• Pendant notre voyage au Canada a eu lieu la fête de l'Action de grâce (ou Thanksgiving), le lundi 10 octobre.

    Cette fête canadienne a lieu le deuxième lundi d'octobre pour célébrer les récoltes et rendre grâce des bonheurs reçus pendant l’année. La date est fixée par une proclamation du Parlement canadien du 31 janvier 1957 créant « Une journée pour rendre grâce au Dieu tout-puissant des récoltes abondantes dont jouit le Canada». Les rues sont décorées de citrouilles et la journée est chômée.

    Des citrouilles étaient en vente un peu partout, sur les marchés, devant les magasins, comme ici à Ottawa :

     

    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...

    Dans la ville de Québec, les jardins de la mairie avaient été décorés de citrouilles et d'épouvantails :

    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...

    Le soir, le jardin était mis en lumière avec projection de citrouille et sorcière sur les murs de la mairie et émission de fumées blanches :

    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...

    A Montréal, des fantômes et des squelettes étaient accrochés à certaines fenêtres :

    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...
    Fête de Thanksgiving et préparation d'Halloween au Canada...

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  • Un livre à lire : "Karoo", le anti-héros...

    Ce livre était dans ma pile de livres à lire depuis sa sortie en livre de poche en février 2014. 

    Informations pratiques : 593 pages. Prix : 8,60 €. Prix du meilleur roman des lecteurs Point - 2014

     

    L'auteur : Stojan Tesic, né en 1942 dans l'actuelle Serbie, émigré en 1957 aux Etats-Unis avec toute sa famille devient Steve Tesich. Sportif (lutte, cyclisme), obtient un master de russe, écrit des pièces de théâtre et des scénarios, des chansons et des romans. Il meurt en 1996 juste après avoir achevé "Karoo". Son regard sur les Etats-Unis avait alors changé du tout au tout :"passé de l'utopiste rêveur à son arrivée à un critique amer et déçu.

     

    La 4ème de couverture : Egoïste et cynique, Saul Karoo ment comme il respire et noie ses névroses familiales dans la vodka. Son métier, script doctor, consiste à dénaturer des chefs-d'oeuvre pour les aligner sur les canons hollywoodiens. Quand sa carrière croise celle de Leila Millar, une jeune actice médiocre, il décide contre toute attente de la prendre sous son aile. Car ils sont liés par un secret inavouable..."

    "Virtuose et saisissant" Le Magazine littéraire

    "Une grande tragédie contemporaine" Vogue

    "Une fiction époustouflante" Télérama

     

    Mon ressenti :

    Saul Karoo, principal personnage du livre et narrateur, est un "script doctor" d'une cinquantaine d'années, menteur, névrosé, alcoolique, incapable d'éprouver un sentiment. Il reécrit les scénarios d'auteurs talentueux, pour les faire entrer dans les normes hollywoodiennes sans aucun état d'âme. 

    Il est en instance de divorce, et fuit Billy, son fils adoptif avec qui il n'a jamais eu de véritable conversation.

    Il est un peu la marionnette d'un homme très mauvais, Jay Cromwell, producteur de films, qui le fait travailler, à démolir les films des autres. Cromwell change très souvent d'assistant (des Brad) comme de compagne ou compagnon. Comparé à lui, Karoo se sent "la grande force morale de notre époque".

    Karoo est un homme conscient de ses névroses : il boit énormément sans jamais être ivre, fuit toute intimité, n'exprime jamais d'émotion ou de sentiment, n'a jamais de remords, procastine sans cesse (remet toujours au lendemain une décision ou l'exécution de quelque chose). C'est le type même de l'anti-héros, un homme vide...

    Et puis, en visionnant un film il découvre et reconnait une jeune actrice sans talent, Leila, et va bouleverser sa vie et ses habitudes pour lui rendre la vie plus belle. Il se remet alors à fréquenter Billy et prépare pour eux un "Happy end".

    Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille... 

    C'est bien écrit et très prenant, avec une fin très réussie.

     

    Un extrait : Cromwell vu par Karoo

    "C'était dans sa voix. Dans ses yeux. Dans ses dents. Dans ce terrible front beaucoup trop grand. (Etre assis en face de lui revenait à être confronté à une ogive nucléaire à traits humains).

    C'était le seul homme véritablement mauvais que je connaissais" 


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  • Le lundi 3 octobre, après nous être baladés dans le charmant village de Niagara-on-the-lake (province de Ontario au Canada), nous avons visité un vignoble dans la même région : le Château des Charmes.

    Ce domaine a été fondé en 1978 par Paul Bosc, 5ème génération de viticulteurs Français, arrivé dans la région de Niagara en 1960.

    Le micro-climat de  cette région est propice aux vergers, maraîchers et viticulteurs. Paul Bosc et son équipe ont planté des cépages Français, en fonction de leurs lopins et cultivent la vigne avec des méthodes privilégiant la qualité dans le respect de l'environnement.

    Pour en savoir plus sur ce domaine viticole et la belle histoire de cette famille de viticulteurs passionnés cliquez ICI.

    Connaissez-vous le vin de glace ?
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    Après un court historique de la création du domaine, et de leurs méthodes de viticulture, nous avons eu droit à une dégustation de 4 vins de leur production : un vin blanc, 2 vins rouges et du vin de glace...

    J'ai évité le vin blanc et les vins rouges et goûté pour la 1ère fois du "vin de glace", vin fait à partir de raisins vendangés gelés. Ce vin possède naturellement une forte teneur en sucres résiduels, équilibrée par son acidité.

    Le Canada est devenu le premier producteur mondial de vin de glace, particulièrement grâce à la production ontarienne. 

    Je l'ai trouvé doux mais pas meilleur qu'un Sainte-Croix-du-Mont (vin blanc produit dans la région de Bergerac) ou un Tariquet...

    Connaissez-vous le vin de glace ?
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  • Si un jour je finis par écrire "Les aventures de Madame Pas Parfaite", cette anecdote y trouvera bonne place.

    Lors de mon voyage au Canada, au niveau des vols j'avais droit à un bagage en soute de 23 kgs et un bagage à main de 25cm*35cm*55cm, le sac photo et le sac à main ne comptant pas.

    J'avais à la maison des valises à roulettes qui me semblaient pouvoir faire l'affaire mais l'une était légèrement trop large (37 cm), la seconde trop profonde (27 cm) et la troisième trop haute (57 cm). 

    Quant au sac à dos à roulettes, utilisé il y a trois ans pour partir en Afrique du Sud, j'avais oublié qu'il était cassé.

    J'avais un sac à dos spécial appareils photos, trop petit pour y ajouter un sweat ou un Kway.

    J'ai découvert dans mon hypermarché une gamme de sacs de voyage imperméables, noirs avec un fin liseré bleu. Le plus grand contenait un compartiment pour appareils photos et une poche pour mettre une tablette, mais pas de roulettes. J'ai acheté le plus grand et le plus petit imperméable lui aussi qui me servirait de sac à main, plus un sac à bandoulière pour appareils photos.

    Ce n'était pas un très bon choix.

    Lorsque j'ai dû marcher plusieurs kms dans les trois aéroports de Paris Roissy, Londres et Toronto, j'ai regretté d'avoir pris un sac à dos et pas un sac à roulettes comme celui que j'avais avant.

    Lorsqu'il a plu fortement à Québec où nous "magasinions", le sac s'est révélé moins imperméable qu'annoncé, et son contenu a été mouillé. Heureusement j'ai réussi à le faire sécher la nuit, dans la salle de bain où le chauffage fonctionnait.

    Et puis surtout, je l'ai plusieurs fois mal fermé et son contenu s'est éparpillé par terre : smartphone et même appareil photo une fois... Heureusement que des compagnes de voyage me suivaient et s'en sont aperçu...

    La belle histoire de mes gants perdus : rapatriés du Canada...

    Une autre fois j'ai semé dans le bus une pochette noire destinée à protéger mon appareil photo de la pluie. Mais là aussi une personne du groupe l'a retrouvée et je l'ai récupérée.

    Mais revenons en aux gants...

    Marie-Rose, notre guide, nous avait conseillé de bien nous couvrir pour la balade en bateau à Tadoussac, où nous devions observer les baleines. 

    J'ai donc mis un bonnet sur ma tête et des gants polaires dans la poche de ma parka pour cette sortie. Et les gants sont restés dans cette poche les jours suivants, sans que je les utilise.

    La veille du départ je me suis aperçue que je les avais perdus et j'ai demandé à l'accueil de la pourvoirie s'ils ne les avaient pas trouvés.

    Puis je n'y ai plus pensé.

    Le mercredi matin nous avons embarqué nos valises dans le bus et nous sommes partis en direction de Montréal.

    Au moment du déjeuner, alors que nous attendions pour être placés à une table, une copine moqueuse m'a demandé:  "Tu n'as rien perdu aujourd'hui Brigitte ?

    J'ai répondu : "J'ai juste perdu mes gants, mais pas aujourd'hui...

    Derrière nous, le mari d'une collègue m'a demandé : Ils étaient comment tes gants ?

    Moi : Gris, en polaire,

    Lui : Et bien on les  a trouvés, sur un banc, à la pourvoirie. Et on les a ramassés.

    Son épouse les avait rangés dans leur valise, bouclée et dans la soute du bus.

    Mes gants ont donc franchi l'Atlantique avec eux, et m'ont été retournés depuis par le courrier interne...

    La belle histoire de mes gants perdus : rapatriés du Canada...
     

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  •  

    Après avoir parcouru les rues de la petite ville de Niagara-on-the-lake et admiré ses belles demeures, j'ai rejoint le point de rendez-vous, situé à l'entrée d'un très joli parc. 

    J'ai eu un peu de temps pour admirer et photographier des écureuils, nombreux dans ce parc, mais pas les petits rouquins de chez nous, des écureuils gris et des écureuils noirs...

     

    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...
    Niagara-on-the-lake : les écureuils...

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