• Je vous ai montré en avril le 1er bonnet que j'ai tricoté, dans le cadre du club de tricoteuses qui se réunit à Petit-Piquey, sur la presqu'île du Cap-Ferret, dans le salon de thé-pâtisserie Patachou.

    .

    Nous tricotons des bonnets pour offrir aux personnes qui viennent de subir une chimiothérapie.

    J'en avais tricoté un comme la plupart des autres membres, en suivant l'un des modèles fournis : classique avec une petite fleur sur le côté.

     

     

    Une des tricoteuses est arrivée avec 24 superbes bonnets : 12 tricotés par ses soins, de différentes couleurs, et 12 tricotés par sa voisine et amie.

     

    J'ai tricoté ces 3 autres bonnets :

     

     
    Trois autres bonnets pour notre opération caritative...
    Trois autres bonnets pour notre opération caritative...
    Trois autres bonnets pour notre opération caritative...
    Trois autres bonnets pour notre opération caritative...
    Vous aimerez peut-être:

    10 commentaires
  • J'ai acheté ce livre au salon "Les pages du Bassin" fin mai, intriguée par le titre, mais l'auteur n'étais pas présent pour me le dédicacer...

     

     

    L'auteur : David Lelait-Helo, écrivain Français a écrit plusieurs romans ("Poussière d'homme", "Sur l'épaule de la nuir", ...) et des biographies de célébrités (Maria Callas, Edith Piaf, Romy Schneider, Barbara, Dalida, Vanessa Paradis...)

     

    Informations pratiques : paru en 2016. 212 pages

     

    La 4ème de couverture :

    Dès l’enfance, Milou a des ambitions qui ont de quoi surprendre. Dans la cour de récréation, ce drôle de petit garçon aime jouer à la princesse, et faire de ses copines ses soldats. Il s’imaginera aussi un destin dans la peau d’un monstre orange, le Casimir de L’île aux enfants, avant de se mettre en tête qu’il est la plus puissante des reines d’Égypte.
    Mais quand il a treize ans, une voix fait chavirer tous ses projets. Celle de Nana Mouskouri. C’est décidé : il sera cette femme-là !
    Que d’embûches… Car Milou n’est pas grec, il ne porte ni lunettes ni longue robe pailletée, il ne sait pas chanter et, pire que tout, il découvre, effaré, qu’il est un garçon. Pourtant, Milou a plus d’un tour dans son sac…
    Son truc à lui, au fil des années, jusqu’au soir de ses quarante ans, c’est de défier le réel pour suivre son rêve. Un rêve qui le mènera bien plus loin qu’il ne l’avait imaginé…

    Le récit d’un homme qu’un rêve d’enfance a guidé et sauvé de tout. David Lelait-Helo pose la question de la construction de soi au fil de l’enfance et de l’adolescence. Il nous parle de notre quête d’idéal, de notre part de rêve, de la complexité de notre identité, mais aussi du jeu trouble de l’identification du fan avec la star.

     

    Mon ressenti :

    Milou est un petit garçon différent des autres, avec une sensibilité à fleur de peau, et un rêve peu commun : devenir la chanteuse de variété dont il se sent très proche : Nana Mouskouri.  L'amour pour sa grand-mère, Mamie Aimée, et pour sa chanteuse, dont il connait tout et qu'il va apprendre à imiter, vont le façonner, donner un sens à sa vie. "Vous écrivez si bien" lui dira un jour Nana...

    Ce livre est bien écrit, émouvant et porteur d'espoir : une incitation à vivre ses rêves même les plus fous...

    J'ai aimé la relation fusionnelle entre Milou (David) et sa grand-mère, aussi belle que celle de Jade et sa grand-mère ("La grand-mère de Jade"), l'art de Milou pour faire rêver les autres (surtout les filles), son entêtement pour imiter puis rencontrer et devenir ami avec sa chanteuse.

     

    Un extrait :

    "J'étais le garçon que les filles se disputaient, non pas qu'elles souhaitent me faire des bisous dans les buissons mais plutôt parce que j'inventais des mondes et des rêves qui les attiraient. d'un geste ample, avec trois mots, je plantais des soleils dans le gris de notre récréation, dans la cour je recréais l'univers, leur donnais à voir des palais aux jardins de millions de fleurs, à croire en des trésors scintillants de perles et de diamants, en des princes et princesses beaux à se damner".


    9 commentaires
  • Pour ce 87ème Café Thé, contemplez ces photos du combat entre un héron et une couleuvre (photos prises à la réserve ornithologique du Teich, au détour d'un chemin) : 

     

     et racontez nous leur histoire, à la manière de Jean de La Fontaine, ou pas...

     

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er août 2017)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 30 juin 2017 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


    5 commentaires
  • Pour ce 86ème Café Thé, je vous ai proposé de nous faire découvrir un jardin extraordinaire, réel ou imaginaire, public ou privé, minuscule ou grandiose et de nous raconter nous pourquoi vous l'appréciez...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er juillet 2017)

     

     

    Vous êtes 4 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant d'utiliser le module de vote en bas à gauche pour désigner vos deux participations préférées avant le 30 juin 2017.

    Si le module de vote ne fonctionne pas correctement,laissez moi vos choix en commentaire

     

     

    Participation n° 1 :

     

    Un jardin extra'ordinaire...

     

     

    C'est un jardin

    Grand comme un...

    Mouchoir de poche

    Au sol roux brioche...

     

    On y cultive, au chaudron,

    Toutes sortes de bonbons...

    Carambar, chocolat

    Barbe à papa

    Pâte de fruit

    Fruit confit

    Réglisse

    Bonbon à l'anis

    Sucre d'orge, nougat

    Guimauve, Chupa

    Dragée

    Et autres acidulés...

     

    Ce lieu magique est tenu

    Par Candy et Roudoudou...

    Sois y le bienvenu

    Avec ton franc six sous...

     

     

     

     

    Participation n° 2 :

    C'est un jar-din ex-tra-or-di-nai-re 
     
    C'est un jardin public près de chez nous où ma petite soeur a appris à faire de la bicyclette. 
    C'est un jardin où je rencontre des femmes peintes par Claude Monet dans la banlieue parisienne. 
    C'est le jardin familial où je regardais couler l'eau sur un petit pont de bois avec un livre. 
    C'est  une "entrée" de "jardin public à Arles" et les "Alyscamps" que je contemple 
    En reproduction chez moi: un paysage parcouru là-bas et peint aussi par Vallotton et Gauguin. 
    C'est le jardin en contrebas de la maison de ma grand-mère où je cueillais les dahlias 
    Qui illuminaient notre petit appartement  de jeune couple; les dahlias du fleuriste casaoui. 
    C'est encore le compagnon d'Arles de Van Goh ,Gauguin qui sait aussi peindre la neige 
    Recouvrant un jardin comme j'en ai photographié ici et ailleurs, le blanc silence. 
    C'est mon premier jardin de femme amoureuse dont a plus tard incendié la maison. 
    C'est "Le Jardin des délices" de Bosch qu'on a parcouru des yeux pendant des siècles 
    Sans jamais en épuiser la richesse, la perversité, la beauté et la science du peintre et du paysage. 
    C'est notre jardin du Sud-ouest où se plaisait un laurier rose sous la garde des monts d'Olmes. 
    C'est un jardin de Bretagne que Renoir met en scène avec un enfant et deux femmes. 
    C'est un rosier planté sous la neige et le laurier-rose mort dans un camion, sur la route. 
    C'est Pissarro, l'artiste-jardinier d'Eragny, célébré en ce moment à Paris. 
    C'est le Parc de la Ligue Arabe à Casablanca, notre exil marocain, bleu, blanc et vert. 
    C'est "Le Jardin du Luxembourg" chanté par Nerval et peint par Matisse. 
    C'est le jardin public de St Mandé d'où je respirais en sortant de ma chambre de bonne 
    Au sixième étage sous les toits pour lire Julien Gracq et autres classiques. 
    C'est "Le jardin fleuri de Golding" peint par l'un des pères du paysage anglais, Constable. 
    Ce sont les jardins de ville visitées: jardins-mondes de villes-mondes comme Istanbul ou Venise. 
    C'est le jardin de Tivoli, paysage rêvé et peint par Corot, un pèlerinage sur un rocher à faire. 
    L'année dernière, à Giverny, il y a eu une exposition intitulée, "Caillebotte, peintre et jardinier " Parce qu'il a beaucoup évoqué les jardins dans son oeuvre.
     
    C'est un jar-din ex-tra-or-di-nai-re

    Participation n° 3 :

     

    À la manière de Jacques Prévert

    Je vous propose l’inventaire de mon jardin…

     

    Quelques feuilles mortes

    Deux pommiers couverts de gui

    Des haies à tailler

    Un jardinier

     

    Des pissenlits

    Un chardon

     

    Une tondeuse capricieuse

    Un chat bavard

    Des pies audacieuses

    Un chien qui aboie

     

    Des boutons d’or

    Deux chardons

     

    Un saule qui pleure

    Des nuages variés

    La lune qui oublie l'heure

    Le soleil qui se moque

     

    Des pissenlits bien fleuris

    Trois à quatre chardons

     

    La bruyère qui rosit

    Du liseron à foison

    Des orties géantes

    Des glands et des châtaignes

    Des moustiques agressifs

    Des tiques des aoûtats

    Un écureuil matinal

     

    Encore des boutons d’or

    Encore des chardons

     

    Des roses parfumées

    Des hortensias

    De la mousse des trèfles à trois feuilles

    Un sapin

    Un cèdre éparpillant son jaune pollen

    Un roncier menaçant

    A ne pas avancer dedans

     

    Et toujours des chardons

     

    Participation n° 4 :

    Un jardin extraordinaire

     

    Il est un jardin peu ordinaire,

    D'aucuns le trouve extraordinaire...

     

    Des couleurs inhabituelles qui contrastent avec celles du pays qui l'accueille.

    Créé par un artiste peintre : Jacques Majorelle, ce jardin botanique, composé de plus de 300 plantes exotiques et espèces rares ramenées de ses voyages, a été racheté par Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé.

     

    D'ailleurs, les cendres du célèbre couturier ont été dispersées dans la roseraie où un mémorial à son nom a été érigé.

     

    Amateurs de plantes exotiques, je vous invite à flâner dans les allées du jardin Majorelle à Marrakech.

     

     

     


    9 commentaires
  • Pour ce 85ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo d'un petit chausson en forme de souris accroché à un grillage (photographié lors de la balade avec Cathycat) :

     

     et de nous raconter son histoire : comment il est arrivé là, qui l'a abandonné ou perdu ou bien à quoi il vous fait penser... 

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er juin 2017)

     

     

    Vous êtes 5 à avoir participé et 77 votes ont été exprimés (68 sur Pixule et 9 par commentaire ou mail).

    Vos votes ont désigné comme gagnantes ex-aequo avec 19 voix chacune : Brigitte-écureuil bleu et Josette du blog "La cachette à Josette", juste devant Renée (15 voix), puis Laura (14 voix) et Jill Bill (8 voix).

     

    Bravo à Josette et aux autres participantes et merci à tous ceux qui ont voté !

    1ère ex-aequo) Ecureuil bleu (moi-même) :

     

    Une p’tite fille,

    Des yeux ronds comme des billes

    Courait sur le gravier,

    Des chaussons souris aux pieds.

     

    Sa maman l’appelle :

    « Viens goûter, ma belle ! »

    Elle court et perd un chausson,

    Juste devant la maison.

     

    Un chat passe et se jette

    Sur la souris. La manger, il projette.

    Il l’emporte dans un coin

    Et la dépiaute avec soin.

     

    « Tout est pourri

    Dans cette souris !

    Je préfère les croquettes ».

    Il abandonne la pauvrette

    Dans le caniveau

    Où elle s’imbibe d’eau,

    Et de boue, flottant

    Au gré de la pluie et du vent…

     

    Un passant la ramasse

    Et l’accroche au grillage.

    La petite fille, sans la voir, passe.

    C‘est bien dommage…

     

    Petit chausson souris

    Tout pourri

    Par les intempéries

    Voudrait bien retrouver son nid…

     

     

     

    1ère ex-aequo) Josette du blog "La cachette à Josette" :

     

    Pauvre petite chauve-souris

    Qui a perdu son nid

    Des larmes plein les mirettes

    Elle trouve refuge dans une chaussette

     

    Dans la lessive de Mauricette

    Orpheline est une chaussette

    Où donc sa jumelle est-elle partie

    Sur une branche transformée en nid

     

    La Roussette et la chaussette

    Sont devenues amies

    3ème) Renée du blog "Envie de" :

     

    Il marche depuis si longtemps, il est épuisé, a faim. Pourtant il a gardé son *doudou* précieusement tout le long du chemin. Seul souvenir de sa vie passée.

    Il ne paie pas de mine, on dirait un chausson, mais c'est le seul cadeau qu'il 'ait reçu lorsque il a perdu sa 1ère dent. Avant il appartenait à sa sœur. Mais sa sœur n'est plus là.

    Une nuit, lorsque les bombes tombaient, elle n'a pas eu le temps de sortir en courant, sa mère, dans les bras le plus petit, n'a rien pu faire. Le père lui, tenait leurs peu de biens en ouvrant le passage. Il était déjà bien devant.

    Dans les cris la cohue la peur, Ils prirent la route, comme des milliers, épuisante interminable, sans grand chose à manger, jusqu'à ce chemin grillagé les empêchant d'aller plus loin.

    Ils sont restés en bordure pendant un long moment désespérés, il s'est assoupi un moment. le départ fut brutal. Chassés sans savoir où aller.

    Mal réveillé il a laissé tomber son précieux fardeau, qu'une âme charitable a accroché à ce grillage, dans l'espoir qu'il soit retrouvé.

    Il ne le sera sans doute à jamais, témoin de l'injustice de haine et de préjugés, il restera ici. attendant un foyer comme, l'enfant attend encore, un sort meilleur.

    4ème) Laura du blog "Le blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime..."  :

    Les souris, les rats et leurs chaussons

     

    « Une souris verte

    Qui courait dans l'herbe »

    Rencontre les « souris du temps »

    De Guillaume Apollinaire

    Qui parlent avec la « Dame souris »

    De Paul Verlaine entre gris et noir

     

    Au-dessus de leur tête plane

    La « Chauve-souris » de Van Gogh

    Majestueuse comme un tournesol.

    Celle de Durer est noire comme sa nuit

    Et la première représentation

    D’un animal seul : génie inimitable

     

    Plus loin, le « pauvre rat » de Maurice Carême

    N’a vraiment pas de chance

    Alors que les fables de la Fontaine

    Comptent beaucoup de rats

    De ville et des champs

    Aux prises avec le lion ou l’éléphant.

     

    « Le rat » de Philibert Léon Couturier

    Vit retiré du monde

    Ce peintre animalier chalonnais

    Evoque la fascination et la répulsion

    Symbolisées par cet animal

    Dans « Le conseil tenu par les rats »

     

    Que dire alors du « Joueur de flûte »

    De Hamelin, transcrit par les Grimm

    Qui sauva la ville de la peste

    En noyant les rats dans la rivière

    Je me souviens des versions

    Lues ou vues dans mon enfance.

     

    Plus gracieux sont les petits rats

    Avec leurs chaussons de danse

    Qui peuplent les tableaux de Degas

    « La danseuse » de Toulouse-Lautrec

    Nous charme aussi avec ses tambourins

    Renoir aime aussi les petits rats en chaussons

    5ème) Jill Bill du blog "Melting-pot :

     

    Appel urgent !

     

    La p'tite souris

    De lit

    Profession

    Rapporteuse de bonbons,

    Quenotte de lait

    Contre, ce que vous savez !

    Mais mauvaise nouvelle

    Pour les Isabeau et Isabelle

    A travers champs

    Chers enfants

    Souris de conte

    A ce qu'on raconte

    De nuit s'est perdue

    Même s'est pendue

    Dans une clôture

    Au piège à rat, torture...

     

    Morte de faim et de froid

    Voilà pourquoi

    Dents de lait, ah la la la

    Restent sans Tagada...

     

    Soeur ou cousine

    Quelle Sybilline

    La remplacera, appel urgent,

    Des petites dents

    Qui n'ont plus

    Leur fraise attendue...

    N'en déplaise au dentiste

    Là-dessus rigoriste !


    2 commentaires