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Jusqu'à la fin octobre, tout le monde peut participer et avec tous moyens d'expression (photo, poème, fable, conte, prose, peinture, collage, musique, etc...) au jeu : "Exposez les couleurs de l'automne".
Les participations sont à envoyer à ecureuilbleu33@live.fr.
Les récompenses seront à choisir par le gagnant entre : aquarelle, mosaïque ou photo...
Voici les participations suivantes :
55) Jean-Luc du blog "Au fil du temps" :
56) Alain du blog "La plume bleue" :
57) Lisa du blog : "Le petit monde de Lisa" :
58) Jean-François 3 :
59) Mirélie :
L’automne en montagneL’automne en montagne
Douceur des températures
Soleil encore chaud sur la nuque
Gouttelettes de sueur perlant aux tempes
Pieds trop chauds dans les chaussures serrées
Diversité des coloris chatoyants
Palette d’ocres variées
Vert sombre des épicéas,
Des sapins ou des divers pins
Des éricacées et des saules nains
Se miroitant dans la transparence
De ses lacs d’altitude si limpides
Cris furtifs des dernières marmottes
Surprises par le randonneur tardif
Avant le grand silence
Sur ces étendues herbeuses
Le silence du long hiverL’automne en montagne,
C’est souvent aussi,
Le brouillard qui envahit les vallées
L’air humide qui enveloppe chaque chose
Le corps enveloppé dans la cape de pluie
Les pieds détrempés par l’eau du ciel et de la terre
L’atmosphère rendue cotonneuse pour un temps
Les bouleaux et les saules bruissant dans la brume
L’herbe des pentes devenue glissante
Les sommets et les pics pris dans des nuages bas
L’horizon bouché par un couvercle gris
La pluie qui s’installe pour des jours entiers
Et qui vient apporter à la végétation
Desséchée par le trop long été
La sève de sa vie : l’eau,
L’eau qui ruisselle de partout
L’eau, tant attendueL’automne en montagne
C’est parfois aussi
La neige qui tout à coup nous surprend
La neige qui vient recouvrir chaque chose
Le froid qui sévit sur ses pentes auparavant hospitalières
La glace qui recouvre les sentiers au matin,
Les pieds glacés dans les chaussures de randonnées
Les pieds qui essaient de ne pas glisser sur les parties gelées
Les cols et les sommets d’un seul coup devenus inaccessibles
La neige qui masque tout relief et accident de terrain
Les pentes devenues tout à coup dangereuses
Le sentier disparaissant sous cette couche blanche
Nos chaussures imprimant sur le sol une marque durable
Les raquettes que l’on essaie bien vite
Mais que l’on doit ranger aussi vite
Car l’épaisseur de neige n’est pas suffisante
Et les pierres trop coupantes et saillantes
Les lacs d’altitude devenus paysages insolites
Avant la venue des lourdes chutes de neige.
Avant l’arrivée des longues journées d’hiver.
L’automne en montagne
C’est aussi d’autres fois
Le soleil et le froid seulement
La lumière éclatante et le soleil ardent
Le bleu profond des lacs sur fond doré des prés
Le jaune du mélèze sur fond de forêt sombre
Le givre qui recouvre chaque brin d’herbe au matin
La glace qui déjà transforme l’eau des lacs
Les doigts serrés par les gants épais
La tête prise dans le bonnet polaire
Le souffle coupé par l’air glacé
La pause déjeuner rapide
Car l’arrêt est quasi impossible
L’air si vif qu’il nous brûle les joues
La lumière extraordinaire de l’air asséché par le vent
Avant la venue du véritable hiver
Qui va durer, ici, plus longtemps qu’ailleurs.
.21 octobre 2009Michèle Durand
60) Escargotine :
61) Mimiche du blog "Loisirs et contacts" :
62) Coockers :
L'automne
Jours grisonnants vents tourbillonnants
Arbres s'habillant de milles couleurs
Les feuilles tombent en virevoltant
Au grès du vent de nouvelles senteurs.
Au ciel des oiseaux migrants
Prémices du froid courant la campagne
Chat devant la cheminée ronronnant
Baisse des températures qui ne sera pas le bagne.
Automne arrive à grands pas martelant
Chassant l'été vers d'autres contrées
Ne voyez là rien de malveillant
Peut-être l'intervention d'une fée.
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Sur la carte de France, à la pointe extrême ouest de la Bretagne, dans le Finistère, la presqu'île de Crozon forme une sorte d'ancre. Camaret est un joli port au bout de cette presqu'île.
(photo prise sur le site www.camaret-sur-mer.com)
Les maisons colorées du port se mirent dans la mer, face à une avancée abritant les bateaux ancrés. Sur cette jetée se trouvent une tour dessinée par Vauban et érigée en 1696 appelée Tour Vauban ou Tour ocrée pour protéger l'anse de Camaret, et la Chapelle de Notre Dame de Rocamadour.
Près de cette chapelle, des chalutiers et des cargos finissent de rouiller et de se délabrer sur le quai.
Quels beaux voyages ils ont dû faire ! Que de tempêtes ils ont dû affronter, ces vaillants bateaux !
Porte de cabine ouverte au vent mauvais, couleurs autrefois passées sur la coque qui réapparaissent au gré des marées...
Bouées, cordages, bateaux couchés, coques de bois démantelées, trouées et rouillées...
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Jusqu'à la fin octobre, tout le monde peut participer et avec tous moyens d'expression (photo, poème, fable, conte, prose, peinture, collage, musique, etc...) au jeu : "Exposez les couleurs de l'automne".
Les participations sont à envoyer à ecureuilbleu33@live.fr.
Les récompenses seront à choisir par le gagnant entre : aquarelle, mosaïque ou photo...
Voici les trois participations suivantes :
52) Marie du blog "Mariastro" :
53) Jean-François 2 :
54) Alex du blog "Pour le meilleur et pour le pire" :
17 commentaires
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Jusqu'à la fin octobre, tout le monde peut participer et avec tous moyens d'expression (photo, poème, fable, conte, prose, peinture, collage, musique, etc...) au jeu : "Exposez les couleurs de l'automne".
Les participations sont à envoyer à ecureuilbleu33@live.fr.
Les récompenses seront à choisir par le gagnant entre : aquarelle, mosaïque ou photo...
Voici les trois participations suivantes :
49) Dany du blog "Bettyboop85" :
50) Bernard du blog "L'écureuil de Pau" :
51) Maminou :
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Vendredi soir en Sicile. Dernier jour de vacances et consignes données aux enfants, 17 et 14 ans, pour le lendemain matin : réveil à 4h00, petit déjeuner à 4h30 et départ de l'hôtel à 5h00, puis 1h de bus jusqu'à l'aéroport à Palerme.
Nos chambres étaient côte à côte mais non communiquantes.
A 4h00, mon exmari et moi nous nous sommes réveillés, douchés. Aucun bruit à côté. J'ai frappé à la porte. Rien ! Frappé plus fort, en vain ! Tambouriné ! Une tête ensommeillée a fini par ouvrir, le plus jeune, tout ébouriffé : "Qu'est ce qu'il y a ?"
- Douche toi en vitesse : il faut aller déjeuner : on part dans trois quarts d'heure. Et ton frère ?
- Il est pas là !
- Pas là ?
- Il a pas dormi là !
- Et tu ne sais pas où il est ?
- Béh non !
- Va vite te doucher !
J'étais affolée. L'hôtel était gigantesque avec des bâtiments disséminés partout dans un parc de plusieurs hectares. Si Julien s'était endormi quelque part nous ne le retrouverions pas de suite et nous allions rater l'avion du retour !
A l'époque nous n'avions pas de téléphones portables. Comment le retrouver en une demi heure ?
J'imaginais déjà des solutions de repli : appeler un taxi, prévenir le guide, etc...
Partie en direction de la réception pour demander de l'aide pour nous aider à le chercher, je l'ai trouvé assis à l'accueil en train de papoter avec ses copains, son sac à dos à côté de lui, prêt à partir et frais comme un gardon... Il n'avait pas dormi de la nuit : à la fermeture de la discothèque de l'hôtel il était venu discuter là avec des jeunes de son âge. Son frère n'avait guère fait mieux, se couchant à 3h30.
J'étais si contente de l'avoir retrouvé que je n'ai pas trop crié.
Juste le temps d'aller chercher les bagages et le reste de la famille, de boire un café et nous avons pris le bus du retour...
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