• Hier j'ai dû aller dans la banlieue de Bordeaux et j'en ai profité pour me promener au parc de Majolan, à Blanquefort.

    Je voulais admirer les cyprès chauves au bord du petit blanc d'eau, mais certains ont été coupés à ras, suite sans doute aux différentes tempêtes.

    J'ai aperçu au loin un oiseau blanc et gris, sur une branche :

     

    Un héron bihoreau au parc de Majolan...

    Il était très loin et j'ai pris quand même quelques photos, reconnaissant un héron :

    Un héron bihoreau au parc de Majolan...
    Un héron bihoreau au parc de Majolan...
    Un héron bihoreau au parc de Majolan...
    Un héron bihoreau au parc de Majolan...

    En regardant les photos sur mon ordinateur j'ai vu ses deux longues plumes blanches qui indiquent qu'il est en période de reproduction. Il semble unijambiste, sa patte droite étant repliée sous lui.

    Ce serait un héron bihoreau, appelé aussi "corbeau de nuit" à cause du croassement étrange qu'il émet la nuit.

    Ses plumets sont du plus bel effet. Dommage que je ne les ai pas vus en prenant les photos : j'aurais peut-être attendu la parade nuptiale...

    Encore fallait-il qu'il trouve une Madame Bihoreau...


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  • Depuis que je me suis inscrite à la médiathèque voisine, j'emprunte des livres mais j'ai également accès à une médiathèque numérique.

     

     

    En avril 2017, j'ai visionné ces 4 films :

     

    L'invitation : film français de Michaël Cohen, sorti en novembre 2016. Durée 1h30mn. Avec Michaël Cohen, Nicolas Bedos, Camille Chamoux

     

     

    • Résumé :   En plein milieu de la nuit, Léo réveille son meilleur pote, Raphaël. Sa voiture est en panne, à une heure de Paris. Hors de question pour Raphaël d’y aller… jusqu’à ce que la femme de sa vie le pousse hors du lit. Arrivé sur place, il découvre qu’il n’y a aucune panne mais du champagne, des amis et une fête improvisée… Léo a fait un test à l’amitié. Et si une amitié, une existence entière ne dépendait que de cette seule question : « Tu te serais levé, toi, pour aller dépanner un pote à 3h du matin ? »
    • Mon ressenti : L'idée de départ était bonne mais il ne se passe pas grand chose dans ce film sur l'amitié. Je me suis ennuyée. Il n'y a pas d'histoire et les acteurs ne m'ont pas emballée. Les personnages sont assez superficiels. Les plans sont souvent sombres.

     

    • Ma note : 3/10

     

    Les têtes de l'emploi : film français d'Alexandre Charlot et Franck Marnier, sorti en novembre 2016. Durée 1h30mn. Avec Franck Dubosc, Elsa Zylberstein, François-Xavier Demaison

     

     

    • Résumé : Stéphane, Cathy et Thierry sont les meilleurs employés de l'Agence pour l'Emploi de leur ville. Mais leurs résultats sont tellement bons que l'agence va devoir fermer faute de chômeurs ! Les trois collègues ont alors la folle idée de créer du chômage pour sauver leur poste.

     

    • Mon ressenti : Ces trois collègues radient les chômeursà tour de bras jusqu'à ce que la roue tourne en leur défaveur et qu'ils s e trouvent menacés de perdre leur emploi. Ils vont alors tout mettre en oeuvre pour faire augmenter le chômage. Quelques scènes sont drôles, mais le résultat n'est pas à la hauteur de l'idée de départ.

     

    • Ma note : 5/10

     


     

    L'Odyssée : film français de Jérôme Salle, sorti en octobre 2016. Durée 2h03mn. Avec Lambert Wilson, Pierre Niney, Audrey Tautou

     

     

    • Résumé : 1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.

     

    • Mon ressenti : Ce film raconte la vie du commandant Cousteau, son amour des profondeurs marines, ses relations (difficiles) avec sa famille : sa femme et ses deux fils. Lambert Wilson incarne avec brio cet aventurier, séducteur, égocentrique, mégalo. Pierre Niney joue avec brio Philippe, son fils qui sera l'un des premiers à défendre l'écologie et les Océans.

         Audrey Tautou interprète Simone, son épouse, discrète et indispensable. 

         Ce film nous fait découvrir des fonds sous marins magnifiques, un peu                  partout sur la planète, tout en nous alertant sur les différentes menaces qui      pourraient engendrer leur disparition...

    • Ma note : 8/10

     

    Carole Matthieu : film français de Louis-Julien Petit, sorti en décembre 2016. Durée 1h25mn. Avec Isabelle Adjani, Corinne Masiero

     

    • Résumé : Médecin du travail dans une entreprise aux techniques managériales écrasantes, Carole Matthieu tente en vain d’alerter sa hiérarchie des conséquences de telles pratiques sur les employés. Lorsque l’un d’eux la supplie de l’aider à en finir, Carole réalise que c’est peut-être son seul moyen de forcer les dirigeants à revoir leurs méthodes.

     

    • Mon ressenti : Isabelle Adjani joue une médecin du travail, dans une entreprise de télémarketing qui se veut très performante, brimant et brisant les plus fragiles et encensant les plus obéissants en les gratifiant d'une boucle d'oreille et les promouvant managers des autres.
    • Les téléprospecteurs sont sur écoute permanente et sans cesse repris. Les employés de l'entrepôt ne sont pas mieux considérés.
    • Corinne Masiero, DRH veille aux performances, comme un robot déshumanisé, sans aucun souci des employés.
    • Des suicides et un meurtre, un médecin du travail à bout, un délégué syndical qui n'obtient que des clopinettes (revalorisation du ticket restaurant de 1 €), des salariés passifs qui ne se rebellent pas. Que ferions nous à la place des uns et des autres ?
    • J'ai aimé la peinture du monde du travail actuel, très réaliste par moments. Le meurtre est superflu.
    • Ma note : 7/10

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  • J'ai emprunté ce livre à la médiathèque, attirée par le titre et la couverture...

    Informations pratiques : roman d'Eric-Emmanuel Schmitt, paru en avril 2012 aux Editions Albin Michel. 115 pages. 12 €

     

     

    La 4ème de couverture :

    Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.
    Dans la veine d’Oscar et la dame rose, de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ou de L’Enfant de Noé, Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus est le sixième récit du Cycle de l’Invisible.

     

     

    Mon ressenti :

    J'ai tout de suite apprécié la rencontre entre le narrateur, homme d'affaires cultivé, et Madame Ming, dame pipi dans le Grand Hôtel de Yunhai en Chine.

    Madame Ming se plait à décrire ses dix enfants, parfaits et imparfaits à la fois.

    Parmi eux, j'ai particulièrement apprécié Ting Ting, l'aînée, dépositaire et scénariste du secret de sa mère et Wang qui fabrique des jardins chimériques, des jardins de mots, en fonction des goûts de ses clients : disposition, odeurs, couleurs, tout est soigneusement préparé.

     

     

    Quelques extraits :

    • La tête ronde d'une couleur écarlate, des plis nets sur la peau, des dents aussi fines que des pépins, Madame Ming évoquait une pomme mûre, sinon blette, un brave fruit, sain, savoureux, pas encore desséché. Mince, son corps semblait une branche souple. Sitôt qu'elle s'exprimait, elle s'avérait plus acidulée que sucrée car elle distillait à ses interlocuteurs des phrases aigrelettes qui piquaient l'esprit

     

    • L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient.

     

    • Choisissez un travail qui vous passionne et vous n'aurez pas travaillé un seul jour de votre vie.

     

    • Le sage décèle en lui la cause de ses travers; le fou en accuse les autres.

     

    • L'homme supérieur se montre amical sans familiarité ; l'homme vulgaire se montre familier sans amitié.

     

    • Accomplir un acte remarquable vaut mieux que d'être remarqué.

     

    • C'est l'imagination qui singularise, l'imagination qui arrache à la banalité, à la répétition, à l'uniformité.

     

     

     


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  • Pour ce 86ème Café Thé, faites nous découvrir un jardin extraordinaire, réel ou imaginaire, public ou privé, minuscule ou grandiose et racontez nous pourquoi vous l'appréciez...

     

    Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er juillet 2017)

     

     

    Que vous soyez blogueur ou pas, envoyez moi votre participation 

    avant le 31 mai 2017 à ecureuilbleu33@live.fr...

    Au plaisir de vous lire...

     

     

    Amusez vous bien !


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  • Pour ce 85ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo d'un petit chausson en forme de souris accroché à un grillage (photographié lors de la balade avec Cathycat) :

     

     et de nous raconter son histoire : comment il est arrivé là, qui l'a abandonné ou perdu ou bien à quoi il vous fait penser...

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er juin 2017)

     

     

    Vous êtes 5 à avoir participé.

     

    Il s'agit maintenant de voter pour vos 3 participations préférées en utilisant le module de vote, en bas à gauche jusqu'au

    31 mai 2017 à ecureuilbleu33@live.fr...

    (Si le module ne fonctionnait pas pour vous, cliquez ICI, mais uniquement dans ce cas-là)

     

     

    Participation n° 1 :

     

    Une p’tite fille,

    Des yeux ronds comme des billes

    Courait sur le gravier,

    Des chaussons souris aux pieds.

     

    Sa maman l’appelle :

    « Viens goûter, ma belle ! »

    Elle court et perd un chausson,

    Juste devant la maison.

     

    Un chat passe et se jette

    Sur la souris. La manger, il projette.

    Il l’emporte dans un coin

    Et la dépiaute avec soin.

     

    « Tout est pourri

    Dans cette souris !

    Je préfère les croquettes ».

    Il abandonne la pauvrette

    Dans le caniveau

    Où elle s’imbibe d’eau,

    Et de boue,  flottant

    Au gré de la pluie et du vent…

     

    Un passant la ramasse

    Et l’accroche au grillage.

    La petite fille, sans la voir, passe.

    C‘est bien dommage…

     

    Petit chausson souris

    Tout pourri

    Par les intempéries

    Voudrait bien retrouver son nid…

    Participation n° 2  :

    Appel urgent !

     

    La p'tite souris

    De lit

    Profession

    Rapporteuse de bonbons,

    Quenotte de lait

    Contre, ce que vous savez !

    Mais mauvaise nouvelle

    Pour les Isabeau et Isabelle

    A travers champs

    Chers enfants

    Souris de conte

    A ce qu'on raconte

    De nuit s'est perdue

    Même s'est pendue

    Dans une clôture

    Au piège à rat, torture...

     

    Morte de faim et de froid

    Voilà pourquoi

    Dents de lait, ah la la la

    Restent sans Tagada...

     

    Soeur ou cousine

    Quelle Sybilline

    La remplacera, appel urgent,

    Des petites dents

    Qui n'ont plus

    Leur fraise attendue...

    N'en déplaise au dentiste

    Là-dessus rigoriste !

    Participation n° 3  :

    Les souris, les rats et leurs chaussons
     
    « Une souris verte
    Qui courait dans l'herbe »
    Rencontre les « souris du temps »
    De Guillaume Apollinaire
    Qui parlent avec la « Dame souris »
    De Paul Verlaine entre gris et noir
     
    Au-dessus de leur tête plane
    La « Chauve-souris » de Van Gogh
    Majestueuse comme un tournesol.
    Celle de Durer est noire comme sa nuit
    Et la première représentation
    D’un animal seul : génie inimitable
     
    Plus loin, le « pauvre rat » de Maurice Carême
    N’a vraiment pas de chance
    Alors que les fables de la Fontaine
    Comptent beaucoup de rats
    De ville et des champs
    Aux prises avec le lion ou l’éléphant.
     
    « Le rat » de Philibert Léon Couturier
    Vit retiré du monde
    Ce peintre animalier chalonnais
    Evoque la fascination et la répulsion
    Symbolisées par cet animal
    Dans « Le conseil tenu par les rats »
     
    Que dire alors du « Joueur de flûte »
    De Hamelin, transcrit par les Grimm
    Qui sauva la ville de la peste
    En noyant les rats dans la rivière
    Je me souviens des versions
    Lues ou vues dans mon enfance.
     
    Plus gracieux sont les petits rats
    Avec leurs chaussons de danse
    Qui peuplent les tableaux de Degas
    « La danseuse » de Toulouse-Lautrec 
    Nous charme aussi avec ses tambourins
    Renoir aime aussi les petits rats en chaussons

    Participation n° 4  :

     

    Pauvre petite chauve-souris
    Qui a perdu son nid
    Des larmes plein les mirettes
    Elle trouve refuge dans une chaussette
     
    Dans la lessive de Mauricette
    Orpheline  est  une  chaussette
    Où donc sa jumelle est-elle partie
    Sur une branche transformée en nid
     
    La Roussette et la chaussette
    Sont devenues amies
     
     
    Participation n° 5  :
    Il marche depuis si longtemps, il est épuisé, a faim. Pourtant il a gardé son *doudou* précieusement tout le long du chemin. Seul souvenir de sa vie passée.
    Il ne paie pas de mine, on dirait un chausson, mais c'est le seul cadeau qu'il 'ait reçu lorsque il a perdu sa 1ère dent. Avant il appartenait à sa sœur. Mais sa sœur n'est plus là.
    Une nuit, lorsque les bombes tombaient, elle n'a pas eu le temps de sortir en courant, sa mère, dans les bras le plus petit, n'a rien pu faire. Le père lui, tenait leurs peu de biens en ouvrant le passage. Il était déjà bien devant.
    Dans les cris la cohue la peur, Ils prirent la route, comme des milliers, épuisante interminable, sans grand chose à manger, jusqu'à ce chemin grillagé les empêchant d'aller plus loin. 
    Ils sont restés en bordure pendant un long moment désespérés, il s'est assoupi un moment. le départ fut brutal. Chassés sans savoir où aller.
    Mal réveillé il a laissé tomber son précieux fardeau, qu'une âme charitable a accroché à ce grillage, dans l'espoir qu'il soit retrouvé.
    Il ne le sera sans doute à jamais, témoin de l'injustice de haine et de préjugés, il restera ici. attendant un foyer comme, l'enfant attend encore, un sort meilleur.
     

     


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