". 

    Des fleurs et des animaux sont arrivés peu à peu, des oiseaux migrateurs et des vautours, des tigres et des rhinocéros.

    Jadav Payeng a été surnommé "Forest man".

    En 2008 une centaine d'éléphants sauvages se sont réfugiés sur son île après avoir détruit des villages voisins et la cabane où il vivait.

    Le ministère des Forêts de l'Assam l'a rencontré et a enfin décidé de l'aider.

     

    Source : http://www.courrierinternational.com/article/2012/05/22/inde-l-homme-qui-a-plante-une-foret-de-ses-mains

     

     

    Chapeau bas aussi à Payeng "Forest Man" pour son action depuis près de 40 ans en faveur des arbres et des animaux !

    J'aimerais aussi visiter sa forêt...


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  • Je vous ai raconté il y a quelques jours la belle histoire de Justo le bâtisseur de cathédrale.

    Dans son commentaire, Plume vive du blog "Carnet de bord littéraire" m'a laissé ce commentaire :"C'est super comme initiative, et montre bien que les rêves peuvent se réaliser quand on se donne les moyens. Il y a peu j'ai lu un article sur un indien qui plante un arbre par jour ( depuis une quarantaine d'années je crois) cela m'a énormément impressionné !!! "

     

    Vous savez que j'adore les arbres, petits et grands. J'ai donc cherché des informations sur un indien planteur d'arbres et j'ai trouvé non pas une, mais deux belles histoires. Voici d'abord celle de Kareem.

    Depuis 40 ans, Abdul Kareem, 69 ans, militant écologiste indien, plante des arbres sur un terrain à l'origine sec et aride de l'Etat du Kerala, à la pointe sud de l'Inde.

    En 1977 il a acheté un terrain de 5 ha (pour l'équivalent de 55 €) dans sa région natale pour y planter une forêt.

     

    Il raconte : "’ai planté une centaine d’arbustes, dont les plants m’avaient été donnés par l’administration régionale en charge des forêts et je les ai arrosés sans relâche chaque jour. J’allais chercher l’eau dans les villages alentours et je la transportais sur mon vélo. 

    Les gens se moquaient de moi et me prenaient pour un fou. Car pendant les deux premières années, aucun arbre n’a pris racine. Mais la troisième année fut la bonne : j’ai décidé de planter des arbustes un peu plus mûrs, certains ont survécu et ont commencé à grandir. Il fallait juste être patient ! Comme la forêt commençait à prendre forme, j’ai acheté 27 hectares de plus en 1982. Ma forêt s’étend aujourd’hui sur 32 hectares. 
    "

    Son but est de prouver qu’avec de la détermination, la nature peut se régénérer.

     

    La forêt de Kareem comporte plus de 800 espèces végétales, 300 plantes médicinales, des milliers d'arbres, des oiseaux et des  insectes par centaines.

    Il n'avait aucune connaissance spécifique, simplement une attirance pour les arbres, synonymes pour lui d'apaisement et de tranquillité. Il n'a jamais utilisé ni fumier ni pesticide.

    Il raconte : "Ce dont je suis fier, c’est qu’à force de creuser des trous d’eau à travers la forêt, j’ai réussi à attirer des oiseaux de différentes espèces. Différentes plantes ont poussé, différentes variétés d’insectes voltigent tout autour.

    Au fur et à mesure des années j’ai constaté que la forêt avait des effets bénéfiques sur la région alentour, notamment parce qu’elle produit de l’eau. L’herbe qui a poussé absorbe l’eau des pluies, irrigue les sols. Quand je suis arrivé ici, il y avait sur mon terrain un puits qui fournissait peut-être 500 litres d’eau par an. Aujourd’hui, même aux moments les plus chauds de l’été, il donne 100 000 litres d’eau, et lors de la mousson, il déborde. Il permet de fournir des familles entières, alors que les puits des villages ne sont désormais plus à sec en été grâce à l’irrigation du sol. Il y a par ailleurs un vrai microclimat dans ma forêt : quand les températures en été frôlent les 40 degrés dans le Kerala, dans ma forêt, elles sont stables toute l’année, entre 20 et 30 degrés.
    "

    Source : http://observers.france24.com/fr/20150728-foret-kareem-inde-kerala-homme-fait-pousser

     

    Chapeau bas Monsieur Kareem pour votre ténacité et votre oeuvre en faveur de la planète !!

    J'aimerais beaucoup visiter votre forêt à Kerala...


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